Écailler du Bistrot (L')
Bistrot

Écailler du Bistrot (L')

Un très bon bistrot

Les grands hôtels adressent ici leurs clients en quête de poissons et de fruits de mer. Ils peuvent ainsi communier avec les amateurs qui, venant de moins loin, partagent depuis plus de vingt ans leur amour des poissons nobles, homards et autres produits iodés. À condition d'y mettre le prix, bien sûr, qualité et quantité sont au rendez-vous, sans parler du service, impeccable. La carte des vins, qui semble plus ouverte que celles des autres adresses du même propriétaire, toute sises à proximité, est riche en rouge autant qu'en blanc. Comme chez les grands-parents le dimanche, il flotte aussi une atmosphère paisible et rassurante. Elle fait partie du charme suranné de cette maison qui manquerait si un investisseur plus tendance finissait par lui mettre le grappin dessus. Plateaux de fruits de mer à emporter.

 


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Clown Bar (Le)
Bistrot

Clown Bar (Le)

Un très bon bistrot

Après la période de flottement suite au départ du chef Sota Atsumi, le Clown Bar est vite rentré dans le droit chemin autour des valeurs et savoir-faire qui ont fait son succès : une cuisine savoureuse inspirée des classiques français, soit dit en passant plutôt portés sur les protéines animales, qui cadre bien avec le décor un rien muséal de ce bistrot historique : comptoir en zinc d’époque, plafond art déco et céramiques murales aux motifs qui rappellent la présence voisine du cirque d’hiver. Du coup, l’établissement joue souvent à guichet fermé, fort d’une clientèle anglo-saxonne férue d'un tel registre et peu regardante sur des tarifs, il faut bien l’avouer, plutôt élevés (entrée de 10 à 20 €, plat à 33 €… d’autant qu’aucune formule n’est proposée). 


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Clamato
Bistrot

Clamato

Un très bon bistrot

Au départ perçu comme l’annexe du prisé Septime voisin, dont il demeure une belle alternative lors des jours de fermeture de celui-ci, Clamato a vite gagné en stature et identité. Si la pâte et l’esprit sont assez similaires, Bertrand Grébaut et Théo Pourriat ont imaginé une table beaucoup plus décomplexée et résolument tournée vers les produits de la mer. Mais ici, aucune réservation possible, un service en continu le week-end, des plats à commander à la volée sans ordre précis et le plus souvent à partager, et désormais une ouverture 7 jours sur 7 pour mieux répondre aux attentes d’une clientèle métropolitaine. À la carte, une vingtaine d’assiettes aux saveurs iodées qui tournent en fonction des saisons et que l’on peut accompagner d’un verre ou d’une bouteille (vin, bière, saké, spiritueux…) tirée de la très abondante cave de Septime. Évidemment, l’adresse a trouvé son cercle d’inconditionnels et il faudra parfois prendre son mal en patience pour trouver une table.


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Biondi
Bistrot

Biondi

Un très bon bistrot

Biondi était un humoriste très connu au pays des gauchos. Mais l'autre star de cette table, c'est Violetta, la sœur du chef, Fernando De Tomaso. Violetta bichonne tout le monde, même quand on vient pour la première fois. Les Argentins n'ayant  pas leur pareil pour faire cuire la viande, Biondi est the place to be ( el lugar donde estar) pour tous ceux qui recherchent les plaisirs carnés et ont envie de sortir de la routine : vins d'Amérique latine, sauce chimichurri, chips de manioc, patate douce, citron vert, chocolat du Pérou, dulce de leche, le dépaysement est garanti. La salle se remplit vite, la plupart sont des habitués. Il est vrai que le menu trois plats du déjeuner à 16,50 € est sacrément compétitif dans le quartier.

 


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Automne
Bistrot

Automne

Un très bon bistrot

Un bistrot gastronomique de poche (une trentaine de couverts, petite terrasse comprise) qui jusqu'à la fin 2017 s'appelait Pulperia et proposait des spécialités argentines et, l'Automne venu, repris par le chef Nobuyuki Akishige et son épouse Saeko, mérite vraiment le détour : arrivé en France en 2006, formé à Vienne (Pyramide) puis à Saint-Tropez (La Vague d'or), ce jeune chef concocte des assiettes précises, fort jolies, légères et gourmandes, à l'instar de notre remarquable lieu jaune poêlé à la seconde près, accompagné d'une purée de petits pois et d'une émulsion aux crustacés qui ajoutait une touche marine bienvenue. Le menu du déjeuner à 32 € est une aubaine mais, si vous êtes tenté(e), mieux vaut réserver.


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Auberge Pyrénées Cévennes
Bistrot

Auberge Pyrénées Cévennes

Un des meilleurs bistrots de la ville

Elle nous enterrera tous… L’auberge peut changer de proprio ou de chef, elle ne sort pas de sa capsule temporelle: entoilage à grosses fleurs, poutres, collections de casseroles en cuivre et de plats à baeckeoffe, trophées de chasse, saucisson et jambon suspendus, serviettes pliées en éventail dans les verres. La carte est à classer entre L'Art de la Cuisine de Marie-Antoine Carême et le Grand Dictionnaire de Cuisine d’Alexandre Dumas: foie, blanquette, rognon et ris de veau, pâté en croûte, pied de porc, paris-brest, clafoutis… Tatin renversante.


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Astier
Bistrot

Astier

Un très bon bistrot

Ce bon bistrot s'est tellement installé dans le paysage gourmand qu'il en deviendrait presque une institution de la République - en tout cas du quartier de la République. Nappes à carreau, belles lampes en cuivre au-dessus du bar, en verre soufflé au-dessus des tables, ambiance joyeuse, assiettes généreuses... On aimerait en rester là mais on a tout de même relevé une certaine désinvolture lors de notre dernier passage. Les fameux harengs marinés, par exemple, ne l'étaient visiblement pas assez, et leur accompagnement classique (pommes rattes) était bien sec, un peu comme le serveur. Soyons justes, les autres assiettes, en particulier la fricassée de rognons de veau ou le saumon à l'oseille, nous ont comblés, de même que les desserts, quasi addictifs. 


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6 Paul Bert (Le)
Bistrot

6 Paul Bert (Le)

Un très bon bistrot
♥︎

Si Bertrand Auboyneau est devenu en quelques années le mogul de la rue Paul Bert, avec pas moins de quatre établissements installés dans un périmètre aussi réduit, le capitaine maintient le cap en sachant faire confiance à de jeunes pousses de la gastronomie. Avec le chef Hidéo Uemara, il détient un véritable talent. La salle, à la tendance bruyante, qui allie la tradition du zinc et la modernité de la cuisine ouverte, accueille au déjeuner une clientèle vite devenue fidèle avec un menu au rapport qualité/prix imbattable. À la carte et notamment au dîner, les propositions affichent un peu plus d'audace, bonite fumée au foin ou risotto à l'encre de seiche dynamisé par un fenouil confit. Tout en impressionnant par leur parfaite maîtrise ou technique, sauces ou jus de haute volée notamment. Conseils toujours judicieux du service pour faire son choix parmi l'impressionnante sélection de vins.


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Traboule (La)
Bistrot

Traboule (La)

Un très bon bistrot

Ce mini bistrot continue l'exploit de loger une vingtaine de couverts et ses cuisines dans un espace réduit. Sans que cela ne se fasse au détriment de la qualité de l'assiette ou du service. Autant l’environnement en fait un bistrot à la fois sympathique et contemporain, autant la carte ou le menu situent l’adresse dans un propos gastronomique. Le jeune chef napolitain, Francesco Fezza, place haut le niveau de la cuisine avec des assaisonnements enlevés, des produits de qualité et une gourmandise affichée de l'entrée jusqu'au dessert. Il possède cet art bien italien de sublimer amertume ou acidité jusqu’à apporter une patte bien personnelle à ses assiettes. Revers de la médaille, on aimerait celles-ci un peu plus généreuses, notamment au déjeuner. Carte des vins courte et intelligente.


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Casimir (Chez)
Bistrot

Casimir (Chez)

Un bon bistrot

Seconde jeunesse pour ce bistrot qui fut le repaire canaille de Thierry Breton. L'équipe qui a repris la maison et exploite déjà plusieurs enseignes à Paris (Bonvivant, Grandcoeur...) a eu la bonne idée d'élargir les horaires (dès 9 heures le matin) pour vivre au rythme d'un vrai café de quartier, peinardement logé au chevet de l'église Saint-Vincent-de-Paul, avec terrasse en zone piétonne. Hors cette agréable privilégiature, le bistrot a repris intérieurement du poil de la bête grâce à un bon coup de peinture qui redonne de la luminosité à l'ensemble et affiche open 7 jours sur 7. Pas vraiment de révolution à la carte quoique appétente, rillettes de canard maison, panisse à la ricotta, aile de raie meunière, côte de cochon du Perche panée, mousse chocolat... si  ce n'est de mettre en avant des pièces à partager, canette de Challans au foin, carré d'agneau de Sisteron ou, sorti des limbes gastros, un bœuf Wellington (comptez de 80 à 90 euros). A l'usage, les croquettes de jambon au coulis de piquillos sonnent juste, un peu plus que le quasi de veau basque au poivre manquant de moelleux, sans trop s'attarder sur les bonnes grosses frites maison <à la peau>, non épluchées, que nous qualifierons méchamment de <à la feignasse>. Fin de parcours avec le paris-brest, dessert « égérique » de Casimir, au bon chou mais à la mousseline au praliné bien timide en pralin. Un p'tit coup de réglage serait bienvenu. Gilles Dupuis


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