Maison Bréguet
Restaurant

Maison Bréguet

L'hôtel 5 étoiles Maison Bréguet abrite un restaurant qui ne manque pas de panache : déco sophistiquée signée Juan Alvarez, grande verrière et baies vitrées donnant sur le patio végétalisé. Une élégance décontractée, à l'image des mets proposés. Ça touche dans le mille, pour un rapport qualité-prix rare dans le quartier de Bastille.

 


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Kura Restaurant
Restaurant

Kura Restaurant

Malgré un accueil aussi frais que la température était élevée en ce jour de juillet lors de notre passage, cet authentique restaurant japonais garantit une qualité irréprochable à ses sushis, chirashis et autres makis. Pour les escorter, large choix de sakés hautement recommandables contrairement à la carte des vins au verre, souvent chère et limitée dans ses propositions.​ Emballottés dans un menu déjeuner nettement plus accessible qu'au dîner, les sushis, fondants et savoureux, sont préparés avec du riz servi à la température idéale : dommage toutefois de n'annoncer ni le contenu de l'assiette ni la provenance des poissons. Kura est peut-être plus à l'aise sur son format gastronomique du soir ?


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Kalypso Comptoir marin
Bistrot

Kalypso Comptoir marin

Kalypso (en réalité avec un C), nymphe tombée amoureuse d'Ulysse, le retint sept ans dans ses filets, nous narre l'Odyssée. Du coup, l'enseigne colle parfaitement au concept marin du lieu, aux coloris pimpants et à la cuisine-comptoir ouverte où s'affaire le personnel. Effectivement, le rayon iode est pétulant, grâce à l'imagination d'un jeune chef passé par le Chateaubriand, usant du cru (ceviche, sashimi, tartare..), du-mi-cuit (tataki) et du cuit (grondin, Saint-Jacques...) et surtout d'une impressionnante palette de fruits, épices, légumes, et plus particulièrement d'empreintes asiates (kalamansi, saté, soba...). Très plaisant et fait maison jusqu'au bout (bulots cuits sur place, soupe de poissons, taramas...). Il manque cependant un poil de relief dans la carte de vins.


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TERRA
Restaurant

TERRA

Passé la porte discrète, et arpenté un long couloir, la découverte de la salle a de quoi impressionner : immense verrière, ambiance végétalisée, mur de bouteilles et cuisine ouverte. L'endroit a tout de la niche cachée propice aux confidences si l'on excepte la musique disco. Le menu est un concept à lui tout seul puisque tous les plats sont "pour 2". Cependant, si c'est le partage que l'on veut privilégier ici, la quasi-totalité de l'offre est proposée en demi-portion, ruinant ainsi l'intention première. Dans les assiettes, quelques dressages spectaculaires comme pour le tartare de bœuf charolais ou les cannelloni avocat/tourteau, et des saveurs vite consensuelles. Très complète carte des vins.

 

 


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Café laï'Tcha
Bistrot

Café laï'Tcha

Un bon bistrot

Dernière adresse lancée par Adeline Grattard, chef du remarquable Yam’Tcha, ce Café réjouira les amateurs de cuisine sophistiquée dans une ambiance décontractée. On aura le choix entre s’attabler en terrasse face à la superbe église Saint-Eustache, dans la salle tout en longueur ou encore en mezzanine pour prendre de la hauteur. L’adresse se révèle même idéale pour le mangeur esseulé qui peut s’installer au comptoir ou face au grand mur. L’assiette exhale ses senteurs et saveurs asiatiques, sous l’heureuse influence du mari chinois d’Adeline. Tous les plats sont concoctés à base d’excellents produits (comme ce doux agneau de lait des Pyrénées), savamment travaillés et relevés d’épices diverses. Mention spéciale pour les préparations issues de l’empire du milieu (nems, nouilles jaunes ou encore riz gluant), joliment revisitées par une cheffe exigeante et créative. Service sympathique, mais approximatif et totalement dépassé ce jour-là. Carte de vins courte, mais maline, et surtout joli choix de thés de Chine sélectionnés par le mari, grand spécialiste en la matière.


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Oxte
Restaurant

Oxte

Un bon restaurant

La rue Troyon est intimement liée au chef Guy Savoy qui y a passé plusieurs décennies avant de partir à la Monnaie de Paris, quai de Conti. Pour autant, cette petite artère en sens unique n'a rien perdu de son attrait gastronomique depuis l'arrivée du chef Enrique Casarrubias, ancien lieutenant d'Akrame à l'époque de la rue Lauriston. Aujourd'hui, il vole de ses propres ailes pour convertir nos palais à une cuisine franco-mexicaine aux intitulés qui nécessitent parfois quelques explications que savent d'ailleurs apporter un personnel de salle courtois. Ne cherchez pas une quelconque définition pour Oxte : il s'agit seulement de la contraction des deux premiers lettres de chaque village d'où sont originaires ses parents. Par sa double culture, Enrique picore dans le patrimoine français (lieu, cochon, veau, lotte, artichaut, homard, boudin...) et vient y mêler avec brio les épices, les plantes, les produits (maïs, avocat...), les techniques de cuisson ou les sauces et les marinades de ses origines. L'ensemble se montre définitivement convaincant, coloré, parfumé. Certes un tel registre complique la tâche du sommelier mais ce dernier a toujours un tour dans son sac pour inviter à sortir des sentiers battus, quitte à devoir faire l'impasse sur les vignobles français pour d'autres destinations méconnues. Une adresse appelée à un bel avenir. 


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Ours (L')
Restaurant

Ours (L')

Un bon restaurant

Jacky Ribault se sent bien dans sa tanière version contemporaine de Vincennes. Les convives profitent de l'espace et la salle a cette chance d'être animée sans être bruyante. L'aménagement imaginé par Caroline Teissier, sa femme, laisse la place à de la végétation comme à des pièces d'art contemporain et, surtout, ouvre des perspectives sur la cuisine mais aussi sur la cave. Bref, le lieu comme d'ailleurs également la cuisine de ce Breton formé chez Gagnaire et Passard ne manquent ni de lumière ni de chaleur. Les assiettes offrent des saveurs précises qui reposent sur des produits d'exception. Sans pour autant chercher à épater la galerie, car le maître des lieux a la maîtrise sobre et modeste. Bon à savoir, une table d'hôtes prisée - à réserver donc - , au sein de la cuisine, permet de vivre une expérience unique car en totale immersion parmi la brigade. La sélection des vins, maline et réjouissante colle parfaitement avec l'esprit de la maison. Accès très simple par les transports en commun.


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Saisons (Les)
Bistrot

Saisons (Les)

Un très bon bistrot

Deux petites salles dont l'une à l'étage, restées dans leur jus avec un charme certain mais, hélas, vite bruyantes. Accueil sympathique et chaleureux de Philippe Fréjat à la faconde sudiste marquée. La cuisine fait le grand saut entre le menu du déjeuner organisé autour de trois entrées, plats principaux ou desserts, et la carte du dîner nettement plus ambitieuse et cuisinée. Quel que soit le moment de la journée, des bases classiques (terrine, rognon, profiterole) et sérieuses (même si notre risotto s'est montré décevant) et que réveille ou met en valeur un choix toujours pertinent d'herbes ou de condiments. Le "fait maison" s'impose ici jusqu'à la simple mousse au chocolat, aérienne et peu sucrée qui ravira les puristes. Choix heureux de vins avec une sélection au verre autour de 7 €. 


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Saint-Joseph (Le)
Bistrot

Saint-Joseph (Le)

Un très bon bistrot

Depuis des années ce restaurant devenu une institution régale les Garennois. La patte gourmande et généreuse de Christian Constant et Bruno Doucet, se retrouve bien dans la cuisine de Benoît Bordier qui a bien appris de ses maîtres, et qui a su développer sa propre cuisine à l'écart du tumulte parisien. Parmi ses grandes spécialités, les carpaccios aux saveurs surprenantes (il en a même tiré un livre) et le cochon qu'il aime faire confire patiemment. En salle, sa femme Catherine est aux petits soins, tant pour le service que pour conseiller les jolis vins qu'elle a sélectionnés à la carte. Chaque mois, elle met à disposition un grand vin au verre à petit prix pour permettre à chacun de se faire plaisir. Même pleine à craquer, la petite salle reste calme grâce à une acoustique exemplaire, idéale pour bien s'entendre.

 


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Sola Restaurant
Restaurant

Sola Restaurant

Un bon restaurant

Salon minéral d'une belle élégance avec quelques places au comptoir ou salle voûtée historique avec tatami qui oblige à abandonner les souliers, Sola laisse le choix et tente dans cet aménagement la fusion franco-japonaise parfaite. En cuisine aussi depuis l'arrivée de Kosuke Nabeta qui mixe avec brio les deux cultures pour un menu imposé en six étapes (avec amuse-bouche, pré-dessert et mignardises en plus) qui sont autant de petits bonheurs singuliers. À un bon rythme, les assiettes s'enchaînent avec à chaque fois le mariage de produits français et nippons et, à la clé, des saveurs souvent détonantes.  Le plat  signature qui réunit foie gras fumé au cerisier japonais, anguille fumée sur une base de risotto croquant et espuma léger à la truffe se révèle bouleversant. Le service conjugue l'élégance au professionnalisme et prend le temps d'expliquer au mieux les ingrédients souvent rares qui composent les plats. Délicieux vins et sakés.


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