Rouquins (Les)
Bistrot

Rouquins (Les)

Un bon bistrot

« Nous on s'en fout, buvons un coup / Que chante enfin l'âme du rouquin »… Léo Ferré aurait aimé passer de la cave des Crus du Soleil, vouée aux vins du sud, à la grande terrasse isolée des Rouquins. Au déjeuner, des propositions réduites, bien calées; le soir une carte démultipliée avec des plats à partager, sourcés et pouvant faire la nique à des adresses huppées. Bon choix de vins du sud (avec une quinzaine au verre, de 5 à 10€). Service sympa connaissant ses vins sur le bout de la langue (et sans pédanterie nature!).

 


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Ordonnance (L')
Bistrot

Ordonnance (L')

Un très bon bistrot

Dans ce bistrot aux allures de vieil appartement, on est reçu comme à la maison. Dans les assiettes, le chef travaille de jolis produits pour une cuisine ménagère très améliorée et volontiers canaille. Magnifique jambon persillé, couteaux parfaitement cuits et savoureux ou généreux pavé de cabillaud servi avec une écrasée de pomme de terre, voilà un registre qui explique pourquoi l'adresse a la cote dans le quartier. D'autant que les desserts versent sans vergogne dans la gourmandise et la générosité et que la la cave se montre bien tenue. 

 

 


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Grande Ourse (La)
Bistrot

Grande Ourse (La)

Un très bon bistrot

Une minuscule affaire de vingt couverts au look vintage, murs quasiment vides pour certainement mieux mettre en valeur les propositions esthétiques et assiettes toujours élégantes du chef, ancien du Bellecour rue Surcouf, sans oublier la sculpture de la Grande Ourse, "constellation de la grande casserole" et discrète évocation des étoilés où Denis Croset a travaillé.Vif et précis, ce dernier prépare ses plats avec des produits à l'exécution maîtrisée : pommes de terre grenaille idéalement tendres, épices légères qui colorent les sauces dont la confection témoigne de ses expérience dans les grandes maisons. Ici, pas de "cuisson lente" automatique et uniforme mais un solide savoir-faire de cuisinier. Son menu du midi s'affiche bon marché (23 €), en sachant que le prix du verre de vin ne joue pas la marge (à partir de 5,5 €). Chaque jour, sont proposés trois blancs et trois rouges, par exemple un chardonnay Louis Latour IGP Ardèche 2017 (37€ la bouteille), la Fleur de sel Pays d'Oc IGP 2018 (30 €) ou un Languedoc Lascaux Bio 2018 à 28 €. Si la salle et le comptoir évoquent un bistrot, la cuisine de Denis Croset se montre plus élaborée et à l'évidence créative. 

 

 

 


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Galia
Bistrot

Galia

Un très bon bistrot

Dès l'âge de sept ans, le petit Maxim accompagnait sa "mémé Noëlle" dans les grandes propriétés de Sologne où elle cuisinait pour les chasseurs et leurs invités. Le petit garçon de mère française et de père vénézuélien découvre alors sauces et longues cuissons dans les offices des châteaux. De l'autre côté de l'Atlantique, Maruja, la grand-mère paternelle, l'initie aux saveurs d'Amérique du Sud. Une vingtaine d'année plus tard, après sa formation à l'école Ferrandi, Top chef et une expérience chez des étoilés, Maxim ouvre son restaurant en 2015, Galia, en hommage à la Gaule et à sa cuisine. La restauration demeure une affaire familiale car il travaille avec son épouse Marie-Eugénie en salle. Maxim assure seul les 38 couverts et la plonge depuis les derniers évènements, d'où une carte réduite et qui change tous les mois. "Mais demandez le hors-carte, les rognons au café vénézuélien, les calamars laqués à l'orange, la langue façon blanquette..."  Si vous avez le temps, le menu dégustation en six services laisse la part belle à la créativité du chef, qui définit son art comme "une gastronomie française, avec des condiments, des fruits et des agrumes de mon autre pays". Deux constantes: le ceviche et le rhum arrangé avec zestes d'orange et clémentine, cannelle, badiane et graines de coriandre. Et si ce paisible restaurant proche du tramway Didot défend une décoration vite vintage avec papier peint noir et doré, fresque de Pompéi et plante en plastique, les couleurs et les saveurs y sont vigoureuses dans l'assiette, avec des notes sucrées assumées. Une authentique adresse de fusion culturelle et culinaire à découvrir. 


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Augustin
Bistrot

Augustin

Un bon bistrot

Un agréable bistrot, plus proche du resto et qui adopte des allures de brasserie (petit déjeuner de 8 à 11 h, 9€; grignotage de 15 à 18 h, de 12 à 21€). De la lumière au travers des grandes baies vitrées, et pour décor sur des étagères, des assiettes, plats, soupières, saladiers de porcelaine blanche. Pour 39€, une carte menu d’honnête facture avec quelques accents corses, en particulier pour les vins.

 


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Simone
Bistrot

Simone

Un très bon bistrot
♥︎

Ici, on profite aux beaux jours de la grande terrasse qui permet de doubler la capacité et, en hiver, de l'atmosphère reposante avec notes jazzy et superbe photographie de Nina Simone. Depuis sa reprise en 2016 par Mathia di Gino, ce bistrot joue de plats vifs et précis concoctés sous les yeux des clients grâce à la cuisine ouverte sur la salle d'une quinzaine de places, mais aussi de beaux produits de saison se déclinant dans des contrastes terre et mer (haddock / betterave) ou des associations à l'évidence gourmandes (fregola Sarda / chorizo / ossau iraty). On prend également plaisir à parcourir la carte des vins qui souligne malicieusement les quelques références présentes issues de l'agriculture conventionnelle. 


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Comptoir sur mer (Le)
Bistrot

Comptoir sur mer (Le)

Un bon bistrot

Carrelage au sol et sur le murs, une vingtaine de places au bar et sur les deux tables d’hôtes, quelques places encore sur le trottoir. Depuis sa cambuse ouverte surélevée, Olive Davoux (épaulée au service et aux vins par Claire) tient la barre de ce caboulot exclusivement dédié aux poissons, coquillages, crustacés et céphalopodes. En version tapas colorées (c.a.d. portions réduites « à partager »), des produits très frais, scrupuleusement sourcés, taquinés par des agrumes ou quelque touches épicées. Parfois des raretés (foie de lotte). En bande son en sourdine, la playlist perso d’Olive (hip-hop et rap de Hi Tek ou Pete Rock). Le samedi et le dimanche, entre les services, (de 15 h à 19 h 30), dégustation d’huîtres et de coquillages et vente à emporter (sur réservation). Carte des vins  (tendance « nature » mais personnelle, judicieusement expliqués). 

 


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Orillon Bar
Bistrot

Orillon Bar

Un très bon bistrot

A défaut de se lamenter sur l'invasion de la street food et du recul du bistrot de quartier (quoique...), l'Orillon bar, en plein Chinatown bellevillois, valeur sûre, rassure. Troquet d'angle comme il se doit, attaque à 8 heures du mat' et non-stop parfois jusqu'à point d'heure (légalement, deux heures du mat'). Tout y est, croissant, jambon-beurre, planches charcut'-fromentons, l'Equipe et Libé à dispo, etc. Manquent juste la piste de 421 sur le zinc-comptoir mouluré mais pas l'envie de prendre racine, d'interneter, de partager un godet, et la mauvaise blague serait de vous faire dégager parce que vous voulez y faire souche. Aucun risque avec la nouvelle équipe qui, après une décennie sous la houlette de Thomas Chevrier au service de cette cambuse amicale, vient de prendre le relais, ne changeant rien à une formule qui gagne, surtout au déjeuner-semaine. Au sein d'une petite salle (désormais ripolinée de blanc) où on partage tables, conversations, verres de contact et plus si affinités, l'ardoise du jour se décline façon menu ouvrier (22 euros) et taquine même le produit noble avec talent (ce jour-là, rognon de veau et thon cru mariné). À tel point qu'on se demande même pourquoi on devrait se coltiner courses et fourneau, quand on vous livre sur un plateau une vraie cuisine, habile et phosphorée, qui certes reste un peu modeste en quantité, mais réjouit les cœurs. Au dîner, on change de braquet, avec poitrine de cochon fumé et compote de pommes aux noisettes, ragoût d'agneau, risotto d'épeautre et crème de champignons... (assiettes de 8 à 30 euros pour une pièce de viande à partager) et toujours dans cette atmosphère à la sans-façon.Gilles Dupuis


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Servan (Le)
Bistrot

Servan (Le)

Un très bon bistrot

Le Servan occupe une place qui lui est propre dans le paysage gastronomique de la capitale. Avec sa cuisine à la fois ancrée dans le terroir français et matinée, pour ne pas dire épicée, de saveurs asiatiques. Le tout joué dans l’espace d’un ancien café en angle de l'arrondissement qui vient d’ailleurs d’être rafraîchi. C’est là que depuis bientôt cinq ans les soeurs Levha (Tatiana en cuisine, Katia en salle), passées l’une comme l’autre par des grandes maisons, œuvrent pour bousculer les idées reçues sur l’offre bistrotière parisienne. Sauce soja, gingembre, piment, basilic thai, shiso, arachides, miso… viennent balancer les plats canailles tandis que la carte des vins s’aventure volontiers sur le terrain des vins nature - parfois malheureusement un peu trop. Le service, jeune et masculin, est un poil nonchalant mais l’assiette l’emportait jusqu’alors sur le reste pour s'arrêter à ces détails. Très récemment, le Servan a abandonné sa formule déjeuner à 28 € qui en faisait une cantine des bons jours. Désormais, l’addition grimpe très vite dans les tours si l’on veut faire la totale « entrée-plat-dessert », d’autant plus avec une carafe d’eau purifiée tarifée à 5 €.


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Bistrot Paul Bert
Bistrot

Bistrot Paul Bert

Un très bon bistrot

C'est une institution où, quand ils ne sont pas eux-mêmes au piano, les collègues chefs aiment se retrouver, dans cette ambiance de bistrot rétro animée avec plusieurs salles en parallèle toujours bondées, au service virevoltant. Belle cuisine traditionnelle jamais prise en défaut, rehaussée de touches originales, portions généreuses, cuissons parfaitement maîtrisées, formule déjeuner très avantageuse, clientèle aux anges… et carte de vins étourdissante.


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