annexe (L')
Bistrot

annexe (L')

Un bon bistrot

Planqué dans une rue peinarde du IXe, voilà bien un bistrot qui fait le pied de nez au temps et à la mode. La kitschisimme allure d'ensemble avec son comptoir imitation bois, son papier peint hommage au French Cancan, ses diverses accroches aux murs dont certaines ne laisseront pas  un souvenir impérissable, ses géantes plantes vertes courant le long de la vitrine, colle parfaitement avec une cuisine scotchée dans les années 60. Elle est d'une probité sans égale, généreuse en diable, volontiers saucière comme la voulait l'époque, délicieusement retro (brandade d'églefin, jambon braisé au porto, cuisses de grenouilles à la provençale, escargots de Bourgogne sauvages...) et s'enrichit au moment de la saison du gibier. En résumé, une adresse à mettre sous globe, mais qui ne conviendra pas aux adeptes de slim fast et autres veganneries.


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Bien élevé
Bistrot

Bien élevé

Une cantine bien élevée et bien sage pour les propositions (réduites) du déjeuner. Elle s’élève si l’on choisi, hors menu, les viandes maturées. Bonnes frites à la graisse de bœuf. Une petite quinzaine de vins au verre. 

 


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Nénesse (Chez)
Bistrot

Nénesse (Chez)

Un bon bistrot

A l’heure du coup de feu, qui commence tôt et dure un temps certain, l’expression « coude à coude » semble peu adaptée à l’atmosphère qui règne dans ce conservatoire des bistrots parisiens. Comme à la cantine, on déjeune face à des comparses inconnus l’instant d’avant, avec la tentation de partager très vite le sel, puis les frites, puis la carafe de jaja, et le dessert si affinités ! La popote du midi est moins sophistiquée que la cuisine du soir, où les tables s’habillent de draps blancs pour les quenelles de brochet ou la tête de veau gribiche, mais la famille Leplu, père, mère et fils, ne se moque pas du client. Les frites du jeudi méritent leur réputation et le millefeuille monté à la minute vaut carrément le détour, large et craquant, haut et riche.


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Mazenay
Bistrot

Mazenay

Un très bon bistrot

Le Mazenay, réjouissant et discrète adresse bistronomique, propose une cuisine bourguignonne classique et bien troussée dans un cadre sobrement raffiné. À la carte, des marqueurs de la tradition, à l’instar des escargots sauvages aux herbes, du pigeon impérial au sang ou du baba au rhum. Le dressage colle bien au "look" du moment : la patte du chef se retrouve notamment dans les attentions végétales venues d’ailleurs qui viennent égayer les assiettes. Pour les porter, pas moins de 200 références en vins, dont une belle déclinaison au verre. Menu déjeuner complet bon marché.


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Divellec
Restaurant

Divellec

Un bon restaurant

L'ancien Le Divellec qui a perdu son article depuis sa reprise par Mathieu Pacaud ne ménage pas ses efforts pour faire venir la clientèle, tables dressées sur le trottoir dès les beaux jours et avec photophore quand la nuit tombe. L'aménagement intérieur flatte tout autant le chaland, avec coins et recoins pour plus ou moins d'intimité, plantes spectaculaires ou notes décoratives bienvenues. La carte ne manque pas non plus d'atouts ou d'arguments, essentiellement marine et fidèle au style de Bernard Pacaud (le père) avec des assiettes travaillées et toujours justes dans les assaisonnements ou les compositions. Les desserts restent la partie congrue de l'offre mais la cave affiche une réelle opulence avec une sélection ambitieuse et des tarifs élevés. D'une manière générale, l'addition s'envole vite ici, ce qui explique peut-être cette ambiance un peu m'as-tu-vu qui peut faire fuire le (simple) bon-vivant. 


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Quinsou
Bistrot

Quinsou

Un des meilleurs bistrots de la ville

Le cadre brut de la salle n’a de chaleur que celle de sa luminosité et, le pas de porte franchi, on se sent à peu près aussi réconforté que dans une salle de classe. Le service également est ascétique : un minimalisme aussi peu performant que voyant, surtout sur les suppléments, assez nombreux sur la carte. Bref, en salle, l’ensemble est à l’exact inverse de la cuisine d’Antonin Bonnet, disciple de Michel Bras et ancien du Sergent Recruteur, qui exprime un talent vivifiant dans la qualité d’assiettes aussi puissantes qu’épurées. C’est à un mouvement de fond qu’il convie, tellement absolu et délicat qu’il resserre la profondeur de champ à la seule précision des mets dégustés, ce qui n’est pas un mal. En prise directe, on oublie l’alentour, frappé par la seule qualité des textures, l’explosion des arômes et le jeu des acidités. Alors bien sûr l’excellence à un prix qui le soir devient vite aussi élevé que le vol onduleux du passereau-pinson dont le restaurant tire son nom, mais devant l’emprise végétale de la stratosphérique déclinaison de racines tubéreuses lissées d’une réduction sucre muscovado-vin rouge, rien n’a plus vraiment droit de cité. Chapeau bas Monsieur Bonnet !


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Savarin
Bistrot

Savarin

Un très bon bistrot
♥︎

Belle Maison, immergée durant une décennie dans l'iode, vient désormais de tourner le dos au grand large (et de changer d'enseigne), non pour se consacrer aux fondamentaux de la bistronomie, plus bistrot que nomie d'ailleurs, mais à la « cuisine familiale » (sic). L'offre est large et éclectique, soupe de laitue, huîtres, bouillon de poule, ceviche de mulet noir, cannelloni de crabe, Saint-Jacques, pavé de cabillaud, joues de bœuf, onglet, etc.. À chacun de faire son marché. Lequel se révèle judicieux quand on pioche la tête de veau, heureusement riche en langue, en roulade caramélisée, et sa svelte gribiche. Du vrai canaille quoi. Plus ambitieux mais périlleux, car empruntant au registre Escoffier, le vol-au-vent de lotte : feuilletage timide en beurre, deux gros médaillons de poisson (excellent) posés dessus, navets et épinards logés au creux de la pâte, mais ensemble dissocié car sans sauce pour enrober le tout, comme le veut le vol-au-vent traditionnel. En dessert, on s'attendait au savarin fruits confits, en référence à l'enseigne, mais c'est le baba au rhum (même pâte) qui tient la corde. A défaut, le repli sur les sorbets maison reste une bonne option. Gilles Dupuis


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Canailles (Les)
Bistrot

Canailles (Les)

Un très bon bistrot

La cuisine du nouveau chef Tetsu Yoshida est bien plus qu'honnête : toujours inspirée, elle fait une large place aux saisons, la grande ardoise aux murs en témoigne. L'accueil est sympathique, le service impeccable, les assiettes dressées avec soin, la carte des vins avec son excellent choix au verre amusante. Quand à l'addition, elle est restée si sage devant tant de mansuétude. 


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Arlots (Les)
Bistrot

Arlots (Les)

Un très bon bistrot

Il faut se lancer au moins trois jours à l'avance pour réserver ici le soir et pouvoir caler son fessier au coude-à-coude, entre terrasse exigüe, comptoir et casiers à bouteilles. Et encore, quand on arrive à avoir ce bistrot au téléphone qui ne prend pas les résas sur répondeur! Bon, vous avez compris, c'est pris d'assaut tout comme le bar à vins voisin, le Billili (sans résa), complet dès 19h30, que se partagent les deux patrons, Thomas au piano et Tristan qui dégoupille les quilles. Le succès est mérité, reposant sur  une vraie cuisine du marché et de saison (le menu du déjeuner est une aubaine), s'inscrivant sur ardoise constamment renouvelée à chaque service et sur laquelle figure le monument canaille de ces Arlots, à savoir une superbe saucisse maison, avec hachage gros et plein d'ail comme il faut. Cave insondable (plus d'une centaine de références) pourtant sans carte de vins. Mais en fonction de votre budget et en taillant le bout de gras avec le personnel (avec Tristan, c'est encore mieux), on vous trouvera la boutanche <ad hoc> aurait dit le capitaine!


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Archeste (L')
Restaurant

Archeste (L')

Un bon restaurant

La salle à manger n'affiche pas toujours complet, surtout au déjeuner, et pourtant la cuisine de Yoshiaki Ito, d'une rare élégance, mériterait une plus grande affluence. L'établissement porte bien son nom (qu'il faut prononcer "arkeste") : ce mot-valise évoque à la fois l'art et l'orchestre, et en effet chaque plat est une petite oeuvre, pièce originale d'un repas symphonique. Au déjeuner, vous devrez simplement choisir le nombre de mouvements de votre concert gastronomique, soit trois soit six (au dîner, vous en aurez sept). Puis, dans ce décor zen qui invite à la concentration, sur des tons beiges et grèges, laissez-vous guider par le chef. Une longue séquence de plaisir commence à l'amuse-bouche, un beignet d'aubergine et parmesan flanqué d'une chips à l'encre de seiche et à la mousse de haddock, pour s'achever sur un somptueux finale, un café accompagné d'un cannelé au cognac et d'une géniale truffe au chocolat fourrée au thé noir (attention ça coule). Entre ces deux, entrées, plats et desserts sont virtuoses, purs, sans effets inutiles. Ici, chaque ingrédient a été patiemment choisi. Tous les produits peuvent produire leur carte d'identité : carottes d'Annie Bertin, en Bretagne, thon de Saint-Jean-de-Luz, beurre normand de la maison Borniambuc... Un peu plus de chaleur humaine suffirait à ranger cette adresse parmi les meilleures de l'ouest parisien.


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