Petits Princes (Les)
Bistrot

Petits Princes (Les)

Un très bon bistrot

Au déjeuner comme au dîner, ce bistrot-restaurant joue à guichets fermés. Rien d'étonnant à cela : le chef, Rémy Danthez, s'améliore d'année en année et son travail parfaitement relayé en salle par Arnaud Duhem, le maître des lieux, finit de convaincre ceux qui auraient encore des doutes sur la qualité de sa cuisine. Suresnes peut s'enorgueillir d'avoir ici l'une des adresses les plus pertinentes dans le registre bistronomique du département. Rémy, jeune, créatif, défenseur des produits de saison et partisan d'une carte courte, peut aussi compter sur une sélection des vins souvent étonnante et aux jolies surprises comme ce beaujolais blanc de chez Jean-Paul Brun. 


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Bistrot Pierre Lambert (Le)
Restaurant

Bistrot Pierre Lambert (Le)

Un bon restaurant

Le nom du lieu revendique l’appartenance au monde des bistrots. La salle au design épuré, simplement meublée mais suffisamment aérée pour ne pas s’inviter dans l’assiette du voisin le confirme. La table en revanche mérite la tour Eiffel qui récompense le "bon restaurant". Le chef Pierre Lambert, self made cuisinier, n’a pas fait ses classes chez les grands. Il a joué les GO au Club Med, a cuisiné chez Coste et a même tâté de la restauration collective avant de devenir chef au Carte blanche, rue Lamartine à Paris. Sa cuisine est intuitive, raffinée, haute en goûts, de haut vol. Rien n’est banal ici, tout est raffiné et surtout ludique. À commencer en amuse-gueule par une interprétation magistrale du hamburger, frite déstructurée et sorbet au Coca-Cola qui pourrait inspirer une célèbre chaîne américaine avec un M pour enseigne. Le gastronome en culottes courtes de la table d’à côté l’a confirmé. Puis on voyage avec l’œuf tacos et son bouillon disparu, l’asperge en tempura, le sashimi de bonite et de foie gras sauce miso et yuzu, le bœuf simmental sauce cambodge et ses chips de riz. Retour dans l’hexagone le temps d’une tombée de cabillaud au beurre blanc, classique et précise. Puis cap à l’est avec la forêt noire revisitée et sa crème de lait mousseuse qui montre que l’imagination débordante du chef ne se cantonne pas au salé. Rien d’étonnant à ce que le facétieux Jacques Décoret à Vichy ait été le mentor du chef. La carte des vins joue le bio, les références pourraient être mieux sélectionnés mais on peut se raccrocher à quelques réussites. L’entrée et le plat vous coûteront 38 € au déjeuner. Le soir, les formules en trois, quatre ou cinq plats sont tarifées de 46 à 62 €. On s’ennuierait en banlieue ? Pas chez Lambert.


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Vantre
Bistrot

Vantre

Un des meilleurs bistrots de la ville
♥︎

En octobre 2021, Vantre fêtera ses cinq ans. Dès son ouverture, la carte des vins a attiré les passionnés avec ses références nombreuses (plus de 2000 affichées et plus du double en stock dans les caves adjacentes) et surtout prestigieuses (allocation de Romanée Conti notamment). Le menu du déjeuner à 21 euros permettait de se faire plaisir en piochant dans cette véritable caverne d'Ali Baba. Depuis un an, l'arrivée d'un nouveau chef, Masaki Nagao venu de Clarence, a permis à l'assiette de faire un incontestable saut qualitatif. Ce jeune chef affiche une passion pour les grands classiques qu'il sait alléger et épurer pour une dégustation de haute volée. Sa tourte de pigeon au foie gras servie avec une sauce salamis exemplaire (jus confectionné à base des carcasses et lié avec le sang et les foies) et qu'accompagnent les cuisses justes saisies à la plancha et une salade de petits navets nouveaux d'Annie Bertin a tout de suite fait mouche avec le cornas servi par Marco. Et, chose nouvelle ici, il est fréquent que le menu resté à 21 euros ou la carte s'enrichissent de suggestions que le chef a imaginé le matin-même. Vantre constitue aujourd'hui l'adresse idéale pour bien boire et donc aussi bien manger. Service d'une grande gentillesse et d'un conseil toujours avisé qui le situe au niveau des plus grandes maisons parisiennes. 


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Montcalm
Bistrot

Montcalm

Un bon bistrot

À l’exception d’un bout de mur bleu canard et d’un comptoir au plateau en marqueterie marquée par l’âge, la déco est un peu couleur muraille: William (dans la cambuse) et Guillaume (en salle) ne semblent pas avoir mis tous leurs sous dans les rideaux. Ils se rachètent largement avec leurs assiettes. Au déjeuner, cantine de voisinage avec des propositions à prix serrés et choix tout aussi réduit (entrée et dessert imposés, choix entre deux plats). Le soir, cuisine dans le même style, carte un peu plus étoffée (trois entrées par service), nettement plus chère (carte environ 45€). Mais toujours de la fraîcheur, de bons produits, des goûts taquins (crème de curcuma, glaces au chèvre, au yuzu, à la chartreuse, pannacotta à la badiane), des cuissons au trébuchet. Choix de vins tendance « nature » souvent personnel et intelligemment commentés. 

 


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Jouvence
Bistrot

Jouvence

Un des meilleurs bistrots de la ville

Superbe écrin pour ce bistrot que cette ancienne pharmacie dont on a intelligemment préservé boiseries, carrelages et monte-charge à poulie, simplement réhaussé de tables et d'un comptoir en marbre et cuivre. Plaisir des yeux donc et du palais, grâce à la précision des assiettes du chef, toujours séduisantes, jamais aventureuses, Même si, confessons-le, notre plat principal, n'avait pas la prestance de l'entrée et du dessert, par manque de sel et d'un peu d'iode. La sélection de vins, fortement nature et bios, est elle aussi d'une intéressante conception, favorisant les "déclassés" (vin de pays).


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Roger la Grenouille
Bistrot

Roger la Grenouille

Un bon bistrot

Une institution restée dans son jus, au charme incontestable et reprise avec un certain panache par François Pagot. La grenouille, même si elle fait bonne figure à la carte, se montre aujourd'hui un prétexte pour mettre en avant un registre bien français, entre plats de ménage (terrine, poulet Marengo) et grignotages en phase avec l'époque (double croque-monsieur, burrata ou pannacota). Sérieuse carte de vins classiques. 


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Dame Jane
Bistrot

Dame Jane

Un bon bistrot

Rue Ramponeau, du nom de Jean Ramponeau qui, selon Louis-Sébastien Mercier « abreuvait la populace altérée de tous les faubourgs, à trois sous et demi la pinte : modération étonnante dans un cabaretier, et qu'on n'avait point encore vue jusqu'alors ! ». Jusqu’en 2005, la fraternité Les Sœurs de Nazareth y tenait une soupe populaire. Désormais, dans un décor esthétiquement dévasté (tables disparates, chaises d’école dépareillées, beau carrelage sur les murs) c’est Julie Caute qui concocte et sert avec le sourire une carte réduite (deux propositions par service) renouvelée chaque jour. Un goût affirmé pour les préparations simples mais pas bêtes, les légumes justement cuits et les herbes (soude, obione), les pieds de nez (glace maïs), les vins expliqués sans pédanterie. Une cinquantaine de vins nature, une bonne dizaine de bières artisanales. Vente à emporter.

 


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Tomy & Co
Restaurant

Tomy & Co

Un bon restaurant

Si Tomy & Co incarnait parfaitement à ses débuts la bistronomie, l'assiette a gagné en sophistication et complexité. Avec son aménagement chaleureux et décontracté, sa carte aussi créative que gourmande et sa sélection de vin au verre - autant que ce peut tirer de magnum - l’adresse défend une joie de vivre toujours bien inspirée. Passé chez quelques grands (Solivarès au Taillevent, Alleno au Meurice, Baumann chez Rostang), Tomy Gousset a pris la voie d’une cuisine moins cossue dès lors qu’il est passé aux commandes. Repéré du côté des Halles avec des assiettes bistro-gastro inédites, le chef d’origine cambodgienne laisse carrément aller son talent quand il se met à son compte dans la rue Surcouf. Porté par une vraie envie de partage, il défend des plats généreux servis par des produits sourcés avec soin et toujours dressés avec un élégance rare : ris de veau, frégola et copeaux de champignons de Paris ; demi-homard breton, haricot blanc et chorizo, cébettes et citron confit ou encore ces désormais classiques gnocchis, guanciale et champignons de Paris, parmesan en copeaux. Tomy Gousset ose avec un même succès la confrontation entre terroirs et inspirations du moment, à l’image de cet ossau-iraty retravaillé à la façon d’un dessert sucré-salé avec une confiture de cerise et piment fumé.


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Radis Beurre (Le)
Bistrot

Radis Beurre (Le)

Un des meilleurs bistrots de la ville

Ah, si tous les restaurants parisiens démontraient la même rigueur, la même régularité, bref le même sérieux que ce bistrot de quartier. Bon pain, bon beurre, produits de saison, travaillés avec une gourmandise communicative et un brin de fantaisie. Le jus de cuisson accompagnant l’agneau frise la perfection, on s’en voudrait aussi de laisser la moindre goutte de crème de petits pois associée au bar. Cerises burlat vinaigrées, huile fruitée, chaque ingrédient a sa personnalité. Un rêve, ce Radis Beurre ? Avec un peu moins de raideur dans le service, Jérôme Bonnet offrirait une satisfaction totale, et pas seulement celle d’un bon élève.


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Os à Moelle (L')
Bistrot

Os à Moelle (L')

Un bon bistrot

Passée pour disparue après sa vente par Thierry Faucher en 2011, cette adresse fut ressuscitée trois ans plus tard une fois rachetée par… ce même Thierry. Un coup de boomerang salvateur pour une cuisine bistronomique exemplaire que cet élève de Christian Constant et cousin "de brigade" avec Camdeborde a su imposer dans le quartier. Le chef n'a qu'une ambition : régaler ses convives quel que soit leur budget. D'où la renaissance également de La Cave de l'os à Moelle juste en face, aux tarifs plus doux mais d'une convivialité bien réelle.


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