Jouvence
Bistrot

Jouvence

Un des meilleurs bistrots de la ville

Superbe écrin pour ce bistrot que cette ancienne pharmacie dont on a intelligemment préservé boiseries, carrelages et monte-charge à poulie, simplement réhaussé de tables et d'un comptoir en marbre et cuivre. Plaisir des yeux donc et du palais, grâce à la précision des assiettes du chef, toujours séduisantes, jamais aventureuses, Même si, confessons-le, notre plat principal, n'avait pas la prestance de l'entrée et du dessert, par manque de sel et d'un peu d'iode. La sélection de vins, fortement nature et bios, est elle aussi d'une intéressante conception, favorisant les "déclassés" (vin de pays).


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Roger la Grenouille
Bistrot

Roger la Grenouille

Un bon bistrot

Une institution restée dans son jus, au charme incontestable et reprise avec un certain panache par François Pagot. La grenouille, même si elle fait bonne figure à la carte, se montre aujourd'hui un prétexte pour mettre en avant un registre bien français, entre plats de ménage (terrine, poulet Marengo) et grignotages en phase avec l'époque (double croque-monsieur, burrata ou pannacota). Sérieuse carte de vins classiques. 


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Dame Jane
Bistrot

Dame Jane

Un bon bistrot

Rue Ramponeau, du nom de Jean Ramponeau qui, selon Louis-Sébastien Mercier « abreuvait la populace altérée de tous les faubourgs, à trois sous et demi la pinte : modération étonnante dans un cabaretier, et qu'on n'avait point encore vue jusqu'alors ! ». Jusqu’en 2005, la fraternité Les Sœurs de Nazareth y tenait une soupe populaire. Désormais, dans un décor esthétiquement dévasté (tables disparates, chaises d’école dépareillées, beau carrelage sur les murs) c’est Julie Caute qui concocte et sert avec le sourire une carte réduite (deux propositions par service) renouvelée chaque jour. Un goût affirmé pour les préparations simples mais pas bêtes, les légumes justement cuits et les herbes (soude, obione), les pieds de nez (glace maïs), les vins expliqués sans pédanterie. Une cinquantaine de vins nature, une bonne dizaine de bières artisanales. Vente à emporter.

 


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Tomy & Co
Restaurant

Tomy & Co

Un bon restaurant

Si Tomy & Co incarnait parfaitement à ses débuts la bistronomie, l'assiette a gagné en sophistication et complexité. Avec son aménagement chaleureux et décontracté, sa carte aussi créative que gourmande et sa sélection de vin au verre - autant que ce peut tirer de magnum - l’adresse défend une joie de vivre toujours bien inspirée. Passé chez quelques grands (Solivarès au Taillevent, Alleno au Meurice, Baumann chez Rostang), Tomy Gousset a pris la voie d’une cuisine moins cossue dès lors qu’il est passé aux commandes. Repéré du côté des Halles avec des assiettes bistro-gastro inédites, le chef d’origine cambodgienne laisse carrément aller son talent quand il se met à son compte dans la rue Surcouf. Porté par une vraie envie de partage, il défend des plats généreux servis par des produits sourcés avec soin et toujours dressés avec un élégance rare : ris de veau, frégola et copeaux de champignons de Paris ; demi-homard breton, haricot blanc et chorizo, cébettes et citron confit ou encore ces désormais classiques gnocchis, guanciale et champignons de Paris, parmesan en copeaux. Tomy Gousset ose avec un même succès la confrontation entre terroirs et inspirations du moment, à l’image de cet ossau-iraty retravaillé à la façon d’un dessert sucré-salé avec une confiture de cerise et piment fumé.


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Radis Beurre (Le)
Bistrot

Radis Beurre (Le)

Un des meilleurs bistrots de la ville

Ah, si tous les restaurants parisiens démontraient la même rigueur, la même régularité, bref le même sérieux que ce bistrot de quartier. Bon pain, bon beurre, produits de saison, travaillés avec une gourmandise communicative et un brin de fantaisie. Le jus de cuisson accompagnant l’agneau frise la perfection, on s’en voudrait aussi de laisser la moindre goutte de crème de petits pois associée au bar. Cerises burlat vinaigrées, huile fruitée, chaque ingrédient a sa personnalité. Un rêve, ce Radis Beurre ? Avec un peu moins de raideur dans le service, Jérôme Bonnet offrirait une satisfaction totale, et pas seulement celle d’un bon élève.


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Os à Moelle (L')
Bistrot

Os à Moelle (L')

Un bon bistrot

Passée pour disparue après sa vente par Thierry Faucher en 2011, cette adresse fut ressuscitée trois ans plus tard une fois rachetée par… ce même Thierry. Un coup de boomerang salvateur pour une cuisine bistronomique exemplaire que cet élève de Christian Constant et cousin "de brigade" avec Camdeborde a su imposer dans le quartier. Le chef n'a qu'une ambition : régaler ses convives quel que soit leur budget. D'où la renaissance également de La Cave de l'os à Moelle juste en face, aux tarifs plus doux mais d'une convivialité bien réelle.


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annexe (L')
Bistrot

annexe (L')

Un bon bistrot

Planqué dans une rue peinarde du IXe, voilà bien un bistrot qui fait le pied de nez au temps et à la mode. La kitschisimme allure d'ensemble avec son comptoir imitation bois, son papier peint hommage au French Cancan, ses diverses accroches aux murs dont certaines ne laisseront pas  un souvenir impérissable, ses géantes plantes vertes courant le long de la vitrine, colle parfaitement avec une cuisine scotchée dans les années 60. Elle est d'une probité sans égale, généreuse en diable, volontiers saucière comme la voulait l'époque, délicieusement retro (brandade d'églefin, jambon braisé au porto, cuisses de grenouilles à la provençale, escargots de Bourgogne sauvages...) et s'enrichit au moment de la saison du gibier. En résumé, une adresse à mettre sous globe, mais qui ne conviendra pas aux adeptes de slim fast et autres veganneries.


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Bien élevé
Bistrot

Bien élevé

Une cantine bien élevée et bien sage pour les propositions (réduites) du déjeuner. Elle s’élève si l’on choisi, hors menu, les viandes maturées. Bonnes frites à la graisse de bœuf. Une petite quinzaine de vins au verre. 

 


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Nénesse (Chez)
Bistrot

Nénesse (Chez)

Un bon bistrot

A l’heure du coup de feu, qui commence tôt et dure un temps certain, l’expression « coude à coude » semble peu adaptée à l’atmosphère qui règne dans ce conservatoire des bistrots parisiens. Comme à la cantine, on déjeune face à des comparses inconnus l’instant d’avant, avec la tentation de partager très vite le sel, puis les frites, puis la carafe de jaja, et le dessert si affinités ! La popote du midi est moins sophistiquée que la cuisine du soir, où les tables s’habillent de draps blancs pour les quenelles de brochet ou la tête de veau gribiche, mais la famille Leplu, père, mère et fils, ne se moque pas du client. Les frites du jeudi méritent leur réputation et le millefeuille monté à la minute vaut carrément le détour, large et craquant, haut et riche.


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Mazenay
Bistrot

Mazenay

Un très bon bistrot

Le Mazenay, réjouissant et discrète adresse bistronomique, propose une cuisine bourguignonne classique et bien troussée dans un cadre sobrement raffiné. À la carte, des marqueurs de la tradition, à l’instar des escargots sauvages aux herbes, du pigeon impérial au sang ou du baba au rhum. Le dressage colle bien au "look" du moment : la patte du chef se retrouve notamment dans les attentions végétales venues d’ailleurs qui viennent égayer les assiettes. Pour les porter, pas moins de 200 références en vins, dont une belle déclinaison au verre. Menu déjeuner complet bon marché.


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