Grande Ourse (La)
Bistrot

Grande Ourse (La)

Un très bon bistrot

Une minuscule affaire de vingt couverts au look vintage, murs quasiment vides pour certainement mieux mettre en valeur les propositions esthétiques et assiettes toujours élégantes du chef, ancien du Bellecour rue Surcouf, sans oublier la sculpture de la Grande Ourse, "constellation de la grande casserole" et discrète évocation des étoilés où Denis Croset a travaillé.Vif et précis, ce dernier prépare ses plats avec des produits à l'exécution maîtrisée : pommes de terre grenaille idéalement tendres, épices légères qui colorent les sauces dont la confection témoigne de ses expérience dans les grandes maisons. Ici, pas de "cuisson lente" automatique et uniforme mais un solide savoir-faire de cuisinier. Son menu du midi s'affiche bon marché (23 €), en sachant que le prix du verre de vin ne joue pas la marge (à partir de 5,5 €). Chaque jour, sont proposés trois blancs et trois rouges, par exemple un chardonnay Louis Latour IGP Ardèche 2017 (37€ la bouteille), la Fleur de sel Pays d'Oc IGP 2018 (30 €) ou un Languedoc Lascaux Bio 2018 à 28 €. Si la salle et le comptoir évoquent un bistrot, la cuisine de Denis Croset se montre plus élaborée et à l'évidence créative. 

 

 

 


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Galia
Bistrot

Galia

Un très bon bistrot

Dès l'âge de sept ans, le petit Maxim accompagnait sa "mémé Noëlle" dans les grandes propriétés de Sologne où elle cuisinait pour les chasseurs et leurs invités. Le petit garçon de mère française et de père vénézuélien découvre alors sauces et longues cuissons dans les offices des châteaux. De l'autre côté de l'Atlantique, Maruja, la grand-mère paternelle, l'initie aux saveurs d'Amérique du Sud. Une vingtaine d'année plus tard, après sa formation à l'école Ferrandi, Top chef et une expérience chez des étoilés, Maxim ouvre son restaurant en 2015, Galia, en hommage à la Gaule et à sa cuisine. La restauration demeure une affaire familiale car il travaille avec son épouse Marie-Eugénie en salle. Maxim assure seul les 38 couverts et la plonge depuis les derniers évènements, d'où une carte réduite et qui change tous les mois. "Mais demandez le hors-carte, les rognons au café vénézuélien, les calamars laqués à l'orange, la langue façon blanquette..."  Si vous avez le temps, le menu dégustation en six services laisse la part belle à la créativité du chef, qui définit son art comme "une gastronomie française, avec des condiments, des fruits et des agrumes de mon autre pays". Deux constantes: le ceviche et le rhum arrangé avec zestes d'orange et clémentine, cannelle, badiane et graines de coriandre. Et si ce paisible restaurant proche du tramway Didot défend une décoration vite vintage avec papier peint noir et doré, fresque de Pompéi et plante en plastique, les couleurs et les saveurs y sont vigoureuses dans l'assiette, avec des notes sucrées assumées. Une authentique adresse de fusion culturelle et culinaire à découvrir. 


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Augustin
Bistrot

Augustin

Un bon bistrot

Un agréable bistrot, plus proche du resto et qui adopte des allures de brasserie (petit déjeuner de 8 à 11 h, 9€; grignotage de 15 à 18 h, de 12 à 21€). De la lumière au travers des grandes baies vitrées, et pour décor sur des étagères, des assiettes, plats, soupières, saladiers de porcelaine blanche. Pour 39€, une carte menu d’honnête facture avec quelques accents corses, en particulier pour les vins.

 


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Simone
Bistrot

Simone

Un très bon bistrot
♥︎

Ici, on profite aux beaux jours de la grande terrasse qui permet de doubler la capacité et, en hiver, de l'atmosphère reposante avec notes jazzy et superbe photographie de Nina Simone. Depuis sa reprise en 2016 par Mathia di Gino, ce bistrot joue de plats vifs et précis concoctés sous les yeux des clients grâce à la cuisine ouverte sur la salle d'une quinzaine de places, mais aussi de beaux produits de saison se déclinant dans des contrastes terre et mer (haddock / betterave) ou des associations à l'évidence gourmandes (fregola Sarda / chorizo / ossau iraty). On prend également plaisir à parcourir la carte des vins qui souligne malicieusement les quelques références présentes issues de l'agriculture conventionnelle. 


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Comptoir sur mer (Le)
Bistrot

Comptoir sur mer (Le)

Un bon bistrot

Carrelage au sol et sur le murs, une vingtaine de places au bar et sur les deux tables d’hôtes, quelques places encore sur le trottoir. Depuis sa cambuse ouverte surélevée, Olive Davoux (épaulée au service et aux vins par Claire) tient la barre de ce caboulot exclusivement dédié aux poissons, coquillages, crustacés et céphalopodes. En version tapas colorées (c.a.d. portions réduites « à partager »), des produits très frais, scrupuleusement sourcés, taquinés par des agrumes ou quelque touches épicées. Parfois des raretés (foie de lotte). En bande son en sourdine, la playlist perso d’Olive (hip-hop et rap de Hi Tek ou Pete Rock). Le samedi et le dimanche, entre les services, (de 15 h à 19 h 30), dégustation d’huîtres et de coquillages et vente à emporter (sur réservation). Carte des vins  (tendance « nature » mais personnelle, judicieusement expliqués). 

 


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Orillon Bar
Bistrot

Orillon Bar

Un très bon bistrot

A défaut de se lamenter sur l'invasion de la street food et du recul du bistrot de quartier (quoique...), l'Orillon bar, en plein Chinatown bellevillois, valeur sûre, rassure. Troquet d'angle comme il se doit, attaque à 8 heures du mat' et non-stop parfois jusqu'à point d'heure (légalement, deux heures du mat'). Tout y est, croissant, jambon-beurre, planches charcut'-fromentons, l'Equipe et Libé à dispo, etc. Manquent juste la piste de 421 sur le zinc-comptoir mouluré mais pas l'envie de prendre racine, d'interneter, de partager un godet, et la mauvaise blague serait de vous faire dégager parce que vous voulez y faire souche. Aucun risque avec la nouvelle équipe qui, après une décennie sous la houlette de Thomas Chevrier au service de cette cambuse amicale, vient de prendre le relais, ne changeant rien à une formule qui gagne, surtout au déjeuner-semaine. Au sein d'une petite salle (désormais ripolinée de blanc) où on partage tables, conversations, verres de contact et plus si affinités, l'ardoise du jour se décline façon menu ouvrier (22 euros) et taquine même le produit noble avec talent (ce jour-là, rognon de veau et thon cru mariné). À tel point qu'on se demande même pourquoi on devrait se coltiner courses et fourneau, quand on vous livre sur un plateau une vraie cuisine, habile et phosphorée, qui certes reste un peu modeste en quantité, mais réjouit les cœurs. Au dîner, on change de braquet, avec poitrine de cochon fumé et compote de pommes aux noisettes, ragoût d'agneau, risotto d'épeautre et crème de champignons... (assiettes de 8 à 30 euros pour une pièce de viande à partager) et toujours dans cette atmosphère à la sans-façon.Gilles Dupuis


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Bistrot Paul Bert
Bistrot

Bistrot Paul Bert

Un très bon bistrot

C'est une institution où, quand ils ne sont pas eux-mêmes au piano, les collègues chefs aiment se retrouver, dans cette ambiance de bistrot rétro animée avec plusieurs salles en parallèle toujours bondées, au service virevoltant. Belle cuisine traditionnelle jamais prise en défaut, rehaussée de touches originales, portions généreuses, cuissons parfaitement maîtrisées, formule déjeuner très avantageuse, clientèle aux anges… et carte de vins étourdissante.


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Zygomates (Les)
Bistrot

Zygomates (Les)

Un bon bistrot

Les Zygomates campent aux antipodes des modes éphémères : c’est un restaurant de quartier, situé dans une rue tranquille de l'arrondissement, fréquenté par une clientèle d’habitués. Le décor, cynégétique, se singularise par une impressionnante collection de réveil-matin (plus de 300 !) répartis entre les deux petites salles à manger. La cuisine du chef, Christophe Baron, est à l’image du lieu et du décor. Point de fantaisies moléculaires, mais des plats classiques et copieux, à base de produits frais.  Des exemples ? Tartare d’avocat aux écrevisses et huile de basilic, filet de bar à la crème de saumon fumé maison et, en saison de chasse, le col vert en deux façons ou le lièvre à la royale. Efficace et sans chichi. Bonne sélection de vins abordables aux alentours de 35 - 50 €.

 


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Ébauchoir (L')
Bistrot

Ébauchoir (L')

Un bon bistrot

Une institution qui colle parfaitement à l'histoire du quartier et de ses artisans qui avaient ici leur rond de serviette. L'adresse restée dans son jus, vite animée et bruyante, garde son empreinte bohème avec un menu au déjeuner plus qu'accessible et une carte certes plus ambitieuse le soir. La cuisine sait parfaitement faire le grand écart entre harengs marinés maison ou foie gras au melon et safran, rognon de veau ou Saint-Jacques poêlées. En gardant ses repères avec un gâteau de riz grand-mère qui reste irrésistible et indétronnable. Cave impressionnante aux nombreuses références et intelligente au choix important de vins au verre. 

 


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Villaret (Le)
Bistrot

Villaret (Le)

Un des meilleurs bistrots de la ville

Pour y être fidèles depuis de nombreuses années, nous vous confesserons que nous n'avons jamais pris en défaut cette adresse en presque trente ans d'existence. Une rare pépite donc qui, dans un décor de bois blonds et de pierres apparentes, est menée par Olivier Gaslin, sachant décliner une partition néo-bourgeoise, et parfois canaille (son fromage de tête est exemplaire), fortement appuyée sur une indéniable qualité de produits, toujours en phase avec les saisons (ne pas manquer ici celle du gibier). S'y ajoutent une précision sans faille dans les assaisonnements ou les saveurs, la mise en œuvre judicieuse des légumes et le raffinement indéniable des compositions qui va se nicher jusque dans les glaces et sorbets maison. En prime, une cave orgasmique de près de mille références qui vous laissera baba!


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