Avant-comptoir de la terre (L')
Bistrot

Avant-comptoir de la terre (L')

Un très bon bistrot
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Au départ, ce troquet s’appelait simplement l’Avant-Comptoir, et servait à calmer la faim montante des clients en quête d’une table au très couru Comptoir du Relais. Devant le succès de ses assiettes à partager avec un verre de vin bien choisi, Yves Camdeborde a multiplié la formule - trois adresses du genre désormais dans le quartier - et rebaptisé le spot initial en Avant-Comptoir de la terre. Et pour cause, 80 % des produits qui composent les assiettes proposées ont des saveurs bien terriennes - le cochon occupe notamment une place de choix . Mais la formule n’a pas changé : aucune réservation possible pour trouver une place - un tabouret - au comptoir de ce local tout en longueur. Une chance, l'affaire est ouverte en continu. Du plafond pendent les classiques de la maison, entre tapas et petits plats typés sud-ouest, tandis qu’une ardoise affiche les suggestions du jour. Attention à ne pas trop se gaver de l’excellent pain de Thierry Breton et du non moins savoureux beurre Bordier dont une motte trône en libre service sur le zinc. Au risque évidemment de ne pas pouvoir faire le tour de la soixantaine d’assiettes proposées.


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Avant-Comptoir de la Mer (L')
Bistrot

Avant-Comptoir de la Mer (L')

Un bon bistrot

Dans les trois Avant-Comptoir d'Yves Camdeborde, dont celui-ci 100 % marin, c'est toujours la même histoire : une quarantaine de propositions suspendues au plafond et présentées sur les ardoises du jour qui laissent à l'évidence le choix et qui peuvent devenir un peu prise de tête! Mais cette prodigalité de choix est bien le marqueur de ce chef hyper-actif et inventif qui accueille d'emblée avec une belle motte de beurre de Normandie posée sur la comptoir et dont on se sert à volonté. Dans l'ensemble notre croisière tapas de la mer s'est bien déroulée, malgré deux écueils: une morue qui n'en était pas (un simple cabillaud salé) et une facturation démente pour un verre de vin de pays du Vaucluse à 11,50 € le verre. 


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Cherche Midi (Le)
Restaurant

Cherche Midi (Le)

Les pâtes fraîches du jour (sardines, champignons, ricotta et même truffes le jour de notre passage) s’affichent avantageusement en première page de la carte. Elles participent au succès de cet étonnant et éternel bistrot "parisiano-italien" avec ses nappes à carreaux et banquettes. Cette adresse chic proche du Bon Marché et du Lutetia vit aussi de l’effervescence des heureux élus, parfois célèbres (Kenzo Takada ce jour-là) qui ont réussi à décrocher une table. L’efficacité du service ne devrait cependant pas empiéter sur le soin apporté aux assiettes qui mériteraient un peu plus d’attention.

 


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René (Chez)
Bistrot

René (Chez)

Un très bon bistrot

 

Un charme intact et préservé, les deux salles claires encadrant le bar, les murs couverts d’affiches de galeristes, les tables nappées et immaculées et le service old fashion (long tablier blanc, gilet noir, chemise blanche, cravate ou nœud pap’) et fun (capable de revivre un match de foot tout en assurant un service impec’). Outre le semainier (pot au feu le jeudi, quenelle lyonnaise le vendredi…), la carte, immuable, déroule les classiques de brasserie. Céleri rémoulade exemplaire car confectionné au dernier moment et à la vinaigrette bien moutardée, os à moelle grillé de plus en plus rare à Paris, saucisson de Lyon pistaché de chez Sibilia, rognon de veau entier, les assiettes arrivent particulièrement copieuses. Grand choix de fromages bien affinés. Un des derniers bistrots où les tarifs comportent encore des centimes, la carte des vins bien pourvue reste accessible avec nombre de bouteilles en dessous de 30 euros. Pierre-Yves Chupin

 


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Ferrandaise (La)
Bistrot

Ferrandaise (La)

Un bon bistrot

La Ferrandaise? Une race bovine (viande et lait), originaire de chez les Arvernes (étymologie, Clermont-Ferrand), qui a failli disparaître et est en timide résurrection. D'où cette enseigne CQFD qui s'y consacre sous forme de veau, uniquement en fin de printemps et début d'été. Mais le patron, viandard et « tripard » bon teint, ne le passe pas à la trappe hors saison, le proposant en morceaux choisis (ris, foie, rognon, tête...), quand il ne biaise pas avec du bœuf limousin bio (côte, entrecôte, filet), élevé en ... Normandie. Chacun y retrouvera ses petits dans cette salle tout en longueur, historiquement poutrée, pierrée (avec superbe salle voûtée en sous-sol) et photogénique en diable  (vaste polychrome où figure la ferrandaise sur arrière-plan de volcans). De quoi satisfaire un étonnant aéropage d'universitaires ravis d'y fourchetter au déjeuner et d'y échanger en polyglottes avertis, façon vernaculaire Erasmus. Pittoresque... L'assiette y reste une affaire sérieuse, généreuse (notre blanquette servie en cocotte Le Creuset, la profiterole) et même parfois extrêmement percutante comme cette délectable terrine du patron, travaillée au couteau avec de vrais morceaux. Sans omettre que la fouchtrattitude n'est ici jamais loin, sous forme d'un florilège de charcuteries des fermes auvergnates à partager en avant-propos. Gilles Dupuis.


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Moulin À Vent (Au)
Bistrot

Moulin À Vent (Au)

Un très bon bistrot

Eh, eh, poussez l'huis du Moulin à Vent et vous en resterez comme deux ronds de flan: zinc martelé (sens propre et figuré, le pauvre a du en voir...), portes de frigo en bois, dessertes hors d'âge, carrelage moucheté, miroirs biseautés, banquettes en moleskine courant sur toute la salle, réclames en V.O. ou en repros aux murs, "cadavres" alignés comme à la parade. Un bistrot qui a vécu, quasi-octogénaire dans son jus 1946, dont l'enseigne cru du beaujolais, rappelle qu'il se trouvait juste en face de la défunte Halle au Vins. Manquent simplement Maigret ou Gabin, au choix. En hommage à ce monument historique du bistrot et à la pérennité de la maison, les nouveaux proprios (millésimés 2019), bien et sympas dans leurs baskets, n'ont rien changé de la carte: gratinée aux oignons, os à moëlle, escargots, désuètes carottes et betteraves râpées (comme les pruneaux d'Agen à l'armagnac et même un calvados Lebey, sic!). Et en vedettes, le chateaubriand grillé (filet de bœuf de Salers) sauce béarnaise, et les immanquables cuisses de grenouille fraîches qu'on accompagne de pommes sautées à l'ail, lequel n'est pas mégoté puisqu'il embaume la totalité de la salle! De leur côté, l'œuf bio mayo maison, cuit au chrono, fait honneur à notre ASOM (Association de Sauvegarde de l'Œuf Mayonnaise) jusqu'à remporter cette année le Championnat du monde de l'œuf mayo, le navarin d'agneau pommes vapeur déborde de générosité et l'on s'achève en toute volupté à la profiterole géante sauce chocolat.

 


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Rôtisserie d'Argent (La)
Bistrot

Rôtisserie d'Argent (La)

Un très bon bistrot

La Tour d'argent fait face à ses annexes de l'autre côté de la rue, la boulangerie et la rôtisserie qui joue dans la catégorie bistrot chic aux allures de bouchon lyonnais. Placés autour de nappes vichy, les convives sont accueillis par un service qui a appris les bonnes manières. Les clins d'oeil à l'illustre maison ne manquent pas, les photos du gotha qui y a défilé depuis des décennies participent au décor et rappellent un temps qui n'est plus. La carte évolue peu d'année en année, les visiteurs aiment y retrouver une cuisine bourgeoise, classique, servie en quantité bienveillante. A côté de quelques incontournables comme les quenelles André Terrail qui peuvent êtres servies en demi-portions ou l'œuf mayonnaise élu champion du monde par l'ASOM chère à Claude Lebey et à Pierre-Yves Chupin, la rôtisserie parfaitement mise en scène permet au chef d'afficher un indéniable savoir-faire dans la préparation et cuisson des volailles, pièces de bœuf ou gibiers en saison. À signaler également, la purée évidemment maison et que nous tenons pour l'une des meilleures de Paris et les frites allumettes croustillantes et vite irrésistibles. La fin de repas ne déçoit surtout pas avec les pâtisseries de la boulangerie de la Tour proposées sur un plateau, classiques mais terriblement tentatrices : notre éclair au chocolat était réalisé dans les règles de l'art. La clientèle mixe gens du quartier et touristes qui trouvent ici l'image d'un Paris traditionnel. Et, depuis cette année, saluons l'heureuse initiative de proposer une double sélection de vins : d'un côté les appellations prestigieuses avec des trésors venus en direct de la cave de la grande maison et, d'un autre côté, celles peut-être plus convenues mais somme toute recommandables pour un quotidien heureux. 

 

 


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Verre À pied (Le)
Bistrot

Verre À pied (Le)

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On vous parle d’un temps que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître. Sur son vélo, Mouna Aguigui, sa barbe et ses clochettes, traversaient le Quartier Latin en lançant des slogans écolos & Peace and Love, avec quelques années d’avance sur les pavés. Lui, les cloches de la Mouf’ (qu’on n’appelait pas encore sdf) et les étudiants se retrouvaient ici, dans le tabac de Madame Paulette. À mille lieues du Paris de carton pâte de la Mère Poulain, le Verre résiste à l’engluement touristique de la Mouf’. Il y a toujours les photos, peintures et dessins d’habitués plus ou moins anonymes, les glaces au mercure patinées, Le Monde et Le Parisien à dispo, le bar pour se jeter un p’tit blanc ou un noir; on a juste rafraîchi les peintures. Au déjeuner, Henrika propose quelques plats honnêtement exécutés, mais le vrai plaisir est d’écouter les brèves de comptoir. Excellentes tartes.


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Petit Pontoise (Le)
Bistrot

Petit Pontoise (Le)

Un bon bistrot

Grandes baies vitrées, miroirs, ardoises couvrant les murs, trompe-l’oeil peints de livres gourmands (Gargantua, Alexandre Dumas, Alibab): hors la musique électro (Ofenbach vs Nick Waterhouse) qui sortait au hasard de la playlist ce jour là, tout confirme que cette adresse historique ne s’est jamais fait lifter par une agence d’architecture intérieure. Pas plus que la cuisine par un coach de tendances. On retrouvera donc avec plaisir escargots, ravioles, terrine, charolais maturé quatre semaines, rognon, foie, confit, grenouilles, Tatin et Bourdaloue. En plus, la cuisine est bien troussée et le service sympathique. Possibilité de faire un repas végétarien. 

 


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Papilles (Les)
Bistrot

Papilles (Les)

Un très bon bistrot

Avec ses Papilles affutées depuis quinze ans, Bernard Bluy peut passer pour le papy des épiceries/caves à manger. Mur de bouteilles bien alignées sur les étagères, beau zinc, chouette mosaïque géométrique multicolore au sol, verre gravé et boiseries, mobilier de bois et chaises cloutées, serviettes dans leurs ronds. Outre la carte canaille, des menus du jour copieux sont servis dans des plats en cuivre. Côté liquides, on pioche dans les étagères (droit de bouchon 7€) mais seulement deux vins au verre. Service attentif et souriant.


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