39V Paris (Le)
Restaurant

39V Paris (Le)

Un bon restaurant
♥︎

Au coin de l'avenue George V et de la rue Quentin-Bauchart, un ascenseur vous emmène sur les toits de Paris, où vous attendent une salle lumineuse et une équipe jeune, professionnelle et sympathique. La clientèle réunit de nombreux habitués qu'aime choyer Frédéric Vardon, n'hésitant pas à changer régulièrement sa carte ou à maintenir au déjeuner formule ou menu qui, années après années, demeurent le "bon plan" de ce "triangle d'or". Le chef a un talent incontestable pour sublimer les meilleurs produits, allant jusqu'à éplucher ses petits pois qu'il prépare à la Française ou à réussir à mettre encore à la carte des ormeaux devenus si rares en restauration. Soufflé, pommes Dauphine, gougères  (parmi les meilleures de la capitale), bouillon de volaille ou jus acidulé, il puise dans ses solides bases culinaires pour donner une interprétation bien dans l'air du temps du registre néo-classique. Desserts tout aussi réussis dans leur parfaite simplicité comme cette crème glacée au caillé de Normandie qui nous a été servie. Sélection de vins à la hauteur avec une rare et belle sélection de vins au verre. 


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Étude
Restaurant

Étude

Un bon restaurant

Un chef jusqu'au-boutiste qui, à la faveur de la pandémie, a décidé de limiter la salle à seulement quatre tables et de ne s'approvisionner qu'à moins de cent kilomètres autour de Paris. Keisuke Yamagishi impose année après année son style et sa philosophie. Exit donc homards, coquillages ou truffes, à lui désormais de mettre en scène et de sublimer légumes, poissons forcément d'eau douce, volailles ou viandes en provenance uniquement d'ïle-de-France. Reconnaissons qu'il faut du courage  et de la témérité pour s'imposer un tel défi. Il ne manque d'ailleurs ni de ressources ni de talent comme en atteste notre menu. Ses assiettes ressemblent plus à un tour de force avec une seule obsession valoriser le produit local. Quelle bonne idée de faire découvrir l'asperge blanche en lui associant fraises et roquette qui viennent sublimer la douce amertume et légère acidité d’un légume d'une fraîcheur ici incontestable. Nos deux plats de viande suivant, tous les deux à base d'agneau, jouaient l'un sur un registre assez contemporain avec l'épinard et l'ail des ours pour réveiller le carré cuit à la perfection et l'autre sur la douce nostalgie du mijoté avec des endives presque confites en accompagnement. Jamais la plante n'avait trouvé une telle justesse pour apporter le pep's nécessaire au classique gigot. Dessert plus osé en faisant appel à la pomme de terre (il manquait un  sorbet pour faire le lien entre les betteraves et les pommes fruits), mais les chocolats à base d'origan récompenseront à eux-seuls les becs-sucrés. Et pour donner toute sa pertinence à une cuisine aussi juste dans ses accords, une cave essentiellement bourguignonne avec ce que la Bourgogne compte de stars : Roulot, Coche-Dury, Comte lafon, Bruno Colin, Leflaive pour ne citer qu'eux. Une gastronomie d'un nouveau genre à laquelle nous adhérons sans retenue aucune. 


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Restaurant le Meurice Alain Ducasse
Restaurant

Restaurant le Meurice Alain Ducasse

Un bon restaurant

Dans cette salle à manger dont la décoration s'inspire du salon de la paix du château de Louis XVI, la jeune équipe menée par le nouveau directeur Olivier Bikao fait sensation. Sympathique, enjouée et précise dans ses gestes, elle fait le spectacle avec un bonheur qu’elle sait communiquer à une clientèle essentiellement étrangère. Nouveau chef aussi, Amaury Bouhours, formé auprès d’Alain Ducasse, impressionne tout autant dans le sérieux apporté à l’exécution des assiettes. Seul bémol, tant de compétences servent un scénario qui devient vite outrancier au fil du repas. Il y a l’eau légèrement fermentée que l’on vous invite à ingurgiter avant l’apéritif comme un peu plus tard après le plat principal la concoction réalisée à partir des épluchures alors que vous savourez encore le vin choisi avec beaucoup de pertinence par le sommelier. On vous présente aussi dans une corbeille les légumes utilisés au cours du repas comme pour vérifier l’état de vos connaissances. Et on vous apporte sur une montagne de glace une palourde à connaître et à déguster. La leçon ne s’arrête pas là, pas d’assiette pour la pré-sélection de fromages que « monsieur Ducasse invite à grignoter avec les doigts » … et bien entendu sans pain. Quant aux plats servis, ils s’inscrivent dans la volonté toujours dixit la salle de « provoquer le produit par d’autres produits ». Et c’est vrai que, dans l’assiette, ça tape fort et ça cogne avec des acidités ou amertumes exacerbées et des sauces quasi inexistantes. On grimace, on cherche l’apaisement, il faudra attendre les desserts de Cédric Grolet pour retrouver un peu de douceur et d’harmonie, notamment dans sa composition à base de mangue, de coriandre et d’avocat. 


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Substance
Restaurant

Substance

Un bon restaurant
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À l’origine du restaurant, la rencontre entre Stéphane Manigold, le fondateur passionné de vins et de cuisine, Matthias Marc, le chef, et Anthony Pedrosa, le sommelier et directeur de salle. Une décoration contemporaine signée Michel Amar, inspirée d’une maison avec bibliothèque dont les rayons s’habillent des meilleurs vins, cuisine ouverte et matériaux chaleureux; pierres brutes, céramique et zinc. Matthias Marc partage sa vision de la cuisine, brute, décomplexée, souvent végétale et aromatique. De la mise en bouche au dessert, la partition se joue autour des couleurs, des cuissons réfléchies et souvent inédites, du goût, des contrastes de températures et de textures. Dans les assiettes de céramique choisies avec soin, les ingrédients trouvent intelligemment leur place : betterave fumée et thon rouge en tataki, gnocchis au charbon végétal, cresson fermenté, jaune d’œuf fumé et jus à la Morteau avec, à la clé, des associations devenues souvent "signature". Il faut compter aussi avec les desserts de haute gourmandises signés de la cheffe pâtissiere Sophie Coulombel, et avec la cave qui, à elle seule, vaut le détour. Des bouteilles souvent introuvables, des champagnes d'exception à des tarifs très attractifs et un service toujours à l'écoute des envies du client qui expliquent pourquoi Substance a reçu en 2019 le "Prix Lebey Bettane+Desseauve de la meilleure carte des vins". 


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Maison Rostang
Restaurant

Maison Rostang

Un des meilleurs restaurants de la ville

Un salon aux murs couverts de chaudes boiseries, un autre présentant une partie de la collection de Robj (céramiques Art déco) de Michel Rostang: la Maison vient de fêter son 41e anniversaire et garde bon pied bon œil. À quatre mains avec Nicolas Baumann (ancien second de Yannick Alleno) depuis une dizaine d’années, elle sait perpétuer la tradition (vrai gratin sans œuf ni fromage, cuisses de grenouille, quenelles de brochet, consommé…) en lui donnant de la niaque (par l’utilisation maîtrisée des épices ou de l’acidité, les textures décalées - gelée de bouillabaisse, sorbet de langoustine -…). La cuisine est d’une extrême technicité… sans jamais montrer l’effort. Sans oublier bien sur qualité des produits et justesse millimétrée des cuissons. Ne pas manquer les grosses pièces pour deux (grosse sole de ligne, canette Miéral au sang). Côté dessert, Corentin Magnin et ses « desserts de cuisinier » magnifie les arômes des fruits plus que le sucre, modifiant leur texture ou utilisant herbes et fleurs travaillées dans ses sorbets. Côté flacons, une époustouflante cave de collectionneur maîtrisée par Baptiste Salomon. Service attentif sans peser. Pour ceux qui voudrait plonger dans la carte de la Maison Rostang, il y a un menu dégustation en 8 services à 235€.

 


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Sormani
Restaurant

Sormani

Un bon restaurant

Pascal Fayet a vendu son restaurant voici quelques années à Franck Pottier qui depuis plus de vingt ans gérait la salle. Transmission tout en douceur, car on peut surprendre le chef qui revient parfois rendre visite à cette adresse qu'il a créée avec un certain panache et qui a eu la bonne idée de laisser accroché aux murs de la salle les toiles abstraites qu'il a peinte avec un talent réel. La gentillesse ou la bienveillance restent deux qualificatifs qui collent au Sormani. Du début jusqu'à la fin du repas, les attentions se multiplient, la table se couvrant vite d'amuse-bouches, gressini faits maison, mortadelle coupée si fine ou huile d'olive de Calabre à tremper dans le pain, puis, un peu plus tard, mignardises qu'on emporterait volontiers chez soi et qui accompagnent ou prolongent le café. La carte a gardé ses incontournables dont les rigatoni au homard ou le tiramisu d'une incontestable légèreté, comme elle met particulièrement à l'honneur la saison des truffes, blanches ou noires, râpées ici au dernier moment sur l'assiette et jusqu'à ce que le client décide de mettre fin au doux supplice. Cette Italie se veut généreuse et enjouée avec des recettes qui font souvent le va-et-vient entre les gastronomies des deux bords de la Méditerranée, jouant tout autant avec le beurre, la crème que l'huile d'olive. Le livre de cave participe à cette joie de vivre trop souvent disparue dans les restaurants des beaux quartiers. La note arrive élevée mais la volupté partagée et l'art de vivre ici initié justifient sans problème un tel investissement plaisir. 


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Lasserre
Restaurant

Lasserre

Un très bon restaurant

Après une valse des chefs, les choses sont enfin rentrées dans l’ordre grâce à Jean-Louis Nomicos désormais à la tête des cuisines de cette institution qui régale, depuis 1942, Parisiens et clients venus des quatre coins du monde. Ce choix est d’autant plus rassurant qu’il en a déjà été le chef de 2001 à 2010. Dès la réservation, il est précisé que la veste est de rigueur pour les messieurs. Le ton est donné ; pas question d’excentricités. On vient ici pour une expérience que seul Lasserre ou presque propose encore : celle de la « grande tradition française » telle qu’on l’imagine ou la rêve.  Le service se fait donc en habit tandis que découpes et flambages se succèdent au cours d’un repas ponctué, de manière assez surréaliste, par l’ouverture du mythique toit escamotable de la salle laissant ainsi apparaître le ciel. Mais le spectacle est aussi dans l’assiette. Bien sûr, le pigeonneau André Malraux avec sa recette spécialement créée pour cet illustre client est toujours à la carte tout comme le canard à l’orange ou encore les incontournables crêpes Suzette. Elles sont d’ailleurs parmi les meilleures de Paris. Mentions spéciales aussi pour le homard bleu au miel de châtaignier à la cuisson magnifique ou encore pour cette tarte soufflée au chocolat aérienne et peu sucrée qui est un chef d’œuvre du genre. Cette cuisine est certes en osmose avec le classicisme du lieu. Mais, elle apporte d’autant plus de plaisir qu’on peut-être sensible à son histoire. 


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Shang Palace
Restaurant

Shang Palace

Un bon restaurant

Antre d'habitués, ce restaurant installé au sous-sol du palace offre un confort évident à défaut de proposer une lumière naturelle. Prétexte à se concentrer sur l'assiette qui signe l'une des meilleures cuisines cantonaises de Paris. Le canard laqué en deux services avec ses crêpes à la farine de riz à volonté nous ferait traverser Paris même si le tarif peut sembler dissuasif (160 €). Remarquables dim sum à la carte du déjeuner et cave partagée en grande partie avec la table gastronomique du palace. 


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Chateaubriand (Le)
Restaurant

Chateaubriand (Le)

Un bon restaurant

Dans ce vieux bistrot et son comptoir en marbre comme son ambiance joyeuse et plutôt bruyante dès que la salle se remplit, Inaki Aizpitarte réussit le tour de force de faire partager à ses clients venus du monde entier l'univers audacieux (sans être expérimental), réfléchi et puissant de l'unique menu imposé avec ses dix séquences et qui change tous les soirs. Belles cuissons, assaisonnement marqués et associations étonnantes comme avec ce dessert à base de cerises et de câpres. Le repas se déroule dans une remarquable fluidité et, en à peine plus d'une heure, s'inscrit bien dans les expériences qu'il faut avoir au moins une fois vécues. 


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Restaurant Bachaumont
Restaurant

Restaurant Bachaumont

En à peine un an, le restaurant de l'hôtel Bachaumont a fait sa mue, bar déplacé avec à la clé un espace devenu plus ouvert sur les spectaculaires cuisines et, surtout, arrivée de David Baptiste aux fourneaux et de Sophie Coulombel en pâtisserie, tous les deux aux parcours très exemplaires, auprès de David Bizet pour David et de Mathhias Marc pour Sophie. L'hôtel distille toujours autant de charme, soigne le service avec bougie sur chaque table au dîner et personnel à la fois sympathique et professionnel. Dans l'assiette, des réussites comme nos saint-jacques ou les capellinis aux oursins, mais aussi des déceptions comme le poireau à la poutargue, cette dernière comme absente. L'impression globale du repas reste positive surtout lorsqu'arrive le dessert : les profiteroles revisités étaient irrésistibles.


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