Auberge Le Quincy
Bistrot

Auberge Le Quincy

Un très bon bistrot

On se pince : le monde change et l'auberge du Quincy demeure. Toujours pas de CB. Encore épinglées au mur, les pulpeuses créatures de Wolinski qui feraient aujourd'hui bondir les comités #metoo. Inoxydable aussi, le serveur chafoin dressant les assiettes avec nonchalance. Et, bon pied, bon œil, l'inimitable Bobosse qui vous renverra au Mc Do ou au kebab si vous évoquez la possibilité de partager une entrée ou de vous priver de dessert. Dans ce décor, heureusement, la cuisine aussi est comme elle a toujours été. Le chef, que l'on pourra saluer devant ses fourneaux en allant aux toilettes, connaît son métier. La tête de veau ravigote, parfaite dans son poêlon de cuivre. La blanquette de veau à l'ancienne, comme elle devrait être à la maison. La poularde au vin jaune et morilles, 20/20 en cuisson et 20/20 en sauce. En fin de repas, les desserts peuvent surprendre, sucrés comme autrefois, mais encore faut-il avoir gardé un peu de lucidité pour en juger, ce qui n'a rien d"évident après l'épreuve calorique subie en début de repas. Bref, une auberge à classer d'urgence comme monument historique. 


Découvrir le Bistrot
Mélac
Bistrot

Mélac

Ne le cachons plus... Mélac sans Mélac, ce n'est plus Mélac. Si cette aimable légende du bistrot aveyronnais a cédé son affaire il y a plus de deux ans, l'héritage n'est pas totalement assumé … Certes, les lieux sont intacts, tables bistrot, arrière-salle plaisante pour les groupes, casiers à vins, poutres, jambons suspendus, affiches bachiques à foison, tout y est. Mais comment expliquer ce pain de campagne plus que mou du genou, cette terrine de sanglier annoncée maison mais dont le pedigree réel susciterait quelque doute, et surtout un chapitre vins, certes abondants et peu chers, cependant plus que négligé: sélection peu passionnante, références manquantes, fautes d'orthographe (Lagresette au lieu de Lagrezette) et comble de la négligence, un cornas et un côte-rôtie (sic) estampillés du cépage malbec pour le premier, et des cépages malbec, côte, merlot et tannat pour le second, au lieu de la syrah ? Est-ce encore un bistrot à vins sérieux, on en doutera, est-ce encore un troquet fouchtra (même sans la mythique truffade), oui pour le moment...


Découvrir le Bistrot
Zygomates (Les)
Bistrot

Zygomates (Les)

Un bon bistrot

Les Zygomates campent aux antipodes des modes éphémères : c’est un restaurant de quartier, situé dans une rue tranquille de l'arrondissement, fréquenté par une clientèle d’habitués. Le décor, cynégétique, se singularise par une impressionnante collection de réveil-matin (plus de 300 !) répartis entre les deux petites salles à manger. La cuisine du chef, Christophe Baron, est à l’image du lieu et du décor. Point de fantaisies moléculaires, mais des plats classiques et copieux, à base de produits frais.  Des exemples ? Tartare d’avocat aux écrevisses et huile de basilic, filet de bar à la crème de saumon fumé maison et, en saison de chasse, le col vert en deux façons ou le lièvre à la royale. Efficace et sans chichi. Bonne sélection de vins abordables aux alentours de 35 - 50 €.

 


Découvrir le Bistrot
Ébauchoir (L')
Bistrot

Ébauchoir (L')

Un bon bistrot

Une institution qui colle parfaitement à l'histoire du quartier et de ses artisans qui avaient ici leur rond de serviette. L'adresse restée dans son jus, vite animée et bruyante, garde son empreinte bohème avec un menu au déjeuner plus qu'accessible et une carte certes plus ambitieuse le soir. La cuisine sait parfaitement faire le grand écart entre harengs marinés maison ou foie gras au melon et safran, rognon de veau ou Saint-Jacques poêlées. En gardant ses repères avec un gâteau de riz grand-mère qui reste irrésistible et indétronnable. Cave impressionnante aux nombreuses références et intelligente au choix important de vins au verre. 

 


Découvrir le Bistrot
Yard
Bistrot

Yard

Un bon bistrot

Ce bistrot fait à ce point florès que, le jour de notre repas, une dizaine de personnes furent recalées au déjeuner, faute de place. C’est dire si ce restaurant de poche vaut le détour. En revanche, mieux vaut éviter la table pile à côté de l’entrée, à cause des entrées et sorties incessantes et des courants d’air… Désormais entre les mains de Clovis Ochin, aficionado du vin nature, l’endroit plait par sa cuisine inventive. Baptiste Trudel, un ancien de Guy Savoy, peaufine des assiettes lisibles et esthétiques, avec peu d’ingrédients pour mettre en valeur le produit. Ce qui n’empêche pas quelques maladresses, comme la cuisson approximative de l’espadon, légèrement rosé par endroits. Quelques vins au verre suggérés à l’ardoise.


Découvrir le Bistrot
Villaret (Le)
Bistrot

Villaret (Le)

Un des meilleurs bistrots de la ville

Pour y être fidèles depuis de nombreuses années, nous vous confesserons que nous n'avons jamais pris en défaut cette adresse en presque trente ans d'existence. Une rare pépite donc qui, dans un décor de bois blonds et de pierres apparentes, est menée par Olivier Gaslin, sachant décliner une partition néo-bourgeoise, et parfois canaille (son fromage de tête est exemplaire), fortement appuyée sur une indéniable qualité de produits, toujours en phase avec les saisons (ne pas manquer ici celle du gibier). S'y ajoutent une précision sans faille dans les assaisonnements ou les saveurs, la mise en œuvre judicieuse des légumes et le raffinement indéniable des compositions qui va se nicher jusque dans les glaces et sorbets maison. En prime, une cave orgasmique de près de mille références qui vous laissera baba!


Découvrir le Bistrot
Sot-l'y-laisse (Le)
Bistrot

Sot-l'y-laisse (Le)

Un très bon bistrot

La trentaine de couverts du repaire discret d'Eiji Doihara sont souvent pris d'assaut, car les gourmets ne s'y trompent pas: dans ses assiettes délicatement dressées, le chef formé à l'école de Bocuse au Japon propose des variations virtuoses sur des classiques de la gastronomie française, tel ce filet de bar poêlé à la barigoule servi dans un bouillon de poule que les girolles de saison parfument au cours de la dégustation. Ris de veau, canard de Challans, foie gras poêlé, ces propositions réjouissantes s'accompagnent de légumes harmonieusement choisis et soigneusement travaillés, qui ne font pas de la figuration. Le Japon s'invite à l'occasion, au détour d'un tartare de thon Kuro Mago ou du sésame noir dans un blanc-manger, et le service attentif rend l'expérience encore plus plaisante. On apprécie de pouvoir goûter les différents vins au verre proposés, et le prix doux du menu du midi qui ne dévoile cependant pas toute la gamme des talents du chef.


Découvrir le Bistrot
Passage (Au)
Bistrot

Passage (Au)

Un très bon bistrot
♥︎

Ambiance toujours aussi réussie et cave bien fournie pour apprécier la cuisine de ce jeune chef qui envoie des assiettes toutes percutantes. Sur un mode plus bar à tapas mais avec une technique à faire pâlir quelques grandes tables bien installées.


Découvrir le Bistrot
Jones
Bistrot

Jones

Un bon bistrot

Fier successeur de Bones - le "J" ayant remplacé le "B - ce bistrot à l'allure bien de son temps (murs bruts, tables et comptoir en bois, vaisselle dépareillée) livre une dînette de haute volée. Les assiettes à partager, servies à bon rythme et avec le sourire, combleront les petits appétits comme les grandes faims, végétariens comme carnivores. Un bonne adresse de copains, avec un bémol sur le choix de certains vins nature.


Découvrir le Bistrot
Fulgurances, l'Adresse
Bistrot

Fulgurances, l'Adresse

Un très bon bistrot

Cette table s'annonce comme la suite logique d’une entreprise démarrée voici une dizaine d’années par Sophie Cornibert, Rebecca Asthalter et Hugo Hivernat. Nos trois amoureux de la bonne chère n’étant nullement cuisinier avaient lancé la bonne idée d’organiser des repas avec des seconds de grands chefs. Fulgurances L’adresse reprend le même concept, mais sur une durée de six mois, et offre la possibilité à de jeunes cuisiniers de se faire la main, autant que se distinguer. Depuis quatre ans, ils sont onze à être passés derrière les fourneaux, proposant une cuisine de marché souvent audacieuse dans les recherches de saveurs. Lors de notre passage, c’est le chef Alban Cantaloup qui officiait dans la cuisine ouverte de Fulgurances, avec le midi des formules très accessibles, et le soir une montée en puissance gastronomique en neuf étapes.


Découvrir le Bistrot

Pages

S'abonner à RSS - VALIDÉE