Clos Y (Le)
Restaurant

Clos Y (Le)

Un bon restaurant

Charme discret, mais au combien raffiné de cette salle, avec son comptoir de onze mètres taillé dans le tronc d'un cerisier - anecdote notable : le céramiste de l’Empereur du Japon aurait lui même réalisé l’enceinte posée sur le comptoir entièrement faite à partir de céramique bleue ciel - sa vaisselle d'exception et les nombreux détails ou attentions qui ponctuent le repas. Dans l'assiette, dressages soignés et travail d'orfèvre dans la confection des plats, comme ces fleurs de courgettes farcies à l'agneau. Expérience sensorielle inédite garantie. Remarquables menus déjeuner à 33 ou 38€. 

 


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Sonatines
Restaurant

Sonatines

Un bon restaurant

Un charme intemporel, tables aux nappes amidonnées, guéridons pour le service en salle et bouquet de fleurs en guise de bienvenue… Mais aussi le calme et ce temps qu'il faut ici savoir prendre pour apprécier la carte ou les menus concoctés par un chef féru de cuisine française. Assiettes travaillées avec beaucoup de sérieux dans les cuissons ou les assaisonnements et, surtout, un respect parfait des saisons et des dressages aussi gourmands que soignés. Cave ambitieuse. 


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Michel (Chez)
Restaurant

Michel (Chez)

♥︎

Ca y est, Thierry Breton a lâché définitivement la barre de sa maison bretonne (ambassade unique dans la capitale) pour, guidon dans les pognes, se consacrer à son unique passion, la livraison de pains qu'il élabore et livre à vélo partout dans Paris. Le capitaine à bord est désormais nippon, Masahino Kawaï, reprenant, sans toucher au décor, juste rafraîchi, d'auberge provinciale hors du temps (poutres, cuivres, fresque de Honfleur), la totalité de la gamme Breizh qui fit la renommée de l'établissement:  soupe de poissons à la cruche, kig ar farz (pot-au-feu breton), paris-brest, carte de gibiers de belle ampleur en saison, et innombrables suppléments qui vont avec, comme pour certains produits nobles (ormeau, langoustines). Le changement? Des sauces très denses, classiques ou non, des jus réduits donnant encore davantage de force à ces recettes traditionnelles. Une sorte de <revival> qui s'inscrit dans la durée, puisque la maison a plus de vingt ans d'âge. Un coup de cœur mérité. 


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Pavillon Ledoyen
Restaurant

Pavillon Ledoyen

Un des meilleurs restaurants de la ville

Faute de pouvoir pousser les murs - bâtiment historique oblige - Yannick Alléno se démultiplie à l’intérieur: après la création de l’Abysse, un comptoir à sushi exceptionnel conduit par Hachiro Mizutani (menus déjeuner à 98, 150 et 280€), il prépare l’ouverture d’une brasserie. Quant au restaurant gastronomique, l’Alléno Paris, il est désormais ouvert uniquement le soir. La pratique semble simple: outre la carte, une double proposition de menus dégustation (380 ou 450€ en huit ou neuf services), mais partant en arborescence touffue dès que l’on se laisse tenter par les accords de vins. On est alors devant quatre tentations supplémentaires, de 190 à 330€. La carte, elle, peut sembler une jungle quasi impénétrable: chaque plat compte une dizaine de produits, cumuler des modes de préparation différents, sans parler de procédés invisibles (extractions, infusions, fermentations), pianoter sur les perceptions différentes de texture d’un même produit (en gel, en sauce, en jus)… Alors, un seul conseil convient: regarder l’esthétique des dressages les yeux grands ouverts, les fermer et plonger ses couverts dans la luxuriance gustative des plats, remplir la mémoire des sensations et des parfums. Service grand style sans être pesant.

 


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Train Bleu (Le)
Restaurant

Train Bleu (Le)

Dans ce Monopoly gastronomique auquel prennent désormais part les gares, la gare de Lyon a eu la chance de passer par la case départ avant les autres comme d'avoir pour partenaire le chef Michel Rostang. Dans ce fastueux décor classé aux Monuments historiques, les Parisiens retrouvent le service avec "voiture de tranche" comme une carte qui ne mégote pas sur les intitulés. Pâté en croûte, quenelles de brochet, côte de veau Foyot, volaille de Bresse à la crème d'estragon ou gratin dauphinois, pas besoin d'aller à Lyon pour les goûter, ces spécialités plutôt bien réalisées attendent ici les nostalgiques de la tradition. Tarifs élevés. 


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Cotte Rôti (Le)
Restaurant

Cotte Rôti (Le)

Un bon restaurant

Ce restaurant avait une âme, celle de son fondateur Nicolas Michel, passé chez Marc Meneau, Guy Martin et Bernard Pacaud. Depuis qu'il a cédé son affaire à son chef et son pâtissier, trois caractères s'expriment au lieu d'un seul. En salle, la figure tutélaire continue de mimer chaque plat, entrant dans les détails, racontant les fournisseurs et leurs paysages, le processus créatif qui justifient cette cuisson nacrée, ce condiment, cette émulsion, ce pickle. Quoique plus discrets, les nouveaux gérants ne se contentent pas d'exécuter en silence des plats variés et d'une grande précisions : ils sourient, s'enquièrent des attentes, sollicitent les jugements, bref, ils communiquent eux aussi le plaisir d'être là. Au déjeuner, l'expérience mérite le voyage. Le soir, les prix sont ceux d'une très bonne table qui ne veut rogner ni sur la qualité, ni sur les quantité. Notre risotto était grandiose et les voisins, au coude à coude hélas, se régalaient de chaque plat  La carte des vins, superbe, présentait lors de notre venue des manques, augurant un renouvellement à la hauteur.


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Amis de Messina (Les)
Restaurant

Amis de Messina (Les)

Adresse engageante avec sa terrasse estivale, sa cuisine ouverte et son service à l’italienne qui expédie dans la joie et la bonne humeur des assiettes d'inspiration siciliennes: antipasti de produits frais et bien sourcés, pâtes du jour (clin d'oeil à la cucina povera lors de notre passage avec maquereaux, tomates fraîches, ail et chapelure). Au coin desserts, ne pas passer à côté de la Torta Mamma Lina, gâteau à la ricotta et aux courgettes héritée de la grand-mère du propriétaire, comme des glaces artisanales servies avec brioches maison tièdes. 


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Unico Paul Bert
Restaurant

Unico Paul Bert

C’est bien évidemment dans une ancienne boucherie, désormais colorée seventies (carrelage orange sanguine et papier peint pomme verte et jaune citron), que s’est installé ce restaurant de viande argentine. De fait, la viande y est de premier ordre et la cuisson parfaite. Mais, à moins d’être un viandard affamé de bœuf, il y manque un geste cuisinier susceptible de vous emporter au delà d’un simple steak frites, fût-il incomparable. À regretter aussi le service pour le moins désinvolte de deux jeunes femmes, certes aimables et sympathiques, mais passant leur temps à papoter ou à jouer avec leur smartphone. Ainsi que la tonitruante musique d’ambiance sud-américaine, à même de vous faire croire que vous déjeunez au milieu d’un dancing. Enfin il y a, à l’exception du menu à prix serré, les tarifs pour le moins vigoureux de la carte, en dépit de l’indéniable qualité des produits proposés. Amateurs de viande et musique sud-américaines au portefeuille bien garni, ce lieu est pour vous. Pour les autres… 


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Tagine (Le)
Restaurant

Tagine (Le)

♥︎

Marie-José Mimoun accueille avec toujours autant de chaleur ses clients auxquels elle propose des couscous, tagines et autres pastillas parmi les meilleurs de la capitale. Les légumes sont bio, la semoule aérienne et tous les produits de qualité. Ne surtout pas négliger les propositions du moment comme cet excellent tagine de pigeonneau aux raisins secs, oignons, miels et amandes. Le couscous méchoui avec son épaule d’agneau croustillante fait à juste titre parti des incontournables. Délicieuses pâtisseries orientales.Important, il vaut mieux réserver car ce restaurant affiche souvent complet.


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Septime
Restaurant

Septime

Un bon restaurant

Le parcours du combattant pour obtenir une table au Septime a été géré au printemps 2019 par une révision musclée des tarifs. Le menu obligatoire du déjeuner est passé de 42 à 60 € et le seul dîner possible en sept services, rien de moins, a vu son prix progresser de 80 à 95 € auquel il conviendra de rajouter désormais 60 €pour l'accord vins. Le rapport qualité-prix en souffre forcément mais la fréquentation demeure assidue. Il faut réserver trois semaines à l'avance, jour pour jour, par net ou téléphone (dans deux plages horaires strictes) et croiser les doigts. Autour de tables en bois brut, la clientèle de foodies était plutôt internationale le soir de notre visite. Elle était venue se plonger dans l'ambiance néo-rétro qui évoque les ateliers d'artisans de ce quartier du début du siècle précédent. La cuisine est moderne, branchée et l'innovation va bon train, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Si aucun des sept plats du menu d'été ne nous a déclenché le grand frisson, les cuissons étaient parfaites et les matières irréprochables. La dominante acide de certains plats et quelques associations nous ont interrogés, tel ce caviar largement servi mais perdu dans ses haricots coco montés sur un beurre au vin jaune ou encore la finesse du tourteau de Roscoff soumise à la domination d'un jaune d'oeuf fumé. Plus consensuelles, les tomates cerises jouaient avec le lait de bufflonne et la bouillabaisse se combinait volontiers à l'aubergine frite et ses herbes marines. La carte des vins assez chère mais bien ouverte sur l'international est résolument orientée vers les vins nature. La qualité de la matière première ravira mais les déviances liées à l'absence de protection de ce type de vin pourront désorienter. En salle le personnel jeune et prévenant fait tout pour que le moment passé au Septime soit agréable.


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