Mensae
Bistrot

Mensae

Un des meilleurs bistrots de la ville

Quand le grec et le latin auront disparu de l’enseignement, il restera en héritage la chanson de Brel (Rosa) et ce bistrot (Mensa = table)… Un agréable lieu chic (parquet) et clair, aux couleurs pastels, sans déco pesante. Drivé par Thibault Sombardier, avec un nouveau chef exécutif sur place, Naoya Kanatani venu de l'excellent Climats de la rue de Lille. Cuisine fraîche, colorée, et vite incisive dans ses accords toujours bien gérés. Une adresse à garder aussi pour les formules du déjeuner à prix cantoche, le goût affirmé pour les légumes, la qualité des produits, la justesse des cuissons et ce dessert qui fait depuis toujours chavirer les accrocs du chocolat, la mousse au cœur praliné (irrésistible). Quelques vins intéressants à piocher dans la carte marquée « nature » et qui devrait s'étoffer dans les semaines. 


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Bistrot du Maquis (Le)
Bistrot

Bistrot du Maquis (Le)

Un très bon bistrot

Quelquefois, il nous revient l'envie de se réconforter de madeleines bistrotières, mais pas que... André Le Letty, le patron de ce sage établissement (dominantes colorées bleu et blanc cassé, quelques assiettes bretonnes et de petits papillons aux murs...), se place effectivement et légèrement hors cadre de la tradition canaille qu'il pratique (harengs pommes à l'huile, civet de sanglier...), en tant que baroudeur de maisons de premier ordre, parfois aujourd'hui disparues (Prunier, la Marée, Taillevent, La Tour d'Argent...) dont il a retenu les grandes leçons classiques. A savoir coulis de langoustines pour des Saint-Jacques ou canard au sang en deux services, nantis de suppléments justifiés au menu. Pour autant, même s'il titille de tandoori son paleron de bœuf, il reste d'une stricte orthodoxie quand il trousse une terrine de sanglier, sorte de maître-étalon du genre, ou qu'il souligne de crème et de shitakés son filet de Saint-Pierre à la plancha. On sort de chez lui rasséréné et ravi, en jurant de tenter le drop du menu déjeuner semaine, caillette drômoise, bœuf bourguignon et gâteau au chocolat, pour 22 euros. Gilles Dupuis


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Baratin (Le)
Bistrot

Baratin (Le)

Un très bon bistrot

Malgré l’âge - plus de trois décennies au compteur - et les effets de mode, le Baratin n’a rien perdu de ses promesses culinaires des débuts. Ce bistrot de quartier demeure à n’en pas douter l’une des meilleures cantines de Paris avec un imbattable menu déjeuner à 19 € qui remet bien les idées en place sur la manière dont les classiques d’une cuisine de marché doivent être exécutés. Et puis, la cheffe Raquel Carena dispose de cet autre talent, rare, de pouvoir transformer le Baratin, une fois le soir venu, en repaire plus gastronomique. Le budget évoluera évidemment en conséquence, tout en restant sous contrôle, mais les plats ne démériteront aucunement vis à vis de ceux de tables plus sacralisées, à l’image de ce cœur de ris de veau rôti et réveillé par une sauce citronnée. Enfin il ne faudrait surtout pas oublier la dimension bar-à-vin du baratin porté par Philippe Pinoteau, un oeil au comptoir, l'autre à la cave. « Pinuche » n’a pas son pareil pour dénicher vignerons et cuvées hors des sentiers battus, dont près d'une vingtaine de références disponible au verre, mais plus encore trouver l’accord juste avec les assiettes de Raquel.


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Quedubon
Bistrot

Quedubon

Un très bon bistrot

Pourquoi changer une formule gagnante ? C'est la sage décision qu'a prise Marc-Antoine Surand en reprenant ce bistrot clé en main. Il prolonge en fait avec un succès certain le travail accompli par son prédécesseur Gilles Bénard. La verrière extérieure illumine toujours autant la salle. Et à l'intérieur, la magie opère avec le même bonheur : parquet au sol, mobilier en bois, quilles de vin naturels exposées telles des trophées aux murs. Sans oublier le menu déjeuner resté imbattable, la cuisine qui fait grand cas des abats (cervelle, ris de veau, etc.) et le service comme l'ambiance impeccables. Que du bon pour cette institution des Buttes Chaumont. 

 

 

 

 

 

 


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Esquisse (L')
Bistrot

Esquisse (L')

Un bon bistrot

Parquet râpé, chaises Tolix, banquettes en bois de train british époque avant-Brexit, lambris, buffet surchargé de bocaux étiquetés, vue en scope sur la brigade de Lætitia Bret pendant que Thomas Meunier, au service et au tire-bouchon, se démultiplie. Les propositions du midi sont bien venues côté tire-lire, mais c’est la carte du soir qui emballe mieux pour la mise en scène de produits moins courants (pois chiche, blette, maquereau). 

 


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Bal Café
Bistrot

Bal Café

Un bon bistrot

Toujours beaucoup de charme pour ce (faux) Bal Café, installé dans un immeuble contemporain, consacré (en rez-de-chaussée) à l'image photographique (librairie, expositions...) et à ce bistrot-salon de-thé. Son atout principal? La localisation dans une impasse pavée d'un calme absolu face à un square où pépient les oiseaux. Côté cuisine, on a réduit la voilure (changement de cheffe) avec fermeture en soirée, excepté lors d'inauguration d'expos et la carte des vins affiche moins d'ampleur qu'auparavant, même si la sélection est judicieuse.


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Atelier Ramey
Bistrot

Atelier Ramey

Un bon bistrot

Bien en adéquation avec l'enseigne, cet Atelier a tout d'un atelier avec ses briques et pierres apparentes, ses tuyaux géants au plafond, ses chaises Tolix, sa cuisine vitrée en fond de salle et ses suspensions industrielles.Tout se cale à travers un menu-carte bien bâti à 39 euros, hors une côte de boeuf pour deux. Manquent cependant en semaine une formule et un menu au déjeuner plus "classe économique", qui rendrait l'endroit davantage attrayant lors des douze coups de midi. Au total, un registre bistrotier correct, sans envolée lyrique, mais sans chausse-trappe pour les touristes en goguette sur les versants de la Butte.


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