Lapérouse
Restaurant

Lapérouse

Adresse mythique du Paris du XIXe siècle, il demeure une magie certaine dans le fabuleux décor fait de boiseries, de dorures et de fresques murales, comme dans la pénombre des coins et recoins qui mènent aux salons qu'il faut demander à visiter. Longtemps, on vint ici déguster le gratin de langoustines Georgette ou le soufflé au praliné. Aujourd'hui, on se contentera d'une cuisine en mal d'inspiration. Même la carte des vins qui avait retrouvé un peu de son lustre semble baclée et surtout dispendueuse (demi-bouteille à partir de 42 € et vin au verre 15 €). Service gentil et attentionné.


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Coretta
Restaurant

Coretta

Un bon restaurant

Cet établissement ouvert en 2013 par la surdouée mexicaine Beatriz Gonzalez mérite le déplacement, même si votre centre de gravité se trouve loin du quartier des Batignolles. Déco branchée, vaisselle design (en grès, en porcelaine, en bois), service sympathique façon bistrot, cuisine soignée façon gastro. Graphiques, les assiettes éclatent de couleurs et de saveurs, à l'instar de la seiche grillée aux haricots, à la soubressade et à la pêche, une entrée magnifique et si généreuse qu'elle aurait pu être proposée en plat. Les amateurs de nobles abats doivent impérativement goûter le ris de veau "crousti-fondant", plat signature de la cheffe, que l'on retrouve d'ailleurs dans son autre restaurant, le Neva Cuisine (rue de Berne). 

 


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Gentiane (La)
Bistrot

Gentiane (La)

Un bon bistrot

Une, deux, trois, quatre bouteilles de gentiane sont arrivées sur la table. Toutes bien meilleures que la bonne vieille Suze, elles ont chacune leur amertume, leur intensité, leur douceur propre. Impossible de choisir sa meilleure sans les regoûter, une fois, deux fois, trois fois, dans le dos du patron qui n’est dupe de rien. Notre préférence : celle de Louis Couderc, "naturellement intense". Et voilà, un repas qui s’annonce bien ! Sous le regard de Plastic Bertrand, une serviette bien blanche autour du coup, tout est permis, en particulier le pot-au-feu et les quenelles, mais aussi la terrine, et le mont blanc et la tarte aux pralines et, et, et…


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Escargot 1903 (L')
Restaurant

Escargot 1903 (L')

À quelques minutes à pied des tours de la Défense, la maison de Yannick Tranchant se montre toujours aussi hospitalière, terrasse confortable, décor soigné et reposant. L'offre se limite désormais à un seul menu avec pas moins de cinq étapes qui permettent d'apprécier le savoir-faire du chef-pâtissier devenu cuisinier. Beaucoup de recherche dans les assiettes et des compositions généreuses (trop ?) auxquelles semblent désormais habituées les entreprises au déjeuner comme la clientèle privée au dîner. Rien à redire sur les asperges ou sur la raviole, mais l'œuf accompagné de patate douce jouait dans une douceur excessive et manquait de pep's. Accueil et service en salle professionnels. Cave enthousiasmante avec un choix méticuleux de vignerons de qualité.

  

 

 


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6 New York
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6 New York

Le vue est unique. De nuit, la tour Eiffel scintille jusque dans la salle et les clochers à bulbe dorés du centre culturel orthodoxe russe brillent au loin façon Kremlin. Jérôme Gangneux, le chef, a fait ses gammes avec Jean Pierre Vigato. Il sait donner de la fraîcheur avec ses haricots verts, burrata,  basilic,  copeaux de parmesan, pignons de pin et huile d’olive. Mais, quelle que soit la saison, vous n'échapperez pas à la tête de veau en carpaccio tiède, légumes de cuisson, ravigote relevée moutarde de ce normand d’origine. Ni au risotto onctueux, arômes de truffe blanche, déclinaison d’artichauts, à la cuisson parfaite. N’achevez pas un repas sans son riz au lait de « maman Micheline », pain perdu brioché et pralines roses, confiture de lait. Et n’oubliez jamais de demander au patron, qui vient passer commande, le nom de son village  d’origine. Vous verrez qu’il est de bonne foi.

 

 

 

 

 


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24 Le restaurant
Restaurant

24 Le restaurant

Un bon restaurant

On peut ne pas aimer les boules au plafond et l’exposition de portraits acryliques, mais on se rattrape largement dans les assiettes d’Erwan Merdrignac (croisé chez Alleno et Gaël Orieux, chef d’Auguste), le service et les vins d’Hakim Seghaïer (croisé chez Taillevent ou Auguste). Les deux se sont associés pour s’installer dans leurs meubles en gardant de leur auguste rencontre une dilection affirmée pour les produits de la mer: en tempura ou rôtis, crustacés et poissons sont cuits à la perfection, accompagnés de notes acidulées qui les boostent. Les viandes (remarquables) prennent de la profondeur avec des jus concentrés et les notes sucrées des légumes. Changement depuis la rentrée: pas de carte, menu et formule au déjeuner avec un choix de deux propositions par service (33 et 37€), menu le soir (38€) et surtout un menu « dégustation » maritime et décoiffant, midi et soir, à 60€ (amuse-bouche et 4 services + 38€ pour un accord mets/vins). Service attentif, conseils avisés pour découvrir des vins.

 


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110 de Taillevent (Les)
Restaurant

110 de Taillevent (Les)

Un bon restaurant

Ouvert il y a une dizaine d'année, le 110 de Taillevent n'a pas pris une ride. Le décor imaginé par Pierre-Yves Rochon a même gagné en élégance, bois désormais patiné, fauteuils toujours aussi confortables et comptoir à faire rêver plus d'un amateur de (grands) vins qui, ici, déjeune ou dîne face aux armoires réfrigérées où attendent les 110 bouteilles. La promesse n'a pas changé, certainement la plus belle sélection de vins au verre (110) à choisir en format 7 cl ou 14 cl et une cave comportant pas moins de 2000 flacons venant de (presque) tous les vignobles du monde. Et, pour chaque plat, la carte suggère quatre vins selon le budget souhaité (de moins de 10 euros à plus de 100 euros pour un grand cru), tous servis avec un même entrain et une même passion par Maxime Barreau, chef sommelier. Pour conforter l'accord, les assiettes du chef Grand Waller jouent un registre souvent classique, construites autour de trois ingrédients jamais plus. On recommande vivement le pâté en croûte plutôt que le pressé de poireaux trop compliqué dans sa composition, le cabillaud sauce hollandaise, la tourte de canard (un petit bijou de classicisme) ou le quasi de veau aux olives. La mousse chaude au chocolat reste un incontournable de la maison, ouvrant à de somptueux accords entre un gourmand saint-joseph de François Merlin ou un complexe porto vintage "Guimaraens" 1998. Petit détail qui a son importance, sous chaque verre vous attend une collerette qui permet d'orthographier le nom du vin dégusté, voire même de se le procurer dans la boutique Taillevent installée de l'autre côté de la rue. Voilà des égards auxquels le vin a trop rarement le droit en restauration. 

 


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114 Faubourg
Restaurant

114 Faubourg

Un bon restaurant
♥︎

Dès l'accueil et ce premier "bonjour" si déterminant, le client a ici toute chance d'avoir envie de revenir et de compter parmi les nombreux fidèles que compte la brasserie du palace. La salle emmenée par Patrice Jeanne fait un sans faute chaque jour de la semaine, dans sa maîtrise du service au guéridon, dans sa rapidité d'exécution, dans son sens du moindre détail, mais surtout dans sa grande gentillesse. Rien de compassé ni de trop familier, une envie de bien faire et de mettre à l'aise toutes les tables qui ne laisse surtout pas indifférent. La cuisine ne souffre non plus d'aucune critique, registre entre tradition et respect des saisons exécuté avec une technique souvent bluffante, servie à la fois gourmande et copieuse. Mais ce sont peut-être les nombreuses attentions accompagnant le repas qui font ici la différence : le pain confectionné avec une farine maison à partir de variétés de blé ancien, croûte dorée, mie dense et gourmandise totale tartiné du beurre de la Ferme du Bourg Groux ; la torsade feuilletée au fromage proposée à peine installé ; ou, un peu plus tard avec le café, les chocolats élaborés sur place et certainement parmi les meilleurs de Paris ; sans oublier le vin et ce livre de cave aussi imposant que prestigieux qui n'empèchent surtout pas les sommeliers de faire volontiers découvrir des vins inconnus comme ce cabernet-franc d'Anjou vinifié en Pays nantais donnant l'illusion d'un muscadet rouge. Bref, la vie de palace n'a rien de grandiloquent en ce 114, elle est au contraire pleinement en phase avec les attentes du moment, souvent surprenante et toujours généreuse. Coup de cœur évident. 

 

 

 


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Bread & Roses 6
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Bread & Roses 6

♥︎

En quelques années, cette boulangerie sophistiquée s'est imposée comme un club chic mais ouvert à tous, à la cuisine raffinée mais néanmoins roborative. Les salades sont généreuses, avec tout ce qu'il ne faut pas (poulet, gambas, fromage, bacon... ) pour satisfaire les exigences d'un régime. Le feuilletage des quiches et des tourtes est trop croustillant pour le laisser sur le coin de l'assiette. La carte des tapas et des sandwichs, de plus en plus longue, se sirote avec un jus de fruits pressé à la minute. Sachant d'expérience que nous ne pourrions résister à l'appel du paris-brest après nos éclairs chocolat et café, nous avons pris le parti d'un plat unique, avec la bénédiction gourmande du directeur. Avis aux gourmands contrariés par leur coach et leur balance, qui se succèdent le samedi midi après un jogging au jardin du Luxembourg ou des Champs-Élysées : changez d'itinéraire !


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GrandCœur
Restaurant

GrandCœur

♥︎

Difficile de trouver meilleur emplacement : Grand Cœur occupe dans ce Marais historique une partie du rez-de-chaussée d'un l’hôtel particulier qui accueille depuis toujours le Café de la Danse. Dès les premiers rayons de soleil, on y dresse des tables dans la cour jusqu' à en faire le spot ultime pour un déjeuner ou un dîner en plein air. Autre bonne nouvelle, l’adresse n’affiche aucun jour de fermeture hebdomadaire et fait largement tourner sa carte au gré des saisons et des arrivages en direct de petits producteurs. C’est au duo constitué de Julien Fouin et de Ludovic Dardenay - associé pour l'occasion au chef argentin Mauro Colagreco, largement célébré pour son Mirazur à Menton - que l'on doit ce repère aux saveurs métissées. Il n’est pas question d’un petit Mirazur, d’une table argentine ou bien encore italienne. Parlons plutôt d’une brasserie contemporaine aux accents du sud que le chef exécutif, Nino La Spina, d’origine sicilienne, faire vivre avec brio au gré de produits parfois insolites à l’image de cette polenta de maïs Grand Roux endémique servie comme un plat principal avec un jus de morille.


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