Carpaccio (Il)
Restaurant

Carpaccio (Il)

Un très bon restaurant
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La table italienne chic et raffinée du Royal Monceau a vu depuis une dizaine d’années défiler dans sa cuisine plusieurs chefs parmi les plus talentueux de la botte : Roberto Rispoli ou Michele Fortunato notamment. Depuis septembre dernier, c’est au tour d’un jeune couple tout droit venu de Cortina d’Ampezzo en Vénétie de prendre en charge les fourneaux d’Il Carpaccio. Oliver Piras et Alessandra Del Favero, formés auprès de l’incontournable Chicco Cerea du triplement étoilé Da Vittorio à Bergame (Lombardie), ont sorti de leur besace, dès leur arrivée à Paris, passion contagieuse, technique parfaitement maîtrisée et créations souvent inédites. Ce qui ne les empêche surtout pas dans le prolongement du partenariat entre Il Carpaccio et Da Vittorio de proposer quelques incontournables de leur maître comme les paccheri façon Da Vittorio, assaisonnés avec une sauce tomate orangée, résultat du savant mélange du pomodoro (tomate) San Marzano (AOP de Campanie) et du pizzutello giallo, petite tomate jaune de Sicile, parmesan 24 mois, vaches rouges et brunes. Comme une sorte de cérémonie gourmande, Oliver termine de préparer ce plat emblématique devant le client. Le reste de la carte joue de l’alternance entre plats audacieux, voire carrément osés mais parfaitement équilibrés, et recettes plus traditionnelles réinterprétées de façon toujours très adroite. Le menu dégustation, vivement conseillé, se parcourt tel un authentique périple gourmand à travers tout le pays. Élégant, savoureux et généreux, le registre de ces deux jeunes chefs vaut absolument le détour. L’accueil est aux petits soins. Tout en restant discret, le personnel est d’un rare professionnalisme : attentionné et courtois sans jamais être hautain ou avare d’explications.


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Relais Plaza (Le)
Restaurant

Relais Plaza (Le)

Depuis l’arrivée de Jean Imbert aux fourneaux du palace, le Relais Plaza fait salle pleine. Le spectacle est toujours là mais le programme a changé. Radicalement changé. Adieu les fourrures, les conversations policées, les baisemains ou autres civilités que gérait de main de maître le regretté Werner Küchler. Place désormais à une clientèle nettement rajeunie, tenues beaucoup plus dans l’air du temps et au ton de voix un chouia plus élevé. La salle, autrefois souvent désertée, est désormais grouillante, parfois incontrôlable, toujours animée ce qui tient d’ailleurs de la raison d’être et du charme d’une brasserie, aussi luxueuse soit-elle. En même temps qu’opérait ce « grand changement » dans la fréquentation, la carte faisait sa révolution. Disparues les salades, les tartares, les poissons grillés ou les japoniseries que gérait la brigade mise en place par Alain Ducasse. Retour à une gastronomie très "années cinquante" : terrines, plats gratinés, sauces en veux-tu en voilà et un semainier qui remet à l’honneur endive au jambon, parmentier ou poulet frites. Nos langoustines mayo n’invitaient pourtant nullement à la nostalgie, cuisson approximative et présentation par trop passéiste. En revanche, le gratin de dorade (et non de daurade comme indiqué sur la carte) était plus que plaisant, gourmand, généreux et bien construit avec sa salade en accompagnement. On apprécie aussi la tarte aux poires qui, pour on ne sait quelle raison, a disparu des tables françaises et on reste plus circonspect quant à l’île flottante, certes spectaculaire, mais vite indigeste. Car, c’est un peu le problème de ce registre, il n’est plus forcément adapté à notre mode de consommation comme à notre régime alimentaire. Seul point rassurant pour les hygiénistes, la cave bien fournie pratique des tarifs si incongrus qu’ils forcent à la plus grande sagesse. Service d’une grande efficacité et gentillesse menée par Marie Sauvage que nous avions tant appréciée dans son restaurant Sauvage et par Adrien Le Gourrierec déjà rencontré et repéré pour son professionnalisme cet été au Silencio d'Ibiza. 


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Magnolias (Les)
Restaurant

Magnolias (Les)

Un bon restaurant

À quelques minutes de la gare, cette adresse qui a connu ses heures de gloire à l'époque de Jean Chauvel a retrouvé son lustre grâce au sympathique tandem constitué du père en salle et du fils aux fourneaux. Chaque mois, de jeunes artistes exposent aux murs de cette salle lumineuse leurs dernières créations et donnent un prolongement aux assiettes très esthétisantes du chef. Rares sont les cuisiniers à avoir ce sens de la chromie ou de la composition. Il s'appuie sur des bases classiques comme sur des produits de saison bien choisis pour jouer de l'épure. On garde notamment un souvenir ému de la simple purée à base d'herbes, de citronnelle et de gingembre qui accompagnait un saumon cuit à la perfection : saveurs précises et directes pour un remarquable plat de printemps. En quelques mois, la table a trouvé son rythme et revendique aujourd'hui une réelle personnalité d'autant que le timide chef pâtissier venu de grandes maisons comme le sommelier également récemment arrivé savent transformer le simple menu en une véritable fête. 


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Romantica (La)
Restaurant

Romantica (La)

À la tête de plusieurs tables toutes dédiées à la cuisine italienne (Viasette à Clichy, le Romantica Caffé à Madeleine, aux Invalides, à Étoile et à Neuilly), Claudio Puglia garde toujours un oeil sur sa table gastronomique de Clichy. Adresse qui le consacra et adresse toujours aussi soignée dans son accueil avec, notamment, sa terrasse couverte et chauffée. Sans être transcendante - burrata un peu fade et cannolo trop mou - la cuisine reste fidèle au patrimoine culinaire italien comme l'est aussi la carte des vins qui passe en revue tout le vignoble de la botte. Service jeune et avenant.


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Quai de Meudon
Restaurant

Quai de Meudon

L'ancienne gare a été remise au goût du jour avec une réussite certaine par Pascal Noizet, professionnel respecté dans la profession. Terrasse avec superbe panorama, l'accueil ne manque pas de panache dès les beaux jours. Cuisine bistrotière, produits frais bien choisis, desserts classiques revisités et carte souvent revisitée. Service efficace et sélection de vins comportant quelques crus étrangers. 

 

 

 


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Père Lapin (Au)
Restaurant

Père Lapin (Au)

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La concurrence récente du bistrot Là-haut semble avoir eu du bon sur cette table qui existe depuis 1861. Celle qui ne proposait qu'une cuisine traditionnelle sans plus de relief a repris du poil de la bête. Sous la direction de Johann Caillot qui tient à conserver l'esprit bourgeois de la maison, Guillaume Delage, un chef passé chez Bras, Anton ou Gagnaire et dernièrement aux commandes du Petit Bofinger, apporte des touches de modernité légères et bienvenues. Le soin tout particulier porté sur la qualité des produits fait plaisir à voir jusqu'au café et au pain. La carte des vins, solide, permet de se faire plaisir grâce à une grande sélection disponible au verre. Le week-end le restaurant est squatté par des familles avec enfants, bien contentes de trouver une si bonne adresse qui ne les regarde pas de travers.


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Manufacture (La)
Restaurant

Manufacture (La)

Dans cette ancienne manufacture de tabac classée aux Monuments historiques, Jean-Christophe Lebascle propose depuis 1989 une belle cuisine exécutée dans les règles de l'art, à partir de produits bio ou issus de l'agriculture raisonnée. Ambiance mi-provinciale, mi-parisienne branchée, service efficace même les jours d'affluence. Une adresse précieuse dans un ouest parisien qui ne regorge pas d'établissements aussi sincères et généreux.


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Escarbille (L')
Restaurant

Escarbille (L')

Un bon restaurant

Quatre arrêts après la gare Montparnasse, le train vous laisse à Bellevue, quasiment aux pieds de la véranda de cette maison qui s'est arrangée et bonifiée au fil des années. L'accueil d'Annette Douysset, l’épouse du chef, sommelière émérite au demeurant, est simple et charmant et les salles à manger, soignées, à son image. Il y a la petite terrasse-jardin pour les beaux jours. La carte change tous les deux mois, preuve que Régis Douysset fait grand cas des saisons et des produits du marché. Ce qu'il propose ne manque pas d'originalité et est exécuté de façon sérieuse. Le service est fort convivial et si l'on avait un (petit) reproche à faire, il concernerait les prix qui ont tendance à prendre de la hauteur.


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Corot (Le)
Restaurant

Corot (Le)

Un très bon restaurant

Décor vite idyllique, si ce n'est pictural, jardin avec en contrebas les étangs de Corot et atmosphère digne d'une toile impressionniste. On peut y rencontrer, cueillant ses herbes odorantes, le chef Rémi Chambard qui aime également emmener une fois par semaine sa brigade au Potager du Roi à Versailles pour compléter sa cueillette. Ici, tous les produits racontent d'ailleurs une histoire, rencontre avec de petits producteurs locaux ou des environs de Ville-d'Avray, truite en direct de la baie de Somme ou anguille fumée de Normandie … Reste aussi et surtout le talent de ce jeune chef qui, au gré de la météo et des saisons, sort des assiettes d'une grande fraîcheur ou légèreté, et imagine de nouvelles saveurs parfaitement maîtrisées, comme cette glace au sapin. Salle feutrée avec des reproductions de Corot et service impeccable mené par Virgile Kahlouche. Remarquable carte des vins avec une belle sélection de Château Smith Haut-Lafitte qui appartient aux mêmes propriétaires que l'établissement. 

 

 


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Bonheur de Chine (Le)
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Bonheur de Chine (Le)

Monsieur Chen, nous l'avions connu et apprécié lorsqu'il tenait le Chen Soleil d'Est dans le quinzième arrondissement de Paris et servait un remarquable canard pékinois en trois services. Dans cette salle au décor pittoresque, Madame Chen affiche un même sourire et réserve un accueil efficace. Le canard s'affiche toujours à la carte mais accompagné aussi de homard et langouste du vivier, de Saint-Jacques ou de fondues chinoises. Cave bien fournie mais hélas les millésimes ne sont pas affichés.

 


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