Causerie (La)
Bistrot

Causerie (La)

Un très bon bistrot

On cause beaucoup, surtout à déjeuner car le restaurant attire les hommes d’affaires avec une formule à l’ardoise adaptée au lieu. Tout respire ici le bistrot parisien, dans ce Passy plutôt joyeux. Service décontracté, lumières chaudes, tables hautes, coin plus discret, au choix, mobilier confortable, pas de nappe sur les tables… La tandem Gabriel Grapin et Arnaud Bachet réussit à donner une âme au lieu en proposant des paniers gourmands remplis de fruits et légumes de saison d’une fraîcheur indéniable. Le chef et son associé (en salle) se complètent bien et on aime autant les poissons que les viandes, bien traitées avec des accompagnements futés. La panisse comme la pomme de terre ratte tiédie sont devenus des classiques autant que l’œuf de poule et le baba au rhum et sa crème montée. Carte des vins intelligente mettant en avant de petits producteurs.


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Flaubert (Le)
Bistrot

Flaubert (Le)

Un des meilleurs bistrots de la ville

Les travaux engagés depuis le départ de la famille Rostang n’ont en rien entamé le charme du lieu devenu plus ouvert et lumineux. Toujours cette touche légèrement surannée qui participe si bien de l’ambiance. Le changement de chef suite au départ du talentueux Sukwon Yong ne menace d'aucune manière la réputation du restaurant : Flavio Lucarini désormais aux fourneaux a bien appris la leçon auprès de ses maîtres Banctel et Passerini. Jusqu’à défendre une cuisine précise et bien inspirée par la saison. Il est accompagné du chef pâtissier Luca Loretucci tout aussi sérieux comme en atteste notre dessert au chocolat que vient dynamiser la présence d'estragon et de mûres. La formule du déjeuner garde ses fidèles et le chef propose pour le dîner un menu carte blanche lui permettant de laisser libre cours à son imagination. Carte des vins impressionnante et vite attractive avec des tarifs restés raisonnables. Service convivial, chaleureux et sans « chichi »


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Victor
Bistrot

Victor

Un très bon bistrot
♥︎

En quelques mois, ce bistrot au charme irrésistible a fait un réel saut qualitatif. L'accueil en salle se montre toujours aussi exemplaire, à la fois prévenant, chaleureux et ambitieux dans son souci permanent du détail. En cuisine, le parti pris s'affiche d'emblée "maison" avec un pâté en croûte à plus d'un titre exemplaire qu'accompagne une petite salade à l'assaisonnement marqué et gourmand, des œufs mayonnaise qui justifient pleinement leur participation à l'édition 2021 du "championnat du monde de l'œuf mayo" et un très plaisant cabillaud rôti accompagné d'une sauce hollandaise onctueuse et d'une poêlée de légumes verts juste croquants comme il faut. Rappelons aussi que la cave réunit à la fois grands crus - certains servis au verre comme notre volnay du Domaine des Comtes Lafon chez qui l'établissement a  ses allocations ou un Yquem à ne surtout pas manquer - et découvertes plus accessibles et toutes bienvenues. La rue Lauriston trouve chez ce Victor une grâce et une joie de vivre qui font chaud au cœur. 


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Improviste (À L')
Bistrot

Improviste (À L')

Un bon bistrot

Une fois que l'on pénètre (à l'improviste) dans cet écrin dont on devine à peine l'intérieur depuis la rue, on plonge dans un décor inchangé depuis les années René Coty avec nappes et  carrelage à carreaux, réclames sur plaques émaillées et collection de bouteilles posée sur des boiseries cirées. L 'accueil par Nadine et Mario, les gérants, est désarmant de gentillesse et d'attention. Pas de surprise en cuisine, on retrouve des marqueurs réconfortants: poireaux vinaigrette, œuf mayo, rognons et foie de veau, boudin noir, et andouillette bien sur. Le goût y est mais la présentation mériterait d'être un peu plus soignée, notamment pour les plats en sauce (civet de sanglier et épaule de cochon en l'espèce) qui sont généreusement servis. 


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Ripaille
Bistrot

Ripaille

Un bon bistrot

Il y a quelque chose de profondément rassurant dans ce bistrot, cadre simple, clientèle d'habitués, service souriant, prix assez serrés pour des assiettes généreuses (les pommes de terre, de qualité, ne s'y comptent pas sur les doigts d'une main, mutilée, comme chez certains "bistronomiques"). Si l'on y ajoute une cuisine aux bases solides, qui aime se teinter d'exotisme et de contrepoints "fruitiers" au sein de compositions salées, des viandes rouges quasi de compétition (Angus, etc.)... on se dit que cette adresse de proximité est particulièrement recommandable.


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Résidents (Les)
Bistrot

Résidents (Les)

Un très bon bistrot

Quand on sait combien il est difficile de trouver des jeunes chefs de talent, c’est une véritable prouesse que réalisent tout au long de l’année Caroline et Gaultier Moncel en dénichant et en invitant des futurs "grands de demain" dans leur établissement. Tous les deux à quatre mois, la cuisine est occupée par une nouvelle tête prometteuse. Ainsi, mieux vaut se référer au site internet de la maison pour connaître le résident du moment comme pour savoir à quelle sauce on va manger. Au moment de notre visite, c’est une cheffe originaire de Taïwan, Isabella Lin qui officie en cuisine pour des plats qui fusionnent allègrement les gastronomies asiatiques et françaises comme ce gourmand bao à la pintade fermière ou ce tartare de veau basque au chou kohlrabi, miso rouge et riz soufflé. Avec une carte qui change régulièrement, on se plaît à découvrir à chaque fois une si belle constance dans les assiettes qu'accompagnent des bouteilles toujours bien sourcées. 


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Poulettes Batignolles (Les)
Bistrot

Poulettes Batignolles (Les)

Un très bon bistrot

Insensiblement, ces Poulettes glissent petit-à-petit du statut de bistrot un brin canaille, toujours sous tropisme hispano-méditerranéen (les propriétaires ont longtemps exercé à Barcelone), vers celui de restaurant plus bourgeois. En témoigne l'appel à des produits nobles (turbot, ris de veau, etc.) ou sévèrement "castés" comme cette poulette de la Sarthe ou ces rarissimes et coûteuses gambas de Palamos, réhaussant plus encore le niveau de la cuisine, pourtant déjà fort satisfaisante (et d'une maîtrise parfaite), et celui des additions (comptez au minimum cinquante euros à la carte). Bon choix de vins en prime, bourgueil de Blot, bourgogne de Ligier-Belair, mondeuse de Philippe Grisard, en compagnie d'une petite sélection de crus espagnols (excellent penedes rouge). À noter, contigu au restaurant, la création d'un bar à vins-tapas, les Poussins, idéal pour agapes vespérales.


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Gare au Gorille
Bistrot

Gare au Gorille

Un très bon bistrot

On aime cet accueil et ce service qui ne se prennent pas au sérieux, ce couloir sans fin (ou presque puisque tout au fond on tombe sur la mini-cuisine) et ses plats parfaitement concoctés où l'on retrouve la saveur de chacun des ingrédients. Rien de classique ici puisqu'on revendique haut et fort une "bistronomie" (terme barbare, mais parfaitement justifié) avancée. Et comme la carte des vins est un (petit) bijou et que l'addition ne donne pas mal à la tête, on aimerait pouvoir y avoir son "rond de serviette".


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Entredgeu (L')
Bistrot

Entredgeu (L')

Un très bon bistrot

L'Entredgeu porte le nom de son ancien chef, Philippe Tredgeu. Mais c'est désormais Enrico Bertazzo qui officie dans ce repaire de la porte de Champerret. Il a beau être italien, il cuisine français et a fait ses armes à l'Atelier Robuchon et à l'Ambroisie. Le cadre n'a quasiment pas changé par rapport à avant, mais les assiettes oui. La cuisine de Bertazzo est assez ambitieuse et très classique. Produits frais, exécution précise, une pointe de sophistication dans un décor de bistrot classique : il y a presque un décalage entre l'ambition de l'assiette et le côté informel du lieu. Le menu-carte est court, avec pas mal de suppléments (trois plats sur six). Jolis desserts de saison. Choix assez pointu de vins, beaucoup de bio, quelques belles références, le tout assez cher. Service prévenant, mais légèrement débordé lors de notre visite. Un établissement qui fait le lien entre les bistrots décontractés et le monde plus sophistiqué de la restauration classique.


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Caves Pétrissans
Bistrot

Caves Pétrissans

Un très bon bistrot

Toujours très "old school" cette institution créée, côté cave, à la fin du XIXe et qui ne déroge pas à une certaine élégance IVe République, tables nappées de blanc, grands miroirs, moulures, banquettes moleskine, petits salons à manger et boisé, comptoir de poche où les habitués dégustent la dernière trouvaille bachique du moment. Pourquoi changer ici une formule qui marche (et quasi immuable), plats du jour (en semainier, mijotés ou non selon la saison), carte traditionnelle (excellentes charcuteries maison) dont la plupart des propositions se retrouve dans le copieux menu à 44 €. Nous garderons le souvenir d'une tête de veau savoureuse et carrément somptueuse, "cuir", langue, joue, cervelle, œuf dur, trois légumes (carottes, pommes de terre, haricots verts), absolument sans aucun équivalent dans la capitale! Les Caves Pétrissans sont en compétition pour le championnat du monde de l'oeuf mayonnaise 2019 organisé par l'ASOM


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