Restaurant Rochechouart
Bistrot

Restaurant Rochechouart

Un bon bistrot
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La salle à manger à l’imposante hauteur de plafond invite à revivre l’âge d’or de la brasserie parisienne. Tables nappées impeccables, serviettes épaisses, banquettes confortables ou assiettes aux armoiries du lieu, chaque détail participe à cette douce nostalgie. Sans oublier surtout la restructuration même de l’hôtel abritant le restaurant et gérée par le cabinet Festen qui a donné naissance à un décor réussi mettant en scène le Paris des Années Folles. La carte revisite gentiment la cuisine de tradition bourgeoise, jusqu’à s'essayer à des pointes de modernité. Crème dubarry - devenue trop rarissime à Paris - carottes Vichy ou os à moelle côtoient tartare de dorade épicé, gravelax de bœuf et risotto de sot-l'y-laisse aux girolles. Quelques jours seulement après l’ouverture, de petits ajustements s'avèrent encore nécessaires (assaisonnements faiblards notamment). À ne pas manquer, les desserts majestueux et vite gargantuesques qu’il fait bon partager. Le bar en haut de l'immeuble propose de siroter des cocktails créatifs avec une vue extraordinaire sur tout Paris. Un rêve !


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Alleudium
Restaurant

Alleudium

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Dans son Alledium, Keiichi Shinohara semble déclarer un amour immodéré pour les classiques du répertoire traditionnel français. Et notamment pour la langue de veau disparue depuis trop longtemps des cartes parisiennes et qu'il sert à température ambiante accompagnée de légumes taillés en dés et encore croquants, comme d'une vinaigrette au saké. Son autre (petit) bonheur consiste à donner dès que possible une seconde jeunesse à ce répertoire en ajoutant notes ou saveurs empruntées à son Japon natal. La joue de bœuf, il la relève par exemple de miso blanc et d'un mélange à base de citronnelle et gingembre ou les carottes de sumac. Quand au sébaste parfaitement poêlé, il le propose avec un jus de bouillabaisse lié aux algues séchées ou Nori. Rien d'une cuisine fusion comme l'a connue Paris dans les années 2000, mais des compositions qui à chaque fois offrent un supplément de saveurs. Sans oublier ce souci bien en phase avec l'époque de réduire dès que possible l'excès de beurre ou autres matières grasses. Ce chef entouré d'un seul commis derrière ses fourneaux, soigne tout autant la partie sucrée, millefeuille au thé Matcha ou dessert tout au chocolat qui réunit dans un même assiette dacquoise, mousse et sorbet au cacao. Absolument irrésistible ! Cadre un peu tristounet que réchauffe avec beaucoup de bonheur la maîtresse de maison, portugaise d'origine et ancienne restauratrice du quartier de la Bourse.


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Terre
Bistrot

Terre

Un bon bistrot

Il devait ouvrir fin mars, il a du attendre la fin du confinement pour accueillir ses premiers clients. En terrasse dans un premier temps et dans la petite salle qui ouvre sur la cuisine une fois toutes les restrictions levées. Hugo Richier n'a pas perdu son enthousiasme ni son envie de bien faire. Il s'active désormais presque seul entre service et cuisine et met dès que possible à l'honneur les légumes avec, chaque jour, un plat végétarien. Au déjeuner, il a osé réduire la voilure et propose entrée, plat et dessert pour 17 €. De son passage à la Bourse et la Vie auprès de Daniel Rose, il a gardé la recette des poireaux vinaigrette et la mousse au chocolat au café, un modèle du genre. Ce jeune chef bien sous tout rapport ne manque ni de personnalité ni de tour de main. Sa vinaigrette mérite les éloges, confectionnée à base de vinaigre de cidre et de miel avec, à la clé, une association qui fait tilt pour accompagner la salade d'épeautre. Si quelques réglages restent nécessaires comme la légère sur-cuisson de la volaille, on salue la générosité du registre.


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Grivoiserie (La)
Bistrot

Grivoiserie (La)

Un bon bistrot
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Quelques tables seulement pour une salle de la taille d'un timbre poste, ce qui explique aussi pourquoi l'adresse s'appelait auparavant le timbre … Et depuis sa reprise par Thibaut Grimmer et Dimitri Devoise, le nom joue désormais avec chaque nom des deux associés, l'un en cuisine l'autre en salle. Dans cette paisible rue Sainte-Beuve, oliviers et lavande délimitent dès les beaux jours la terrasse qui a rencontré un certain succès dès la fin du confinement, enfin de la joie de vivre ! En fait, ce bistrot joue de son nombre de places limité pour distiller ces attentions qui vont droit au cœur, bichonnant, chouchoutant et régalant ses clients. Dimitri a l'œil sur l'assiette ou le verre de chacun, nous proposant dès notre arrivée une terrine de volaille confectionnée avec les carcasses ou abats de la veille, parfumée à la coriandre et qu'accompagnait une focaccia maison servie tiède. Une façon sympathique d'accueillir comme, pour nous, de parcourir la courte carte qui change quasiment tous les jours. Pourtant seul en cuisine, Thibaut suit parfaitement le rythme et sa cuisine se montre bien de saison, proposant des associations souvent malignes (notre entrée à base de cerise, betterave et hareng) et des cuissons bien menées (attention cependant à un beurre émulsionné un peu trop liquide), et soignant aussi ses desserts, le nôtre se distinguant surtout par sa rafraîchissante glace maison à l'anis. Un coup de cœur bien mérité pour ces deux jeunes associés jusque-là inconnus dans la profession.


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Bistro S
Bistrot

Bistro S

Un très bon bistrot
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"S" comme Spinoza, le nom du patron mais aussi comme Shimpei Oie le chef japonais en cuisine. "S" comme sobre cette salle lumineuse qui rappelle les bistrots d'antan avec un beau zinc et du chêne au sol et pour le mobilier. "S" comme ce souffle de modernité injecté dans un registre de cuisine classique qui s'appuie sur de jolis produits bien choisis. "S" comme Sakura qui parfume ce pavé de thon justement cuit et emmitouflé dans une croûte de sésame noir croustillante. "S" comme suspendu par le temps quand on plonge sa fourchette sans résistance aucune dans la chair d'une poitrine de cochon particulièrement fondante et son jus corsé. "S" comme splendide pour ce paris-brest qui conclut un repas sans soucis et qui s'accompagne tout naturellement de bons vins sans sulfite !


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Basique
Bistrot

Basique

Un bon bistrot

Tout ce qui est petit, est-il vraiment mignon? Dans une salle de quelques mètres carré au parquet en bois et aux murs décorés de carrelages et peints en bleu façon IKB, on déguste des mini-portions. La promesse du lieu - cuisine du monde à partager - s'avère remplie pleinement pour sa première partie. Houmous, linguine, pulled pork, poulet Panko, tartine aux escargots se retrouvent ainsi au choix parmi la vingtaine de propositions. Par contre, les portions relèvent plus de la "tapas" que du plat. Commande passée, tout arrive en même temps sur la table pour répondre à la fin du slogan et ainsi tout partager (même quand on est seul...) dans une ambiance musicale marquée. Mais dans les assiettes on voyage et on s'amuse dans une certaine insouciance. Jamais dans la complexité. Pour le vin, on ne chasse ici que du naturel qui arrive au goulot, avec des références en la matière. 


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Nico
Bistrot

Nico

Un bon bistrot

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Qasti
Bistrot

Qasti

Un très bon bistrot
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On connaît Alan Geaam et son restaurant gastronomique qui aime enrichir son registre de quelques clins d'oeil à ses origines libanaises. Cette nouvelle adresse de ce chef autodidacte lui offre désormais toute latitude pour raconter son histoire (Qasti en libanais) et, sur des bases bien françaises, retravailler les plats de son enfance libanaise. Dans un cadre réussi avec des touches de bleu majorelle et un esprit bistrot assumé, on se régale de ces assiettes multiples et généreuses qui invitent naturellement à la convivialité. 


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Gypse
Bistrot

Gypse

Un bon bistrot

Ouvert en juillet 2019 par Julien Le Cloarec, ancien chef de La Rallonge dans le dix-huitième arrondissement de Paris, Gypse est le restaurant que les bons vivants de Montreuil attendaient. Le cadre, contemporain et chaleureux, associe béton, bois brut et végétaux dans une salle haute de plafond offrant une vue dégagée sur la cuisine et les petites mains qui s'y affairent. Les tables, grandes et espacées, permettent de manger tranquillement sans subir la conversation des voisins, même si l'espace s’avère un tantinet bruyant une fois rempli. La carte des vins, franco-française, est équilibrée et laisse leur place aux vins nature et biodynamiques, sans toutefois les laisser envahir la sélection. La cuisine ne revendique nulle folie créative. Cuissons maîtrisées, jus flatteurs, du croustillant, du moelleux, on est dans la quintessence de la cuisine de bistrot, qui plus est, aussi sérieuse dans le registre sucré que salé. Service souriant et efficace, et succès mérité pour cette adresse qui ne désemplit pas depuis son ouverture.


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Séoul Mama
Restaurant

Séoul Mama

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Bienvenue dans cette cantine coréenne ouverte en septembre 2018 par le chef d’origine indienne Manoj Sharma, ancien du Shirvan Métisse Café d'Akrame Benallal, et par sa femme coréenne Sangmi Lee. La décoration est pensée dans le style années cinquante avec chaises en formica, cassettes, cafetières italiennes. Quant à la courte carte, elle propose des produits ultra frais cuisinés chaque jour dans la petite cuisine derrière le comptoir. En entrée, on recommande vivement d'opter pour les cinq assiettes à déguster façon mezze pour découvrir les saveurs de la maison. Difficile ensuite de faire un choix, car tous les plats proposés témoignent d'un même engagement du chef et d'un même souci de qualité : kimchi ball interprété de façon gourmande avec crevette, riz, mozzarella et une touche de wasabi; mi mandu (dumplings) d’exception car à la pâte réalisée maison et pliée à la main ; dup map aussi généreux que soigné avec ses légumes marinés; ou alléchant curry proposé avec des légumes sautés. Quant aux desserts, ils sont toujours maison et imaginés avec une touche asiatique : matcha ou sakura notamment. Au final, une cuisine fraîche et équilibrée qui assaisonne savamment la cuisine coréenne d’une touche indienne avec, à la clé, des assiettes mordantes et pleines de parfums. Service en salle avenant, on y parle français mais souvent anglais aussi. Petit conseil : pour être totalement dans l’ambiance, il ne faut pas hésiter à demander des baguettes, elles ne sont pas mises d’office sur la table.


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