H Kitchen
Bistrot

H Kitchen

Un très bon bistrot
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À vrai dire, nous avons été quelque peu bluffés par le menu déjeuner de ce bistrot de poche au décor sans prétention (lambris noirs et murs blancs qu'égaie un accrochage réussi de photographies d'artiste) dont la seule singularité pourrait être le flot de légumes et de fruits posés sur le comptoir. Si le chef est nippon, il est passé par Robuchon et quelques autres, dont il a sans aucun doute hérité le goût pour les saveurs denses et les assaisonnements précis, il ne s'égare guère dans la cuisine fusion, malgré deux ou trois notations japonaises, se payant même l'originalité de proposer un wrap du jour et d'offrir des assiettes d'une générosité peu commune a contrario de beaucoup de ses compatriotes. Quant à sa palette de légumes proposé en entrée dès l'accessible formule du midi... c'est un petit chef d'œuvre de potager aussi beau que bon sur lequel il ne faut pas faire l'impasse. Tarifs plus élevés le soir et sélection de vins un peu confuse avec de bons bourgognes, malheureusement rayés de la carte.


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Escudella
Bistrot

Escudella

Un des meilleurs bistrots de la ville
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Cadre soigné avec tables espacées et banquettes confortables, accueil discret et agréable, l'adresse sait recevoir. En cuisine, des chefs réputés sérieux ont jusque-là veillé sur sa destinée, Bruno Deligne, Flora Mikula ou Paul-Arthur Berlan pour ne citer qu'eux… Jusqu’à l'arrivée de Rémi Poulain que l’on découvre restaurateur autant que chef accompli et exigeant. Aidé en salle par son complice Laurent Dechaume, il fidélise une clientèle ravie du menu-carte qui change au gré des saisons et propose sur des bases classiques une cuisine tout en gourmandise. Une cuisson du thon exemplaire, un pâté en croûte avec sa nécessaire et subtile gelée ou un soufflé au chocolat puissant dans ses arômes apportent toutes les preuves nécessaires à ceux qui pourraient encore douter de la (très) bonne tenue de la maison. On n’oublie pas non plus les quelques suggestions en dehors du menu tels les généreux ris de veau, ni la profiterole, irrésistible avec une glace à la fève Tonka turbinée au dernier moment. 


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Belhara (Le)
Bistrot

Belhara (Le)

Un des meilleurs bistrots de la ville

Un bistrot dans toute sa splendeur : décoration à l'ancienne aussi désuète que charmante, service remarquable de gentillesse et de naturel et cuisine tout en réconfort. Le chef Thierry Dufroux cultive avec application la tradition remise au goût du jour avec des plats élaborés et quelques clins d'œil à son Pays basque. Poulpe de roche au jus dense et parfumé, veau mijoté des heures durant et accompagné de fines tranches de truffes d'été, sans oublier gibier en saison, voilà un registre sincère qui aime à être partagé. Remarquables desserts maison.


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Bistrot de Paris
Bistrot

Bistrot de Paris

Un très bon bistrot
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À la faveur de quelques mois de fermeture, ce bistrot historique a retrouvé son panache et ses envies. Des travaux à peine perceptibles au premier regard, des murs rafraîchis tout en gardant leur belle patine, une collection d’illustrations dès l’entrée (à ne pas manquer), un confort retrouvé sur les banquettes, une composition signée Vincent Darré au bar où le jeu consiste à reconnaître les artistes et autres mondains habitués de l’endroit, sans oublier une terrasse jusque-là absente et mise en scène avec goût. En cuisine, le changement s’affiche plus démonstratif avec la prise en main des fourneaux par Vincent Quinton. Outre l’apparition de frites généreuses et cuites au bain en deux fois, un artichaut avec un cœur garni de champignons de Paris et haricots verts, des œufs mayonnaise à l’assaisonnement franc et à la macédoine maison que distingue une cuisson séparée de chaque ingrédient, un foie de veau que relève une grosse échalote confite et terminée dans le jus de cuisson (belle idée) et un « Bistrot de Paris-Brest » à la crème pralinée que rehaussent quelques zestes de citron vert. En attendant le retour promis du céleri rémoulade (le meilleur de Paris) et des poireaux vinaigrette, un propos culinaire plus que convaincant, un service et des garçons de salle 100% authentiques et une ambiance parisienne, à savoir policée et enjouée. C’est la bonne nouvelle à Saint-Germain. 


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Voltaire (Le)
Bistrot

Voltaire (Le)

Un très bon bistrot

Un bistrot bien inclassable avec ses bonnes manières héritées de la famille Picot, les anciens propriétaires, et peut-être aussi d'une jet set internationale qui se fait pourtant de plus en plus absente. Le repas obéit ici à un rituel presque codé, l'assiette de radis et de crudités en guise de bienvenue, la carte qui fait toujours sourire avec son œuf mayo à 0,90 euros et son turbot à 85 euros et la salle qui cherche encore ses habitués parmi une clientèle qui n'est plus toute jeune. Le chef a la bonne idée de n'avoir rien changé à la cuisine, classique et bourgeoise. Et généreuse tant la table devient vite un buffet qui se remplit au fur et à mesure du repas d'attentions multiples, comme cette portion de frites au demeurant délicieuses. Le steack tartare a ses habitués, les rognons également. Pour bien terminer le repas, la mousse au chocolat à partager tant la portion est généreuse, est à recommander. 


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Semilla
Bistrot

Semilla

Un très bon bistrot
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La petite graine a la plus sémillante bouille: tronche de loft (tuyauterie bien apparente) mais tables en marbre avec pieds de fonte, beau bar, vue en scope sur les cuisines aussi grandes que la salle et trois places privilégiées au comptoir, le nez sur les dressages du chef. Éric Trochon a le talent de transformer d’un coup (de baguette magique ?) le plus attendu des plats. Un exemple, le tartare de bœuf. Les vrais tartarophiles (ceux qui vérifient quel la mention « au couteau » désigne une feuille de boucher et pas le couteau du robot) se contentent de chercher leur plaisir vampires que dans la qualité de la viande et sa découpe. Ici, le tartare se truffe de minuscules champignons au vinaigre (pas plus gros que l’ongle du petit doigt) et un granité d’oseille transforme l’assiette en jardin japonais en plus de la fraîcheur et de l’acidité…Originale, la carte l’est encore par le classement par mode de cuisson (cru, vapeur et bouillon, four, plancha), les glaces et sorbets rares (safran, bière brune, hibiscus). Au déjeuner, menu carte en deux ou trois services; le soir à la carte. Remarquable choix de vins (classés par ordre croissant de prix). Service rapide et sympathique.

 


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Firmin le Barbier
Bistrot

Firmin le Barbier

Un très bon bistrot

Un couple adorable à la tête de ce lieu installé aux pieds de la tour Eiffel. Salle d'une vingtaine de couverts, cuisine ouverte, sérénité totale durant le service. La maîtrise est bien là, à commencer par les basiques, dont cette terrine de canard dédiée au maître d'apprentissage : équilibre parfait du maigre et de la gorge, entre l'apport des épices et la texture moelleuse. L'huître royale du magicien charentais David Hervé travaillée avec une émulsion iodée constitue un autre incontournable de la carte. Dommage que la carte des vins soit tristounette. 


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Griffonnier (Le)
Bistrot

Griffonnier (Le)

Un bon bistrot

Le Griffonnier doit beaucoup à Cédric Duthilleul, son patron charismatique. Campé derrière son comptoir un large sourire aux lèvres et généreux pour servir "le canon", il propose une cuisine généreuse, renouvelée quotidiennement pour ses plats du jour qui savent suivre les saisons. Sacré champion du monde de l'œuf mayonnaise en 2018 par l'ASOM (Association de Sauvegarde de l'Œuf Mayo), il n'a pas volé son titre : sur un lit de pommes de terre tièdes, la mayonnaise nappante et parfaitement relevée sublime ce plat signature des bons bistrots. La carte des vins impressionne avec ses flacons d'exception qui savent remonter le temps. À noter un service remarquable assuré par l'inoxydable Jérôme aux petits soins.

 


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Évasion (L')
Bistrot

Évasion (L')

Un très bon bistrot

D’une institution, il faut d’abord attendre qu’elle perpétue une tradition. De ce point de vue, l’Évasion, temple de l’œuf mayonnaise face à l’église de Saint-Augustin, tient ses promesses. Le diplôme de l'ASOM (Association de Sauvegarde de l'Œuf Mayonnaise), décerné par le fondateur de ce guide, s'affiche partout : sur les murs, sur la devanture et même sur les sets de table ! Les pratiquants de ce culte particulier se régalent donc de ce dôme, solaire et régressif, idéalement accompagné d’un pain magnifique de croûte et de mie. Les vins, somptueux de classicisme eux aussi, permettent de communier dignement. Pour vivre pleinement cette expérience, il faudrait alors passer directement au dessert, un paris-brest bien sûr, délivré été comme hiver. Hors de ces fondamentaux, autant le dire, la qualité honorable des plats, réalisés à partir des produits issus des meilleures maisons, ne justifie pas forcément les tarifs, franchement élevés pour un bistrot. A midi, accueil chaleureux réservé aux avocats et banquiers d’affaires habitués des lieux. Pour les novices, initiation à la dure.


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Petit Tonneau (Au)
Bistrot

Petit Tonneau (Au)

Dans un décor simple et inchangé depuis des années, Arlette vous reçoit avec attention et générosité. Les tables sont rapprochées et vous pourrez aisément faire connaissance avec vos voisins, pour la plupart américains, venus (re)découvrir quelques porte-drapeaux de la gastronomie française : canette, rognon, blanquette, etc. Les plats sont authentiques et les portions généreuses. Ce soir-là le carré d'agneau, d'abord saisi à la plancha puis passé au four, se montrait exemplaire. Desserts traditionnels maison et plateau de fromages en revanche décevant (affinage non maîtrisé). 

 


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