Lily de Neuilly
Bistrot

Lily de Neuilly

Un très bon bistrot

Cette institution traverse les années avec un bonheur certain. Le cadre heureusement préservé ressemble plus à celui d'une belle maison restée accueillante à sa nombreuse progéniture. En cuisine, la carte semble immuable, attachée à défendre un savoir-faire bien réel comme à mettre en avant les produits de saison. Service exemplaire de Philippe Cabalé en salle. 


Découvrir le Bistrot
Machine À coudes (La)
Bistrot

Machine À coudes (La)

Un très bon bistrot
♥︎

Ce bistrot depuis ses débuts sous la houlette de Marlène Alexandre-Buisson vient de s’offrir un coup de jeune. Certes, dans sa petite salle d’une vingtaine de place, les tables anciennes avec leurs pieds de machines à coudre ont disparu pour laisser place à un mobilier plus actuel. Mais, ce renouveau concerne surtout les assiettes grâce à l’arrivée récente de Piotr Korzen, un chef originaire de Cracovie entre autres passé par le « Sur mesure » de Thierry Marx. On a, en effet, été séduit par la délicatesse de sa cuisine à l’image de ces asperges parsemées de céleri et de noix que l’on retrouve dans une mousse faisant office de mayonnaise aux saveurs végétales. Quelle bonne idée aussi que cet œuf mayonnaise dont le jaune a été remplacé par du gingembre mariné qui lui apporte un surprenant relief. De même pour ce suprême de volaille avec un jus bien riche auquel répond un condiment citron. Un travail d’équilibriste que l’on retrouve jusque dans un dessert au chocolat où un moelleux recouvert de ganache se fait léger et subtil grâce à la petite acidité d’une mousse de fromage blanc au miel et aux notes végétales d’une purée d’estragon. Une adresse à redécouvrir à condition d’accepter de se conformer à un menu unique fixé à l’avance qui n’est dévoilé que lors de la prise de commande et d’aimer les vins naturels car eux-seuls n’ont ici droit de citer... Rémi Dechambre


Découvrir le Bistrot
Cave (La)
Bistrot

Cave (La)

On entre dans cette maison par la cave, et c'est d'ailleurs le principal intérêt des lieux : de bonnes bouteilles à prix souvent doux et qui ont le mérite de souvent sortir des sentiers battus. On peut se servir dans les étagères pour, contre un droit de bouchon de dix euros, aller tomber la quille au fond de la boutique, après être passé devant la cuisine, dans une salle non sans charme et à la décoration fourre-tout ou en terrasse. Rien de bouleversant dans des assiettes sans surprise, mais pas de grosse déception non plus, si ce n'est des tarifs un peu élevés et quelques transgressions avec les saisons. Dans le No man's land culinaire qu'est encore Montreuil, l'adresse reste une valeur sûre.


Découvrir le Bistrot
Pieds dans l'eau (Les)
Bistrot

Pieds dans l'eau (Les)

Un bon bistrot

Ce haut lieu d'histoire et de cinéma devenu restaurant dans les années 70, offre en plus d'une terrasse avec vue sur la Seine des plus courues, un cadre atypique. Plus proche de la brocante avec buste de Louis-Philippe en figure de proue (c'est l'un de ses anciens relais de chasse) mais aussi, dans un genre différent, pochette géante du disque Born In The USA de Bruce Springsteen. La carte sait s'adapter à un large public - du filet de bœuf sauce béarnaise ou saumon fumé maison, aux makis ou tigre qui pleure - jusqu'à proposer des plats servis avec une réelle générosité et plutôt bien réalisés. Et pour profiter des canapés cosy, les cocktails jouent un art de vivre qui donnent un avant-goût de vacances. 


Découvrir le Bistrot
Physalis (Le)
Bistrot

Physalis (Le)

Un bon bistrot

À proximité du périphérique et donc de Paris, une adresse inattendue avec terrasse, carte façon brasserie mais aussi espace pour réception. En cuisine, Antonio da Costa vit pleinement sa passion, proposant une carte qui change au gré de ses envies et comporte également les incontournables ou basiques qui fédèrent de nombreux habitués, notamment à l'heure du déjeuner. 


Découvrir le Bistrot
L et les Garçons
Bistrot

L et les Garçons

Un bon bistrot
♥︎

Laure et Thomas Chartier sont installés dans ce bistrot pittoresque depuis vingt ans (à ne pas confondre avec le bouillon Chartier à Paris). Ici le temps semble ne pas avoir de prise, même si pas mal d'immeubles de bureaux ont poussé entretemps. Accueil chaleureux et plats de bistrots qui réconfortent. Rien de sophistiqué, mais de la cuisine classique et généreuse comme cette entrecôte frites qui a fait notre bonheur. Carte des vins maline avec des vignerons discrets mais efficaces comme Paul Janin ou Jean-Marc Grussaute (Camin Larredya). Service très prévenant et terrasse aux beaux jours.


Découvrir le Bistrot
Gorgeon (Le)
Bistrot

Gorgeon (Le)

Un bon bistrot

On aimerait bien trouver une faille à cette solide adresse bistrotière mais rien n'y fait, c'est toujours à la hauteur de nos attentes. La maison joue les grands classiques des vins et des plats de copains. Service enjoué qui connaît bien les habitudes des clients pour la plupart fidèles.  


Découvrir le Bistrot
Barbezingue (Le)
Bistrot

Barbezingue (Le)

Un bon bistrot

Outre le bistrot au rez-de-chaussée, la table d’hôtes à l’étage ou le bar à copains, libre à vous de profiter de l'adresse de Thierry Faucher pour également jouer au trinquet ou à la pétanque. Car ce chef, bien atypique, a voulu son Barbezingue convivial et généreux. Pari plus que réussi, il aime accueillir quitte à laisser la brigade évoluer seule en cuisine et interpréter le registre qu'il a appris auprès de Christian Constant, période Crillon. Jus de civet inédit accompagnant une dorade parfaitement cuite, soupe onctueuse, caille rôtie, il y a ici beaucoup de sincérité et un réel talent. Tout aussi fréquentable que le bistrot, la table d'hôtes avec le buffet à volonté facturé 25€ est à connaître pour se retrouver en famille ou entre amis. 


Découvrir le Bistrot
Petit Vingtième (Le)
Bistrot

Petit Vingtième (Le)

Un bon bistrot

Attirés par un menu midi bon marché et la gouaille du patron, nombre d'habitués ont établi leurs quartiers dans ce Petit Vingtième, dont l'effervescence à cette heure de la journée n'a parfois rien à envier à la salle de rédaction d'un quotidien belge en bouclage. À deux pas de la place des Rigoles et du "village Jourdain", on apprécie le carrelage délicieusement rétro et les illustrations quelque peu nostalgiques, à l'image d'une cuisine simple et efficace au déjeuner, comme une aile de raie sauce aux câpres ou un veau aux olives, accompagnés de légumes de saison bien choisis. De bons produits, des valeurs sûres et pas de fioritures, la formule offre un rapport qualité / prix qui défie toute concurrence, et la sélection de vins est judicieuse, s'affichant sur une grande ardoise qu'on prend plaisir à déchiffrer avec l'aide du patron. À la carte, les propositions se font plus inventives et gourmandes, comme ce filet mignon en croûte à la pistache ou un pavé de bœuf sauce chocolat-piment. Il n'est donc guère surprenant que le succès de ce lieu chaleureux et convivial, engagé dans une démarche éco-responsable, ne se se démente pas. Aux dernières nouvelles, l'établissement change de main en avril 2024. 


Découvrir le Bistrot
Dilia
Bistrot

Dilia

Un des meilleurs bistrots de la ville

La façade d'angle,blanche, est tellement anodine (de style pizzeria ou couscous années 70), qu'on se demande même ce qui peut s'y planquer derrière. Dilia, tout simplement et quasi définitivement l'une des meilleures trattoria de la capitale. Sans aucune circonvolution décorative à l'intérieur, murs blancs, briques, pierres apparentes, petit comptoir cuivré, parquet râpé, tomettes, le tout pour une vingtaine de convives au coude-à-coude (multipliés par deux en terrasse estivale) et qui montent à l'assaut en 5 minutes montre en main, dès que l'huis s'ouvre. Pas seulement pour les tarifs plutôt plancher au déjeuner en semaine, mais pour les assiettes enlevées, originales, créatives, concoctées par Michele Farnesi, ancien compagnon de route de Giovanni Passerini (désormais dans le XIIème). Inutile de chercher ici une filiation strictement régionaliste dans les propositions transalpines (mais pas que...) du jour (au dîner, on croise de l'anguille laquée, fromage blanc, kumquat confit, oignons et salade de feuilles amères! Voire du mulet noir, sauce hollandaise à la poutargue, chicorées et cédrat). Le chef mixe à sa manière, semble-t-il presque à l'instinct, ce dont il dispose, ou ce qui l'inspire, avec un réel talent. Pour preuve, ces raviolis maison de puzzano, un fromage des Dolomites, à la salade d'algues, oursin confit, le tout rafraîchi d'un fin bouillon de livèche; ou encore ces spaghettis alla chitarra, vrai plat de pauvre, assaisonnés d'un <ragoût à la magnifica>: un bouillon de chutes-arêtes-œufs de poissons liées à la crème, et relevé de citron et piment (de connivence sicilienne). Bref, l'assurance que ce que l'on découvrira ici, vaudra à la fois par son caractère, sa sapidité et sa rareté. Contrat également rempli en soirée et fin de semaine à travers un déroulé surprise allant de "5 à 7 passages", soit autant d'assiettes. Gilles Dupuis


Découvrir le Bistrot

Pages

S'abonner à RSS - VALIDÉE