Astair
Restaurant

Astair

Jolie performance que de lancer une table des plus honorables dans un passage pourtant déjà riche en établissements de belle facture (La Table du 53, Caffè Stern, Racines...) . Visiblement soucieuse de concilier tradition et modernité, cette néo-brasserie dévoile un cadre aussi contemporain que chaleureux, prompt à séduire les cols blancs du quartier comme les touristes de passage, nombreux ce jour-là : plafond en liège, bar à cocktails circulaire, banquettes bordeaux, tables blanches... La grande feuille A3 faisant office de carte promet, elle, une partition plus classique, supervisée par le chef triplement étoilé Gilles Goujon. Tous les standards répondent présent et avec la manière. En témoignent les huîtres, cuisses de grenouilles et autres escargots, préludes à des plats souvent carnés : tartare de bœuf fumé, blanquette de veau, foie de veau déglacé au vinaigre, sans oublier l'inévitable boudin noir de Christian Parra et les grillades. Les desserts - fondant au chocolat, baba au rhum... - sont à l'avenant. On lève le pouce pour l'impeccable menu déjeuner (entrée-plat-dessert à 25 €), même s'il faudra faire preuve de mansuétude à l'égard du service, d'une célérité à toute épreuve certes, mais incapable d'apporter la moindre précision quant aux plats et vins servis ce jour-là.


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Ascension (L')
Bistrot

Ascension (L')

Un très bon bistrot

Ancien compagnon de route de Yannick Alleno, Amar Chalal a ensuite pris la route pour explorer le monde pendant quatorze mois, avant de s’installer à son compte il y a un peu plus d’un an. Grande salle sous haut plafond, larges baies vitrées, moellons, tables de bois, chaises vert bouteille, banquettes de velours, grand planisphère stylisé au mur et photos de la découvertes des marchés du monde par le chef, cuisine ouverte. Si les propositions du déjeuner, prises d’assaut à 13 h quand tous les bureaucrates du quartier cherchent pitance, donnent un petit aperçu du talent du chef (en particulier pour la cuisson du poisson) c’est dans la carte qu’il faut piocher pour apprécier la discrète empreinte des épices, le goût pour les jus, les sauces et les agrumes. Carte des vins classés par prix ascendant (donc mélangeant les appellations) avec un choix classique pertinent, cherchant à proposer, dans des maisons réputées, des vins moins connus (Fumé de Pouilly 2015 de Didier Dagueneau). Service rapide et sympathique.

 

 

 


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Fleur de Sel
Bistrot

Fleur de Sel

Un bon bistrot

Dans ce quartier calme de La Garenne-Colombes, le chef Benoît Laval, jadis aux fourneaux de Dessirier et de Jarasse, a repris ce Fleur de Sel secondé par Emmanuel Verbruggen. Depuis la cuisine ouverte sur la salle, les deux chefs préparent des plats sur des bases traditionnelles avec ce "twist" qui fait la différence. La carte change tous les six mois. Sympathique carte des vins privilégiant Bordeaux et la Bourgogne.

 

 


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Mathusalem (Le)
Bistrot

Mathusalem (Le)

Un bon bistrot

Bistrot bien dans son jus, plafonniers ou lampes façon Galet, nappes à carreaux rouges, comptoir et ardoise du jour. Les assiettes jouent les saisons comme aussi les envies du moment, makis de légumes, ceviche de poissons ou hamburger pommes et foie gras poêlé pour un registre plus contemporain. L'adresse vaut aussi pour sa cave, à l'évidence bien pensée par Rémy Bain avec plus d'une centaine de références à des tarifs restés raisonnables. 


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Biscotte
Bistrot

Biscotte

Un très bon bistrot

Table bien nommée, la biscotte fait ici l'amuse-bouche, accompagnée d'un houmous au thé matcha rafraîchissant. Maximilien Jancourt, au parcours plus que sérieux (l'Arpège, Lasserre, le George V et le Bristol) sait donner à la suite du repas une tournure nettement moins anecdotique. Ses assiettes au dressage méticuleux marquent des points : saumon fumé maison ou jus gras digne d'une grande table pour relever l'escalopine de veau à la juste cuisson. Quand arrive le dessert, Pauline Moreau prend la relève et impressionne par sa maîtrise et sa créativité (bases apprises de son côté chez Pierre Hermé ou Lasserre, au Bristol, à la Réserve ou au Peninsula) avec, notamment, un jeu de notes délicates et parfumées autour de la pêche blanche. Rappelons que Pauline et Maximilien sont tous deux âgés d’à peine 30 ans et qu'ils avaient été sélectionnés en 2019 pour le Prix METRO Lebey de la 1ère Installation. À l'évidence, ils méritent un coup de cœur. 


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Korus
Bistrot

Korus

Un très bon bistrot

Korus, anciennement baptisé Iratze jusqu’au départ en 2018 du précédent chef d’origine basque, accueille les convives dans une salle moderne et agréablement décorée, façon loft new-yorkais, aux murs de briques nues et au plancher de bois brut. Un large comptoir d’angle permet la dégustation de petites assiettes et grignotages. Une vraie table d’hôtes réjouira les amateurs de convivialité. Deux menus en plusieurs services facilitent la découverte de plats inventifs, mais sans maniérisme excessif. Les produits sont sélectionnés sur la base de critères de qualité bien sûr, en privilégiant comme il se doit dans cet arrondissement circuits courts, biodynamie ou permaculture. Un nouveau chef vient d'arriver, ancien de Sola. Roberto Valladares délivre des assiettes originales, en format réduit, mais savamment dressées et goûteuses à souhait. Cave maline à base de découvertes hors des sentiers rebattus. Service un peu froid et modalités de réservation perfectibles.


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Petit Panisse (Au)
Bistrot

Petit Panisse (Au)

Un bon bistrot

Il n'aura pas fallu longtemps pour que ce jeune bristrot soit squatté par une clientèle d'habitués du matin au soir. Avec une déco rétro - vieux carrelage au sol, escalier branlant en colimaçon, enseignes d'époque, moulures au plafond et murs grattés avec effet brut - l'atmosphère y est chaleureuse. Pourtant dans l'assiette, rien de vieux ni de conventionnel. Le chef travaille des beaux produits en osant des associations étonnantes : langue de bœuf et hareng fumé, rognons et gingembre ou encore queue de lotte sauce au vin rouge et fraises. Ça remue dans l'assiette comme également dans la salle où le service sympathique et agréable brille par sa diligence. Belle sélection de vins au verre où la nature tient le haut du pavé. Excellent pain de campagne de la boulangerie du quartier.


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Marius (Chez)
Bistrot

Marius (Chez)

Un bon bistrot
♥︎

Sur la carte de visite, le dessin d’une vierge miraculeuse tenant deux bouteilles de vin, un titre « Artillerie Lourdes » et la mention « ici le vin fait des miracles »: autant dire que ce Marius aime faire le mariolle dans son osteria. Installé au flanc du marché couvert Saint-Quentin, à la place de l’ancien Enchotte, il a construit un faux vrai décor de bistrot ancien (les grands miroirs au mercure), gardé quelques éléments tombés d’un vide-grenier (la tête de sanglier naturalisée) et magnifié son choix de vins (la « carte », faite de plaquettes amovibles au lettrage graphique, couvre tout un mur). Au déjeuner, des propositions simples, un choix réduit, des prix « miraculeux »; le soir, une ardoise affirmant son goût pour les abats et la cuisine italienne.


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Hugo & Co
Bistrot

Hugo & Co

Un très bon bistrot

Décontraction oui, désinvolture non. Le succès n’est pas monté à la tête de Tomy Gousset, qui impulse dans cette annexe de son restaurant amiral une tension bienvenue dans les plats, tout en gardant à l’esprit qu’un repas reste avant tout une fête. Si l’intitulé des plats peut sembler complexe, c’est pour mieux piquer la curiosité. En déposant l’assiette, les serveurs donnent l’agréable impression de présenter une invention digne de la foire de Paris, un truc vraiment génial qui peut changer la vie. Le plus drôle, c’est qu’ils n’ont pas tort : même la salade quinoa semble intelligente. Une élégance naturelle, renforcée par une décoration simple et du meilleur goût, et un bon esprit, incitent à revenir pour goûter à tous les plats, puis à la nouvelle carte qui change avec les saisons.


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Restaurant Baan Nat
Restaurant

Restaurant Baan Nat

♥︎

Oth Sombath accompagné de sa ravissante et souriante épouse Nath officie désormais à proximité de la porte d'Orléans dans un décor contemporain, reposant et accueillant. On retrouve l'âme du chef à travers ses saveurs sucré salé et à la justesse dans le maniement d'épices qui ne dénaturent jamais le produit. Les assiettes arrivent toutes soignées dans leur présentation, la plupart ressemblant à la palette du peintre avec les purées multicolores qui sont la signature d'Oth. À ne pas manquer, les nems au chocolat qui ont contribué à sa réputation mais aussi les Tako crème de coco à la châtaigne d'eau. Carte des vins de qualité avec des prix plutôt sages. Formule ou menu du déjeuner au tarif imbattable.

 

 

 


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