Clarence (Le)
Restaurant

Clarence (Le)

Un très bon restaurant
♥︎

Venir au Clarence fait partie de ces expériences qui laissent des souvenirs impérissables. Le palais de style haussmannien brille de mille lumières et le mobilier signé impressionne. Les trois salons qui accueillent les convives débordent de munificence : de l'imposante cheminée en passant par la bibliothèque réunissant de nombreux ouvrages anciens, à ces lustres d'époque ou ces peintures au charme certain. Dans ce décor historique, la cuisine de Christophe Pelé prend le contrepied, misant sur une modernité parfaitement assumée et surtout maîtrisée. Au gré des menus à l'aveugle, une succession de trois à sept plats selon votre choix, et des assiettes toutes ciselées. Le service professionnel et pourtant discret participe aussi à la réussite du repas. La cave gigantesque regorge de raretés à commencer par les vins du Domaine Clarence Dillon, propriétaire de l'adresse. 

 


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Agapé (L')
Restaurant

Agapé (L')

Un bon restaurant
♥︎

Laurent Lapaire développe une singulière passion pour les arts de la table que met en scène chaque repas pris dans son Agapé. Table nappée (si rare à Paris), céramiques ou porcelaines dessinées spécialement pour l'adresse et accrochages aux murs de pièces uniques créent un environnement heureux. Un nouveau chef vient d'arriver, japonais, formé par les plus grands. Il succède aux nombreux talents qu'a su dénicher le maître de maison depuis les débuts de l’établissement. Yoshi Nagato cultive un classicisme qu'apprécie l'époque : une mise en avant de produits de qualité dans des compositions épurées et un talent certain pour donner toute sa place à la note végétale durant le repas. Tout aussi rassurant, ce raffinement s’exerce avec générosité dans l'assiette. Comme dans les menus. Celui dénommé « Agapé » propose, après canapés et amuse-bouche remarquables de justesse, entrée, plat et dessert servis en deux versions. Quelques plats et réussites ont retenu notre attention, les asperges vertes grillées (parfaite cuisson) et relevées d'un pistou à l'ail des ours, le homard bleu de Roscoff si estival avec amandes fraîches et pêches, ou le dessert au chocolat. Le service se montre toujours attentif quand le sommelier, passionné de vins nature et en biodynamie, de bon conseil. Il contribue à rendre l'expérience encore plus mémorable. Pierre-Yves Chupin


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Bellefeuille au Saint James Paris
Restaurant

Bellefeuille au Saint James Paris

Un très bon restaurant
♥︎

L’arrivée fait toujours sensation. Paris semble déjà loin et le parc avec ses arbres centenaires ou ses massifs parfaitement entretenus invite plus à une partie de campagne. L’année passée a transformé les pièces de réception, plus proches dans leur aménagement du manoir à l’anglaise, comme la terrasse qui désormais regarde la façade. Le grand changement, c’est l’arrivée de Julien Dumas, venu du Lucas Carton, qui a pris la charge du restaurant rebaptisé Bellefeuille. Ce grenoblois d’origine a le goût des grands espaces et sa cuisine trouve dans cet environnement une nouvelle dimension. Le menu avec six ou huit séquences s’approvisionne pour l’essentiel dans le potager que possède l’hôtel en Ile-de-France ou dans le carré d’herbes aromatiques situé aux pieds des cuisines. La saison est source chez lui d’inspiration avec des créations rondement menées comme la tomate associée à la figue. C’est aussi beau que bon, c’est aussi parfumé au nez qu’en bouche. En fait, le menu s’inscrit dans un festival des sens, influences parfois iodées ou au contraire plus terriennes, que mettent déjà en scène à leur façon les intitulés (« marée basse sous un rocher », « passage au-dessus d’un ruisseau » …). La technique pourtant bien réelle s’efface, toujours discrète, pour ponctuer chaque assiette d’une note tantôt acide, tantôt amère, boisée ou même fumée qui constitue la trame du menu. Un peu à la façon des séquences propres à la musique de Vivaldi, avec un rythme soutenu et joyeux rendu à chaque fois possible par la légèreté qu’impose le chef à ses réductions, jus ou bouillons. Quelques semaines à peine après son arrivée, Julien Dumas peut être satisfait de sa prestation. Encore quelques réglages pour les desserts manquant de cohérence, voire anecdotiques par rapport à la partie salée. Le service a trouvé un nouvel élan dans cette nouvelle gastronomie, partageant avec le client un même engouement pour ce « repas concert « bien de saison.


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Arpège (L')
Restaurant

Arpège (L')

Un des meilleurs restaurants de la ville

Rue de Varennes, jouxtant le Musée Rodin, Alain Passard offre bien plus qu’une simple table. C’est un moment de vie, déconnecté du temps et de toute contingence matérielle, s’appréciant au fil d’une succession de services épurés, d’assiettes aux saveurs originelles, de bouchées éclatantes de pureté et d’évidence. Car s’inviter chez ce chef est un cheminement personnel où chacun perçoit des nuances, des teintes et des tons qui ramènent à un essentiel. Introspection au creux de la fourchette. Bien loin de la servitude habituellement employée dans les services de salle parisiens, jeunes femmes et hommes, collaborateurs du jour et de toujours, viennent servir la cause de ce rôtisseur de génie.  Alain reste au sommet de ses métiers de cultivateur, restaurateur-sculptueur et rôtisseur. Dans son Arpège redécoré avec naturel et lumière, aux tons chauds et comme herbacés, l’homme arrive le sourire malicieux, l’œil vivifié de passion et le verbe affectueux. La cuisine légumière lui doit beaucoup, qu’on ne l’oublie pas. Antoine Petrus
 


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Dessance
Restaurant

Dessance

Un bon restaurant
♥︎

L'humilité, c'est d'abord la décence. Cette devise peut s'appliquer à cette adresse tant la discrétion qui l'entoure attise presque la curiosité. Ouvert en janvier 2014, il était alors le premier restaurant gastronomique dédié entièrement au sucré. Depuis l'idée a évolué vers une cuisine bien en phase avec son époque, des produits sourcés et respectueux des saisons, un registre ouvert sur le monde grâce à l'arrivée du chef argentin Javier Oliva. La salle au design réussi se montre toujours spectaculaire et les places au comptoir restent les plus prisées. Les menus bien travaillés offrent le choix entre un terre-mer aux plats étonnants, équilibrés et esthétiques, et un végétal gourmand et festif (clairement pas le menu du puni, bien au contraire !). Des créations d'emblée s'imposent comme la sériole marinée, condiment rhubarbe, sauce pamplemousse, pickles de carotte, daikon, huile de livèche, ou le ris de veau, mousseline de chou rouge, radis daikon, lardo Colonnata, jus lié aux oursins et morilles. Service élégant, détendu et très professionnel. Une vraie réussite cette nouvelle version du Dessance qui marie créativité et maîtrise jusqu'à réveiller ce quartier parfois un peu endormi. Xavier Vankerrebrouck

 

 

 

 


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Ambroisie (L')
Restaurant

Ambroisie (L')

Un des meilleurs restaurants de la ville
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Depuis la pandémie, l'Ambroisie a connu des transformations. Les teintures remplacées par des panneaux à la veine contemporaine et le personnel de salle désormais habillé par le même tailleur que le président, à savoir Jonas rue d'Aboukir. Sinon, la carte reste fidèle aux recettes du maître avec, cette année, le plaisir de redécouvrir un plat absent depuis une trentaine d'années, la pastilla de thon rouge aux abricots et pistaches. Un subtil équilibre entre le feuilletage, le poisson à peine cuit et les notes douces des fruits. Et toujours ces mêmes principes qui régissent l'élaboration de la carte selon la saison : pas de chambre froide, une exigence totale quant aux approvisionnements et des produits parfois bannis comme le gibier car trop risqués dans la qualité proposée. Chaque matin, la brigade apprête légumes, poissons ou viandes qui feront les préparations du déjeuner ou du dîner du jour avant de se retrouver juste avant le service autour de la table à laquelle s'associe la plupart du temps Bernard Pacaud pour une pause repas d'une rare qualité (on aimerait se faire inviter !). Pour nous, l'Ambroisie n'a pas d'égal dans ce bas monde et demeure un repère, indispensable, crucial, vital pour apprécier l'exigence que revêt la recherche de la simplicité en cuisine. Deux ou trois ingrédients, jamais plus dans l'assiette toujours généreuse, même en caviar quand nécessaire. Service d'une rare civilité et gentillesse. Cave impressionnante tant les crus sont proposés sur des millésimes parfaitement choisis au moment de la dégustation. 


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122 (Le)
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122 (Le)

Salle aérée avec sa belle hauteur sous plafond, design contemporain réussi, chaises élégantes venues tout droit d'Italie et tables assez éloignées pour échanger en toute quiétude, cette adresse réunit sans problème au déjeuner les décideurs du quartier. La cuisine a le souci du bien-être, privilégiant poissons, légumes ou crudités, le tout préparé sans excès de fioritures. Plus d'engagement et de gourmandise dans la sélection des vins, notamment dans le choix au verre. 


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Arôme (L')
Restaurant

Arôme (L')

Un très bon restaurant

Plus qu'un restaurant, l'Arôme a tout du club sachant réunir ses nombreux fidèles autour du chef, Thomas Boullaut, passant de table en table pour deviner les envies de chacun et expliquer ses créations. Les saisons offrent aux assiettes le meilleur, asperges, champignons, homards et bien entendu gibier, Thomas étant à l'initiative du championnat du monde du lièvre à la royale. Thomas le Solognot y sert une version peut-être inégalée à Paris, dans une construction subtile et généreuse, précise et inventive. Ce chef aussi doué que travailleur affectionne également les mariages terre et mer comme notre quasi de veau proposé avec des pommes de terre nouvelles aux coques ou ce pigeon assaisonné par la présence d'anguille fumée. Le fromage constitue une étape marquée du repas avant l'arrivée de desserts, tous graphiques et maîtrisés. Le livre de cave se feuillette avec gourmandise, sérieux dans sa présentation et prometteur avec ses 9500 bouteilles. Service précis et sympathique. 

 


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Prunier par Alléno
Restaurant

Prunier par Alléno

Un bon restaurant
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Les travaux engagés ont préservé le décor classé de cette vénérable maison. Le rez-de-chaussée se montre désormais plus lumineux. On regrette seulement la disparition des collections de vaisselle signée Mathurin Méheut comme les illustrations de l'artiste qui faisait de l'étage un musée consacré au peintre officiel de la Marine. La signature ou l'artiste de l'endroit se nomme désormais Yannick Alléno qui, depuis l'été dernier, met en scène les menus. Le caviar reste à l'honneur comme certaines préparations phare, l'œuf Christian Dior ou les langoustines en carpaccio. La carte invite plus à une croisière qui laisse découvrir ou retrouver les classiques et indispensables du registre maritime, coques en bouillon léger généreuses et subtiles, sole meunière aussi généreuse que le prix et merlan frit avec tartare de thon et grains de caviar qui n'a rien à envier à la recette de Robuchon. Quelques plats de viande complètent l'offre qui s'organise également autour de comptoirs proposant fumaison et blinisserie, caviar à la louche ou non. La bonne nouvelle se découvre dans la rigueur et le sérieux apportés à chaque assiette, parfaite cuisson du poisson, assaisonnements pointus et sauces incontournables. Quelques détails encore à régler comme le flan pâtissier servi froid (c'est tiède qu'on l'apprécie !), mais la (belle) clientèle est revenue et le service bien calé et au point pour faire revivre les grands moments de cette institution. Carte des vins prestigieuse et proposée par un sommelier aussi savant qu'accessible. Merci Yannick.

 

 


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Gordon Ramsay au Trianon
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Gordon Ramsay au Trianon

Un très bon restaurant

Le restaurant gastronomique du Trianon Palace dont la terrasse donne directement sur le parc du château de Versailles, impressionne. Accueil chaleureux, personnel aux petits soins, rien n'est ici trop beau pour offrir un moment d'exception. Une équipe de choc donne une nouvelle impulsion à cette table déjà méritante. Les chefs Frédéric Larquemin et Gabriele Ravasio sous la houlette de Gordon Ramsay travaillent des produits de haute qualité - gambas arrivant tout droit de Sanremo ou petits légumes en direct de maraîchers locaux - et défendent une cuisine élégante qui se décline en cinq ou en sept services. Eddie Benghanem, chef pâtissier récompensé par un Lebey du meilleur dessert en 2015, montre une grande maîtrise dans l'accord des saveurs. Quant au service, il est réglé comme un ballet et le livre de cave du sommelier Rémi Badjoint s'affiche très complet tant sur le vignoble français qu'étranger avec quelques rares flacons dont un vouvray 1964 de la Maison Huet et des verticales ambitieuses comme cette quinzaine de millésimes du Domaine Jean-Louis Chave ou dizaine du Clos Rougeard.


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