Train Bleu (Le)
Restaurant

Train Bleu (Le)

Dans ce Monopoly gastronomique auquel prennent désormais part les gares, la gare de Lyon a eu la chance de passer par la case départ avant les autres comme d'avoir pour partenaire le chef Michel Rostang. Dans ce fastueux décor classé aux Monuments historiques, les Parisiens retrouvent le service avec "voiture de tranche" comme une carte qui ne mégote pas sur les intitulés. Pâté en croûte, quenelles de brochet, côte de veau Foyot, volaille de Bresse à la crème d'estragon ou gratin dauphinois, pas besoin d'aller à Lyon pour les goûter, ces spécialités plutôt bien réalisées attendent ici les nostalgiques de la tradition. Tarifs élevés. 


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Amis de Messina (Les)
Restaurant

Amis de Messina (Les)

Adresse engageante avec sa terrasse estivale, sa cuisine ouverte et son service à l’italienne qui expédie dans la joie et la bonne humeur des assiettes d'inspiration siciliennes: antipasti de produits frais et bien sourcés, pâtes du jour (clin d'oeil à la cucina povera lors de notre passage avec maquereaux, tomates fraîches, ail et chapelure). Au coin desserts, ne pas passer à côté de la Torta Mamma Lina, gâteau à la ricotta et aux courgettes héritée de la grand-mère du propriétaire, comme des glaces artisanales servies avec brioches maison tièdes. 


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Unico Paul Bert
Restaurant

Unico Paul Bert

C’est bien évidemment dans une ancienne boucherie, désormais colorée seventies (carrelage orange sanguine et papier peint pomme verte et jaune citron), que s’est installé ce restaurant de viande argentine. De fait, la viande y est de premier ordre et la cuisson parfaite. Mais, à moins d’être un viandard affamé de bœuf, il y manque un geste cuisinier susceptible de vous emporter au delà d’un simple steak frites, fût-il incomparable. À regretter aussi le service pour le moins désinvolte de deux jeunes femmes, certes aimables et sympathiques, mais passant leur temps à papoter ou à jouer avec leur smartphone. Ainsi que la tonitruante musique d’ambiance sud-américaine, à même de vous faire croire que vous déjeunez au milieu d’un dancing. Enfin il y a, à l’exception du menu à prix serré, les tarifs pour le moins vigoureux de la carte, en dépit de l’indéniable qualité des produits proposés. Amateurs de viande et musique sud-américaines au portefeuille bien garni, ce lieu est pour vous. Pour les autres… 


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Tagine (Le)
Restaurant

Tagine (Le)

♥︎

Marie-José Mimoun accueille avec toujours autant de chaleur ses clients auxquels elle propose des couscous, tagines et autres pastillas parmi les meilleurs de la capitale. Les légumes sont bio, la semoule aérienne et tous les produits de qualité. Ne surtout pas négliger les propositions du moment comme cet excellent tagine de pigeonneau aux raisins secs, oignons, miels et amandes. Le couscous méchoui avec son épaule d’agneau croustillante fait à juste titre parti des incontournables. Délicieuses pâtisseries orientales.Important, il vaut mieux réserver car ce restaurant affiche souvent complet.


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Qui Plume la Lune
Restaurant

Qui Plume la Lune

Un bon restaurant

Ceux qui ont fréquenté le restaurant Qui Plume la Lune du temps de son fondateur, le chef Jacky Ribault, ne seront ni déçus, ni désorientés, par son offre actuelle. Certes, Ribault est parti ouvrir à Vincennes un autre établissement, mais il a confié piano et casseroles à son second, Jean-Christophe Rizet. Ce dernier restitue le même niveau d’élégance et de précision culinaire, tout en apportant une petite touche d’interprétation personnelle qui révèle une réelle sensibilité. Le disciple dépassera-t-il le maître ? Si les intitulés des plats sont complets (voire trop, car on aime conserver une petite part de mystère), l’exécution s’avère magistrale, les cuissons justes, les saveurs équilibrées. Les produits, notamment ceux de la mer, sont de premier choix. Le client devra toutefois faire une confiance aveugle au chef et à son inspiration : menu « Iphigénie » (entrée/plat/dessert à 50 € le midi), menu « Angèle » (4 plats et dessert à 90 €), menu « Lucie » (5 plats et desserts pour 130 €). Belle sélection de bières gastronomiques artisanales et de vins de niche au verre (pas donnés toutefois). Seul petit bémol en ces années de canicule à répétition : la salle n’est pas encore climatisée.


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Pierre Sang on Gambey
Restaurant

Pierre Sang on Gambey

♥︎

Très belle deuxième adresse de Pierre Sang qu'on ne présente plus. Dans un décor de comptoir moderne (longues tables hautes, mur en brique rouge, cuisine ouverte donnant à voir les prouesses du chef), c'est une cuisine gastronomique pleine de surprises mais toujours juste qui se décline au fil des plats (dont les serveurs ne donnent l'intitulé qu'après la dégustation pour aiguiser les papilles). Mets de qualité travaillés avec finesse et même audace et, ce soir-là, la douceur du poisson à la chaire blanche posé sur un riz cuit façon bibimbap est contrebalancée par l'acidité de haricots verts façon pickles et par la chaleur de la sauce au sésame et soja. On se régale et on en redemande.


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Pierre Sang in Oberkampf
Restaurant

Pierre Sang in Oberkampf

Il est de ces restaurants dont l'indigence du cadre ne saurait masquer la pertinence de la cuisine. Chez Pierre Sang in Oberkampf, première des trois tables du très cathodique chef franco-coréen, par exemple, il faudra faire abstraction de l'absence d'enseigne, de l'unique comptoir en bois et des chaises aussi hautes qu'inconfortables. A touche-touche avec ses voisins, donc, on s'enthousiasmera davantage pour la dégustation à l'aveugle - un concept cher à l'enseigne - des plats (imposés) d'une formule déjeuner aux tarifs très démocratiques. Vives, colorées, pertinentes, les assiettes bistrotières de l'ancien participant à Top Chef se piquent d'accents coréens,  sauces ou agrumes de là-bas à l'appui. Bon point encore, la gentillesse de l'équipe fait vite oublier une carte des vins qui gagnerait à gagner en épaisseur.


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Chameleon Restaurant
Restaurant

Chameleon Restaurant

Du guéridon de bistrot à pied de fonte à la table de cuisine à rallonges bleu ciel en Formica, ce caméléon aime changer de couleurs et de forme. Une bibliothèque gourmande, un tableau non figuratif de bonne facture, une affiche de Roy Lichtenstein et surtout du volume, de l’espace entre chaque table pour mener une double vie. Au déjeuner, des formules à prix tenus en laisse mais bien représentatives du travail du chef; le soir une carte plus étoffée, aux plats plus travaillés (garniture et dressage). Choix de vins correct avec une petite trentaine proposés au verre ou en carafe (à partir de 5€).

 


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Orangerie (L')
Restaurant

Orangerie (L')

Un très bon restaurant
♥︎

Il paraît que les palaces, avec leurs actionnaires exotiques exigeant des rentabilités à la hauteur de leurs investissements, ne sont pas propices à la créativité. L’Orangerie tord le cou de cette légende, qui propose une cuisine littéralement hors norme. Ancien second de Christian Le Squer, officiant dans une cuisine attenante à celle du Cinq, Alan Taudon a d’emblée trouvé son style. Du frais, du léger, de la couleur, mais sans rogner sur la puissance chère au patron. Zéro routine, risque maximal, y compris dans le choix du pain et de la vaisselle ! La dénomination poétique des plats sur la carte, loin d’être superfétatoire, annonce une aventure, dans un monde sans viande mais pas sans gourmandise ! Où trouver du "racis d'écorce de pin", de "l'eau de riz noir" ou un "tapioca de concombre" ? Dans ce monde un peu dingo, fromages et desserts sont traités avec tant de grâce qu’ils volent la vedette aux poissons nobles et langoustes, aussi raffinés soient-ils. Le repas, conçu comme un spectacle, est animé par un personnel féminin capable, par exemple, de jouer du shaker comme d’une maracas avant de servir une émulsion de tomates. Au déjeuner, les menus encore raisonnables élargissent le public éligible au service palace, laissant même une marge pour des vins au verre exceptionnels. Le coup de cœur absolu de l'année. 

 


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Okuda
Restaurant

Okuda

Un bon restaurant

Comme dans la plupart des grandes tables japonaises de Paris, il est ici proposé un menu "omakase" qui laisse donc au chef le choix entier des différents plats qui le composeront. L'établissement parisien reprend surtout l'exigence et l'ambition qui ont prévalu à l'ouverture du même restaurant Okuda à Tokyo. D'où ce conseil avisé, prendre ici le temps d'apprécier tout un cérémonial qui fait la réputation de l'hospitalité à la japonaise. Et notamment dans la présentation des plats (l'assortiment d'amuse-bouches), leur succession et leur service empreint d'une poésie des gestes. Autre conseil, même si le personnel évolue dans un silence presque monacal, ne pas hésiter à faire part de vos impressions ou de vos envies. Car l'intérêt de ce type de menu, c'est la possibilité offerte au chef de l'adapter à vos souhaits. Un luxe bien réel qui nous avalu quelques jolies découvertes et attentions lors de notre repas. Remarquable sélection de sakés.


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