Petit Pontoise (Le)
Bistrot

Petit Pontoise (Le)

Un bon bistrot

Grandes baies vitrées, miroirs, ardoises couvrant les murs, trompe-l’oeil peints de livres gourmands (Gargantua, Alexandre Dumas, Alibab): hors la musique électro (Ofenbach vs Nick Waterhouse) qui sortait au hasard de la playlist ce jour là, tout confirme que cette adresse historique ne s’est jamais fait lifter par une agence d’architecture intérieure. Pas plus que la cuisine par un coach de tendances. On retrouvera donc avec plaisir escargots, ravioles, terrine, charolais maturé quatre semaines, rognon, foie, confit, grenouilles, Tatin et Bourdaloue. En plus, la cuisine est bien troussée et le service sympathique. Possibilité de faire un repas végétarien. 

 


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Papilles (Les)
Bistrot

Papilles (Les)

Un très bon bistrot

Avec ses Papilles affutées depuis quinze ans, Bernard Bluy peut passer pour le papy des épiceries/caves à manger. Mur de bouteilles bien alignées sur les étagères, beau zinc, chouette mosaïque géométrique multicolore au sol, verre gravé et boiseries, mobilier de bois et chaises cloutées, serviettes dans leurs ronds. Outre la carte canaille, des menus du jour copieux sont servis dans des plats en cuivre. Côté liquides, on pioche dans les étagères (droit de bouchon 7€) mais seulement deux vins au verre. Service attentif et souriant.


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Agrume (L')
Bistrot

Agrume (L')

Un bon bistrot

Dans cette ancienne « rue d’enfer », en bordure du boulevard Saint-Marcel, ce restaurant joue l’air du temps et propose un menu pour le déjeuner qui varie tous les jours et un menu dégustation pour le soir, uniquement lisibles sur tablette électronique. Vingt-deux couverts et quatre au comptoir donnant directement sur le piano du chef. Dans cette intimité qui compose avec de hauts miroirs et des silhouettes colorées peintes sur les tableaux contemporains qui décorent le caboulot, les compositions du chef misent sur la simplicité et le végétal. On lui reprochera une cuisine un peu trop salée mais on saluera ses assiettes copieuses et savamment équilibrées. Ne soyez pas trop pressé : privilégiez les duos car les tables sont très rapprochées et les bandes d’amis trop bruyants ne sont pas les bienvenues.

 


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Petit Célestin (Le)
Bistrot

Petit Célestin (Le)

Un bon bistrot

« Un petit coup d’chablis », « le vin de Marsala », « pendant les vendanges », « la dernière bouteille »… Les partitions de vieilles chansons à boire ornent toujours les murs, au milieu des photos, de ce vieux bistro historique (carrelage mosaïque, tables et banquettes rouges, serviettes à carreaux, chaises cloutées, beau bar, grande terrasse). Yanice Mimoun envoie des classiques bistrotiers (queue de bœuf, rognon, onglet) ou modernisés (ceviche, burrata, carpaccio, cheeseburger). On aimerait qu’un défaut de cuisson (rognon demandé rosé mais servi trop cuit et sec) ne soit qu’accidentel. Hors la formule du déjeuner, les prix de la carte grimpent très vite. Fromages bien affinés, bon choix de vins (mais seulement deux vins au verre et chers, 9€).

 


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Bourguignon du Marais (Au)
Bistrot

Bourguignon du Marais (Au)

La grande terrasse, les propositions du déjeuner et le service non-stop restent les atouts majeurs pour cette honnête brasserie qui garde quelques plats tradis et passe-partout pour justifier son enseigne (escargots, persillé, bœuf bourguignon) mais propose des tomates en mai… Excellentes frites dorées et croustillantes. Carte de vins bourguignons privilégiant les étiquettes réputées (pas de millésime indiqué pour les plus courants et bouteilles non présentées pour les commandes en verre ou en pot).


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Benoit
Bistrot

Benoit

Un très bon bistrot

Le décor de bistrot ancien typique (sur deux niveaux), les plats classiques bien réalisés (surtout les viandes, à la cuisson mieux maîtrisée que les poissons), le service efficacement fonctionnel assurent un remplissage constant, par une clientèle souvent étrangère (le personnel allant jusqu'à s'adresser à notre table en anglais). La formule du déjeuner est avantageuse, car les prix s'envolent vite à la carte.


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Prés (Aux)
Bistrot

Prés (Aux)

Un très bon bistrot

Année après année, Cyril Lignac démontre qu'avant d'être un homme de télévision, il est un cuisinier. Et même un très bon cuisinier. Lors de ce déjeuner pris par une chaude journée de juillet, nous avons été séduits de bout en bout par la fraîcheur et la précision horlogère des assiettes qui nous ont été servies. À la carte, un large choix de mets aux accents sagement exotiques que seuls peuvent proposer sans risque les chefs qui maîtrisent leurs classiques. Chaque plat est relevé d'une épice judicieusement choisie pour surprendre mais surtout pour mettre en valeur les autres ingrédients sans en masquer la saveur originelle. Les dressages sont millimétrés, presque cathodiques. Décor volontairement désuet à la mode new-yorkaise pour créer un sentiment de confort et personnel aux petits soins. 


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Fish La Boissonnerie
Bistrot

Fish La Boissonnerie

Un très bon bistrot

Pardonnons le service, juvénile et totalement débordé, pour ne retenir que l'inventivité d'une cuisine qui ose le tartare de veau, met le lapin à l'honneur, ne se moque pas de la seiche et rehausse le tout d'épices bien choisies et de zestes bien mesurés. Les assiettes sont généreuses, ce qui ne gâte rien. La "wine list", inspiré par le caviste anglophone de La Dernière goutte, propose la déclinaison classique des vins nature, mais aussi quelques flacons à se pâmer. Bref, il manque peu de chose pour faire de cette institution germanopratine une valeur parfaitement sûre.


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Comptoir du Relais (Le)
Bistrot

Comptoir du Relais (Le)

Un des meilleurs bistrots de la ville
♥︎

Comme pour une Aïda à Bayreuth ou un Bourgeois Gentilhomme à la Comédie française, un dîner chez Camdeborde se prévoit des mois à l’avance. A moins que l’on soit né sous une bonne étoile et que l’on compte sur un désistement de dernière minute. Le jeu en vaut la chandelle, car l’inventeur de la bistronomie garde de ses débuts une saine addiction à l’enchantement du client. Le menu-dégustation, forcément directif et aléatoire, atteste d’une connaissance large du patrimoine agricole français et d’une maîtrise pointue des techniques culinaires, inculquées dans les grandes maisons - avec en prime un plateau de fromages de compétition, oublié sur la table. Le chef, ayant toutefois l’esprit partageur et le sens des affaires, n’a pas voulu se contenter de cette offre élitiste, réservée aux dîneurs prévoyant à la bourse pleine. À tous, à toute heure, et pour toutes les bourses, il sert une carte d’une plaisante variété, complétée par quelques plats du jour toujours tentants. Apaisé par un service d’une gentillesse confondante, il est ainsi permis de taper dans la terrine maison, de se taper un os à moelle et de taper aussi la causette avec les tables voisines généralement sympa. Le pain est exquis, les serviettes bien repassées et la terrasse, avec ou sans plaid, est un spot agréable pour voir et être vu. Bis, bis, bis, hourra !


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Anicia
Bistrot

Anicia

Un des meilleurs bistrots de la ville

François Gagnaire, à ne pas confondre avec Pierre, a fait de son Anicia l'un des bistrots les plus engagés de Paris. Dans ce souci du détail permanent, mais aussi dans la place accordée aux légumes (menu tout végétal de l’entrée au dessert) comme à ses origines auvergnates (salaisons d’Auvergne, tarte à la lentille du Puy et produits régionaux à emporter). 

 

 


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