Dupin
Bistrot

Dupin

Un très bon bistrot

Depuis son arrivée, Nathan Helo n'a rien changé au décor et son plafond végétal (en plastique !), ni à l'organisation de la carte ou des menus et ces plats débutant tous par l'énumération des légumes, fruits ou herbes qui accompagnent les poissons, viandes ou volailles. Un véritable parti pris qui souligne l'importance que ce jeune chef accorde au registre végétal. Et ça se voit dans l'assiette, toujours très colorée et mise en scène avec le savoir-faire d'un pâtissier, jeu de formes, de teintes et de couleurs toujours plaisant à l'œil.  À la dégustation, la palette s'avère parfois un peu compliquée à apprécier entre ce mélange d'arômes ou de saveurs, jusqu'à devenir presque anecdotique. Les desserts, plus concis et moins ouverts dans leurs associations, permettent de terminer avec une bonne note le repas. 


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Rôtisserie d'Argent (La)
Bistrot

Rôtisserie d'Argent (La)

Un très bon bistrot

La Tour d'argent fait face à ses annexes de l'autre côté de la rue, la boulangerie et la rôtisserie qui joue dans la catégorie bistrot chic aux allures de bouchon lyonnais. Placés autour de nappes vichy, les convives sont accueillis par un service qui a appris les bonnes manières. Les clins d'oeil à l'illustre maison ne manquent pas, les photos du gotha qui y a défilé depuis des décennies participent au décor et rappellent un temps qui n'est plus. La carte évolue peu d'année en année, les visiteurs aiment y retrouver une cuisine bourgeoise, classique, servie en quantité bienveillante. A côté de quelques incontournables comme les quenelles André Terrail qui peuvent êtres servies en demi-portions ou l'œuf mayonnaise élu champion du monde par l'ASOM chère à Claude Lebey et à Pierre-Yves Chupin, la rôtisserie parfaitement mise en scène permet au chef d'afficher un indéniable savoir-faire dans la préparation et cuisson des volailles, pièces de bœuf ou gibiers en saison. À signaler également, la purée évidemment maison et que nous tenons pour l'une des meilleures de Paris et les frites allumettes croustillantes et vite irrésistibles. La fin de repas ne déçoit surtout pas avec les pâtisseries de la boulangerie de la Tour proposées sur un plateau, classiques mais terriblement tentatrices : notre éclair au chocolat était réalisé dans les règles de l'art. La clientèle mixe gens du quartier et touristes qui trouvent ici l'image d'un Paris traditionnel. Et, depuis cette année, saluons l'heureuse initiative de proposer une double sélection de vins : d'un côté les appellations prestigieuses avec des trésors venus en direct de la cave de la grande maison et, d'un autre côté, celles peut-être plus convenues mais somme toute recommandables pour un quotidien heureux. 

 

 


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Verre À pied (Le)
Bistrot

Verre À pied (Le)

♥︎

On vous parle d’un temps que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître. Sur son vélo, Mouna Aguigui, sa barbe et ses clochettes, traversaient le Quartier Latin en lançant des slogans écolos & Peace and Love, avec quelques années d’avance sur les pavés. Lui, les cloches de la Mouf’ (qu’on n’appelait pas encore sdf) et les étudiants se retrouvaient ici, dans le tabac de Madame Paulette. À mille lieues du Paris de carton pâte de la Mère Poulain, le Verre résiste à l’engluement touristique de la Mouf’. Il y a toujours les photos, peintures et dessins d’habitués plus ou moins anonymes, les glaces au mercure patinées, Le Monde et Le Parisien à dispo, le bar pour se jeter un p’tit blanc ou un noir; on a juste rafraîchi les peintures. Au déjeuner, Henrika propose quelques plats honnêtement exécutés, mais le vrai plaisir est d’écouter les brèves de comptoir. Excellentes tartes.


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Petit Pontoise (Le)
Bistrot

Petit Pontoise (Le)

Un bon bistrot

Grandes baies vitrées, miroirs, ardoises couvrant les murs, trompe-l’oeil peints de livres gourmands (Gargantua, Alexandre Dumas, Alibab): hors la musique électro (Ofenbach vs Nick Waterhouse) qui sortait au hasard de la playlist ce jour là, tout confirme que cette adresse historique ne s’est jamais fait lifter par une agence d’architecture intérieure. Pas plus que la cuisine par un coach de tendances. On retrouvera donc avec plaisir escargots, ravioles, terrine, charolais maturé quatre semaines, rognon, foie, confit, grenouilles, Tatin et Bourdaloue. En plus, la cuisine est bien troussée et le service sympathique. Possibilité de faire un repas végétarien. 

 


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Papilles (Les)
Bistrot

Papilles (Les)

Un très bon bistrot

Avec ses Papilles affutées depuis quinze ans, Bernard Bluy peut passer pour le papy des épiceries/caves à manger. Mur de bouteilles bien alignées sur les étagères, beau zinc, chouette mosaïque géométrique multicolore au sol, verre gravé et boiseries, mobilier de bois et chaises cloutées, serviettes dans leurs ronds. Outre la carte canaille, des menus du jour copieux sont servis dans des plats en cuivre. Côté liquides, on pioche dans les étagères (droit de bouchon 7€) mais seulement deux vins au verre. Service attentif et souriant.


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Kokoro
Bistrot

Kokoro

Un très bon bistrot

Bonne pioche! Ils se sont croisés chez Passard et sont restés ensemble à l’enseigne du cœur ( « kokoro » en japonais): Frédéric Charrier le vendéen et Sakura Mori la japonaise; lui au salé, elle aux desserts. Planquée derrière une façade jaune poussin, une enseigne de poche (six tables face aux fourneaux au rez-de-chaussée) et une mezzanine nettement plus calme. Tarif cantine du cœur pour les propositions du déjeuner, carte plus étoffée et un peu plus chère le soir (9€ de plus). Dans tous les cas, une cuisine malicieuse (sans référence japonaise), adossée à la qualité des produits (pigeon de Vendée, merlu de ligne, cochon fermier) et à la justesse des cuissons, sans effets de manche aux dressage; souvent des desserts… de cuisinière (crèmes aux herbes, au laurier). La carte du soir montre plus le talent technique du chef sans tomber dans le m’as-tu-vu… Choix de vins personnel du chef, tendance « nature » (mais avec risque d’oxydation sur les fonds de bouteilles).

 


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Café de la Nouvelle Mairie (Le)
Bistrot

Café de la Nouvelle Mairie (Le)

Un bon bistrot

Si on ne craint pas la présence des fantômes des suppliciés de l’Inquisition, victimes de l’estrapade sur la place du même nom, face à la terrasse du bistrot, on aura plaisir à envahir, dès l’ouverture (pas de réservation), ce bistrot historique qui envoie, avec une régularité de métronome, une cuisine bistrotière sans chichis flanquées de vins bien choisis (une quinzaine au verre ou en pot). En l'absence de menu, l'addition peut grimper assez vite.


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Agrume (L')
Bistrot

Agrume (L')

Un bon bistrot

Dans cette ancienne « rue d’enfer », en bordure du boulevard Saint-Marcel, ce restaurant joue l’air du temps et propose un menu pour le déjeuner qui varie tous les jours et un menu dégustation pour le soir, uniquement lisibles sur tablette électronique. Vingt-deux couverts et quatre au comptoir donnant directement sur le piano du chef. Dans cette intimité qui compose avec de hauts miroirs et des silhouettes colorées peintes sur les tableaux contemporains qui décorent le caboulot, les compositions du chef misent sur la simplicité et le végétal. On lui reprochera une cuisine un peu trop salée mais on saluera ses assiettes copieuses et savamment équilibrées. Ne soyez pas trop pressé : privilégiez les duos car les tables sont très rapprochées et les bandes d’amis trop bruyants ne sont pas les bienvenues.

 


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Petit Célestin (Le)
Bistrot

Petit Célestin (Le)

Un bon bistrot

« Un petit coup d’chablis », « le vin de Marsala », « pendant les vendanges », « la dernière bouteille »… Les partitions de vieilles chansons à boire ornent toujours les murs, au milieu des photos, de ce vieux bistro historique (carrelage mosaïque, tables et banquettes rouges, serviettes à carreaux, chaises cloutées, beau bar, grande terrasse). Yanice Mimoun envoie des classiques bistrotiers (queue de bœuf, rognon, onglet) ou modernisés (ceviche, burrata, carpaccio, cheeseburger). On aimerait qu’un défaut de cuisson (rognon demandé rosé mais servi trop cuit et sec) ne soit qu’accidentel. Hors la formule du déjeuner, les prix de la carte grimpent très vite. Fromages bien affinés, bon choix de vins (mais seulement deux vins au verre et chers, 9€).

 


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Bourguignon du Marais (Au)
Bistrot

Bourguignon du Marais (Au)

La grande terrasse, les propositions du déjeuner et le service non-stop restent les atouts majeurs pour cette honnête brasserie qui garde quelques plats tradis et passe-partout pour justifier son enseigne (escargots, persillé, bœuf bourguignon) mais propose des tomates en mai… Excellentes frites dorées et croustillantes. Carte de vins bourguignons privilégiant les étiquettes réputées (pas de millésime indiqué pour les plus courants et bouteilles non présentées pour les commandes en verre ou en pot).


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