Caves Legrand Filles et Fils
Restaurant

Caves Legrand Filles et Fils

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Voilà une adresse qui entretient les bonnes manières avec, pour y accéder, le choix entre la boutique au décor inchangé depuis 1880 et le passage Vivienne inscrit aux monuments historiques. Vous attendent alors le large comptoir ou les tables dispersées le long d’étagères savamment éclairées et alignant bouteilles toutes choisies avec discernement. Une mise en scène bienvenue pour découvrir la carte de Benjamin Anthoni, chef au parcours atypique, en place depuis quelques mois seulement. Il a vite trouvé ses repères, adapté son registre jusqu’à faire preuve d’une certaine humilité ou intelligence pour accompagner dans l’assiette la formidable collection de vins que la maison possède et propose. Sa cuisine repose sur un savant équilibre entre produits de saison, cuissons soutenues, assaisonnements précis et accompagnements travaillés comme des condiments. Benjamin a retenu la leçon des grands maîtres, jamais plus de trois saveurs comme dans son association entre artichaut poivrade, cresson et ail des ours. Les desserts s’imposent à leur façon : comment ne pas résister à une tatin de poires lorsqu’elle s’accompagne de Château d’Yquem 2004 ? Il faut ici boire pour manger ou l’inverse quand, rappelons-le, un droit de bouchon de 15 euros seulement est pratiqué sur une cave comptant pas moins de 20 000 références prestigieuses. Service un peu lent malgré l’accueil d’une grande courtoisie. Pierre-Yves Chupin

 


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Enfants Rouges (Les)
Bistrot

Enfants Rouges (Les)

Un des meilleurs bistrots de la ville

Beau décor: tableaux modernes, bois flottés peints, mobilier de bois et deux petites tables à plateaux de carreaux de faïence peints et piétement de fonte. Daï Shinozuka, ancien compagnon de Camdeborde, propose  dans ses menus/carte des plats particulièrement originaux mêlant produits de la mer et de la terre, soignant les légumes et leur cuisson, n’oubliant pas les abats (cœurs de canard, langue et ris de veau, pied de porc) ni le gibier sauvage en saison. Outre les menus du déjeuner et du dîner, le chef propose une dégustation « surprise » le soir en sept services (120 €). Belle carte des vins dont on pourrait corriger les imprécisions et les fautes d’orthographe.


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Régalade Saint-Honoré (La)
Bistrot

Régalade Saint-Honoré (La)

Un très bon bistrot
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Banquettes et tables sagement rangées le long des murs de moellons blancs, poutres et haut plafond peints en noir, parquet, mobilier de bois sombre: le décor régale autant que l’assiette. Les habitués apprécient aussi l'espace organisé face aux cuisines et l'ambiance vite exaltée. Le repas débute toujours par la terrine à volonté sur la table et l’énorme pot de cornichons croquants. Le mode d’emploi est immuable : menu carte en trois services (nombreuses propositions), installé pour une saison et suggestions du jour avec suppléments. Beaux produits (gibier ou truffe notamment) et cuissons parfaites. Vins servis au verre en magnum avec présentation de l’étiquette et qui honorent la cave tenue de façon exemplaire. 

 


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Edgar
Bistrot

Edgar

Un bon bistrot

Edgar offre le gîte et le couvert et les fidèles de l'hôtel apprécient certainement comme nous l'atmosphère et l'accueil réussis (personnel sympathique et décontracté). Pas de menu, tout est à la carte, tendance iodée et brunch dominical à recommander. Terrasse épatante.  


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Mary Celeste (Le)
Bistrot

Mary Celeste (Le)

Un très bon bistrot

Si la foule se presse autour de ce comptoir hexagonal, c'est parce que la maison excelle plutôt huit fois qu'une. Pour le groove, l'ambiance. Pour l'accueil, souriant, discrètement efficace. Pour les cocktails, bien sûr, imaginatifs et précisément dosés. Pour le champagne, bio et non dosé. Pour les vins, quand on les aime "nature", avec une sélection de vins du Jura assez originale. Et pour le raffinement de la cuisine enfin ! Le nouveau chef, tout comme l'ancien, renouvelle sa carte de petites assiettes qui ont tout des grandes : bons produits, cuissons justes et, lorsqu'on approche les petites bougies pour les admirer, compositions élégantes. Ajoutez les prix raisonnables et l'ouverture 7/7 jusqu'à 2h du matin pour dénombrer les huit raisons d'un succès mérité.


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Apibo
Bistrot

Apibo

Un bon bistrot

Un peu à l’écart du tourbillon de la rue Montorgueil, Anthony Boucher a niché son Bon Vivant («apibo» en vendéen) dans un lieu élégant (moellons peints en blanc, mur gris éléphant, poutres, lampadaires modernes, bois blond). Souci régulier du choix de bons produits, de cuissons justes et de beaux dressages sans esbrouffe. À savoir: la carte a disparu au profit de formules et d’un menu carte (de 22 à 39€ au déjeuner, de 30 à 55€ au dîner).


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Racines
Bistrot

Racines

Un bon bistrot

Au milieu des rares boutiques historiques du passage des panoramas, Racines est dans son « jus », escalier bringuebalant pour monter au premier étage, vitrines d’époque. Le décor est pittoresque à souhait… poussière inclue. Quant à la cuisine, elle flirte avec l’Italie (excellent vitello tonnato), se veut créative avec des goûts nouveaux comme cette ricotta à la betterave, déçoit parfois par la multiplicité des ingrédients. Le lieu reste unique, comme un voyage au début du siècle passé. 

 


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Georges - depuis 1964 (Chez)
Bistrot

Georges - depuis 1964 (Chez)

Un très bon bistrot

Puisqu'il s'ouvre toutes les semaines un nouveau restaurant qui reprend les codes des temps anciens, il est plaisant de s'installer sur la banquette d'une véritable institution. Chez Georges, on sert l'œuf mayonnaise depuis 1964. Le museau de bœuf sur radis beurre aussi, et les rognons bien sûr, grillés façon Henri IV ou en sauce façon Charlotte. Les rillettes sont confortables, les frites abondantes et la crème, qui accompagne le baba, surabondante — la mode des régimes n'est pas passée par là. Mais surtout, il y a le goût, puissant ! Huit ans après avoir partagé ici un repas avec un ami disparu, on retrouve une ambiance et des saveurs mémorables. Pour ne rien gâcher, le service est charmant, tandis que le patron en personne choisit les vins, avec le même engagement et la même indépendance d'esprit que pour sa collection de peintures du XIXe.


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Frenchie Bar
Bistrot

Frenchie Bar

Un très bon bistrot

Le bar à vins de Grégory Marchand a la bonne idée d'être ouvert tous les soirs, dimanche compris. Sélection de vins vite passionnante avec un choix au verre accessible, service sympathique et assiettes d'une réelle gourmandise. Les simples haricots beurre juste croquants et arrosés du jus du porc basque Kintoa nous font encore saliver !


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Willi's Wine Bar
Bistrot

Willi's Wine Bar

Un très bon bistrot

À quoi attribuer son coup de cœur ? À la collection de belles affiches commandées chaque année à un illustrateur ? À la somptueuse carte des vins et à sa prédilection pour le Rhône mais aussi les jerez, malaga, madère et porto (le choix des vins n’est-il pas forcément british, isn’t it) ? Aux commentaires de dégustation qui transcrivent, à l’écrit, l’accent de Jane Birkin ? Au bar (grignotage possible toute la journée), aux trois salles, aux tables espacées ? À l’absence de musique de fond ? Au service ? Aux prix doux au déjeuner ? Au refus de servir du « Noca-Nola » ? Et pourquoi pas, last but not least, à la cuisine : bons produits, cuissons justes, dressages esthétiques et colorés, assiettes copieuses servies sur de belles assiettes chaudes ? Super pain d’une boulangerie à découvrir, fromages de la maison Bordier.


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