Bonnotte
Bistrot

Bonnotte

Un des meilleurs bistrots de la ville
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Plus qu'un bistrot, un projet porté par un jeune couple qui, après avoir travaillé dans les maisons les plus sérieuses, décide de s'installer à son compte. À Boulogne-Billancourt à cinq petites minutes du métro où ils résident déjà pour faciliter la frontière entre vie professionnelle et vie de famille. Antoine Guichard aime parler de ses années passées auprès d'Éric Briffard, le surdoué du Plazza Athénée, mais aussi auprès de David Bizet à l'Oiseau Blanc avec qu'il a concouru pour le titre du meilleur lièvre à la royale. Ce plat étendard de la grande gastronomie constitue un incontournable de la carte de Bonnotte qu'Antoine prépare avec le plus grand respect même si aujourd'hui il consacre l'essentiel de son temps à la cave et à la salle. Manon a pris les rênes de la cuisine, jouant avec les saisons pour le menu du déjeuner qui change quasiment tous les jours et misant sur des préparations plus techniques au dîner avec des incontournables comme le ris de veau. Formé auprès du M.O.F. Éric Trochon, elle défend un registre de cuisine bourgeoise revisitée, sa blanquette vaut le détour dans une sauce qu'elle sait alléger comme ses terrines qu'elle accompagne de pickles, évidemment maison. Sa cuisine est à son image - ou peut-être est-ce le contraire ?  - engagée, volontaire, incisive. Bien en phase avec les attentes de l'époque, elle ne jette rien, récupère tout et confectionne par exemple sa chapelure avec les restes de pain . L'acidité reste un marqueur comme la note végétale qui construit chez elle le plat. Remarquable saucière, elle peaufine ses sauces ou jus à grand renfort d'herbes ou d'aromates qui apportent la petite touche finale, notes anisées, fruitées ou fleuries pour un supplément de saveurs et d'élégance. Cette cuisinière au caractère donc bien trempé peut compter sur son mari pour créer à table de jolis accords avec une cave bien fournie, intelligente, jamais modeuse. Avec le soufflé au chocolat, quelle bonne idée de proposer un Domaine Richeaume 2019 Tradition, une belle association entre syrah, grenache et cabernet sauvignon qui vient désucrer le dessert avec, à la clé, plus de volupté et de puissance cacaotée. Et pourquoi Bonnotte ? Un clin d'œil à la réputée pomme de terre de l'Ile de Noirmoutier dont est originaire Antoine. On vous le dit, ce jeune couple a tout compris du meilleur de la vie. Et mérite bien le Prix Staub Lebey du meilleur bistrot 2024 en partenariat avec le champagne Palmer & Co


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Glouglou
Bistrot

Glouglou

Un très bon bistrot
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La rue principale de la station balnéaire, commerçante et animée même lorsque les touristes ont déserté la plage, accueille depuis septembre 2022 le bistrot de Marie et Guillaume. Elle signe le retour au bercail des enfants prodiges, pornichétins et jusque-là sommeliers dans les tables les plus étoilées de France et de Navarre. Quelques coups de peinture ont suffi à garder à l'ancienne boutique un charme désuet, vite accueillant. Les tables trouvent leur place entre les étagères qui alignent les bouteilles, toutes choisies avec pertinence. La passion pour le vin se partage ici en couple, chacun alternant en salle et en cuisine. Quelques mois seulement après l'ouverture, le livre de cave annonce pas moins de 200 références avec des coups de cœur évidents dans le Pays nantais, des références percutantes en Bourgogne comme en atteste cette page dédiée au seul Domaine du Comte Liger Belair (vosne-romanée, nuits saint-georges 1er cru et échezeau grand cru), et une préférence accordée aux millésimes qu'il fait bon déjà boire. Le bordelais pour une fois n'est pas à la traîne, ici bien traité sur les deux rives. On n'oublie surtout pas l'essentiel, des coefficients restés très sages, plus que raisonnables : Ostertag pinot noir Les Jardins 2020 à 35 euros, Domaine Arlaud gevrey-chambertin Village 2020 à 95 euros ou Marc Delienne fleurie Avalanche de printemps 2019 à 40 euros.  Dans ces conditions, le dîner débute sous les meilleurs auspices, avec de petites assiettes toutes irréprochables dans leur réalisation. L'assaisonnement reste bien marqué, les saveurs tranchées et, de table en table, le repas devient dégustation, chacun s'essayant à trouver l'accord le mieux adapté aux verres ou bouteilles qu'on prend plaisir à commander. Nos hôtes montrent un souci du détail, verres adaptés à chaque appellation, carafage dès nécessaire et conseils judicieux, de l'entrée jusqu'au dessert. 


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Cadets (Les)
Restaurant

Cadets (Les)

Un bon restaurant
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L’enseigne raconte avec bonheur l'histoire de ce restaurant qu'ont ouvert deux frères au printemps 2022. Charles et Tristan que trois ans séparent, sont récents dans la profession. Le premier œuvre aux fourneaux après avoir travaillé dans la finance, le second en salle après avoir voyagé dans le monde entier. Ils partagent une même exigence, mettre à l'honneur les ressources du Pays nantais, poissons et fruits de mer, cultures maraîchères et vignoble ligérien. Et certainement aussi inviter à cet art de vivre que sait si bien mettre en scène depuis quelques années l'ancienne capitale des Ducs de Bretagne. Dans le quartier Hauts-Pavés à proximité du marché de Talensac où foisonnent les bons produits et dans cet immeuble historique qui relate à sa façon l'histoire de la ville, ils ont créé un lieu à leur image. Les tables espacées, la lumière qui vient de toute part, le mobilier chiné ou réalisé sur mesure, les accrochages qui les lient à une mère artiste, les sculptures venues de l'archipel des Vanuatu notamment, en font un lieu vraiment à part. Il faut un cadre fort pour accueillir un registre aussi personnel et percutant dans l'assiette. Cette dernière se distingue par une forme d'ascèse, quelques produits seulement qu'une cuisson millimétrée ou que des jus ou sauces viennent sublimer. Jamais d'emphase, des portions raisonnables, les deux frères s'entendent aussi à mettre en avant une approche responsable qui privilégie l'achat en direct auprès de producteurs locaux et s’engage à recycler les déchets. Dans le menu du déjeuner à 25 euros, le poisson choisi est du maquereau si souvent délaissé et auquel une soupe de crabe vert apporte une gourmandise inespérée. Cette dernière reprend la recette de la bisque en remplaçant l'étrille nettement plus chère. Elle est servie dans un pot laissé sur la table et dont il fait bon se resservir. Les menus s'inscrivent dans une séance de dégustation dès les amuse-bouches tous percutants comme le poulpe confit plusieurs heures durant et jouent de successions heureuses au dîner avec cinq ou sept services en format carte blanche. Il faut se laisser guider et même se laisser surprendre. Les menus changent souvent, peut-être trop souvent, on regrette déjà l'association truffe, langoustine et topinambour servie en fin d'année. La cave propose une sélection pointue de muscadets qu'enrichissent certains millésimes anciens du domaine Pierre Luneau-Papin. 

Pierre-Yves Chupin


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Vacarme
Bistrot

Vacarme

Un bon bistrot

La planète gourmande nantaise a découvert Sarah Mainguy lors de sa participation remarquée à la saison 12 de Top Chef en atteignant la finale. Dans une rue piétonne du centre-ville, la discrète façade vitrée abrite son petit bistrot au cadre simple, sans fioriture, mais toujours animé. Vous l’aurez compris, on ne vient pas ici pour le décor ou le confort, mais pour la qualité de l’assiette. Forte de quelques expériences parisiennes, notamment chez Pierre Sang Boyer, la jeune cheffe mitonne une cuisine de caractère, dans l’air du temps, modeuse... Lors d’un dîner, nous avons apprécié les savoureuses ravioles végétales de blettes agrémentées de joue de bœuf au jus de géranium, la belle côte de veau rôtie accompagnée d’une émulsion d’huîtres et de chanterelles, la gourmande tarte au chocolat praliné noisette et sarrasin. Une autre fois, au cours d’un déjeuner, une goûteuse saucisse de porc et de veau servie avec un jus de viande, graines de moutarde et parfums d’agrumes a retenu toute notre attention. Côté flacons, c’est Damien, le compagnon de Sarah, qui présente ses trouvailles, forcément tendance.


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Sépia
Bistrot

Sépia

Un bon bistrot
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Au cours de l’été 2019, Lucie Berthier Gembara a posé ses valises et ses couteaux sur l’île Feydeau au rez-de-chaussée d’un ancien hôtel particulier datant du XVIIe siècle. Un contraste abyssal avec la cuisine personnelle et résolument contemporaine de cette jeune cheffe que les amateurs d’émissions culinaires ont découverte lors de la saison 13 de Top Chef. Dans ses bagages, une formation à l’institut Paul Bocuse à Lyon et deux aventures marseillaises, l’une au Petit Nice chez Gérald Passédat, l’autre avec Alexandre Mazzia au formidable restaurant AM. À sa table, très en vue par les foodistas locaux, telle une alchimiste, elle compose des petites assiettes, en séquences animales ou végétales, à l’originalité parfois décoiffante : shiso taco (anguille fumée, shiso, gelée de teriyaki, hibiscus) ; sébaste umami (sébaste crue, cuite minute au bouillon umami, furikake, ail noir) ; aubergine (aubergine rôtie, baba ganoush charbon, lait de poule, crumble feta) ; ginger (carottes confites, pommade de carottes fermentées, voile galanga, caramel de carotte). Impossible de rester indifférent devant autant de créativité. Certains pourraient rester perplexes, mais l’expérience vaut le déplacement. Menu au choix plus court au déjeuner ; carte évoluant presque chaque mois. Décor sobre et moderne ; cuisine partiellement ouverte sur la salle. 


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Sain
Bistrot

Sain

Un bon bistrot
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Pari réussi pour, Josselin, le chef, et Samuel, en salle, les deux heureux créateurs de cette néo-cantine doublée d’un espace épicerie. Il faut dire que les frères Huitric ont été à bonne école, leur père est maraîcher bio à Guérande et la famille tient un stand incontournable des halles de La Baule. Dans la plus petite des deux salles bistrot, on se réjouit de trouver un étal de fruits et de légumes de saison que l’on peut glisser dans son panier avant de rentrer à la maison. En face, sur d’autres étagères, quelques produits d’épicerie fine et surtout une séduisante sélection de vins bio et nature à emporter mais que l’on peut aussi consommer sur place moyennant un modeste « droit de bouchon ». Et dans l’assiette ? Du bio, du local, du frais, du saisonnier, des ingrédients choisis dans le respect d’une démarche environnementale. Les recettes de Josselin assument leur inspiration bistronomique et sont judicieusement teintées de modernité : brocoli rôti, maquereau à la flamme, crumble noisette-parmesan, mayonnaise fumée à l’aneth ; raviole au céleri rave, volaille fermière, bouillon thaï, combava ; pêche du jour, fregola sarda façon risotto, tomates, courgettes ; gariguettes, ganache au chocolat blanc, basilic, crumble au sarrasin. Pensez à réserver, nombre de places limité et succès oblige, on joue souvent à guichets fermés.


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Roza
Restaurant

Roza

Un bon restaurant
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Le nom de cet élégant restaurant niché à deux pas du muséum d’histoire naturelle est la contraction des prénoms des deux filles (Romane et Suzanne) du chef Jean-François Pantaleon. Dans cette ancienne boutique d’antiquaire, il a créé un ravissant cocon fait de murs en briques, de miroirs, de mobilier aux lignes rétro. Un cadre idéal pour une excellente cuisine, percutante, bien ancrée dans son époque et qui reflète la richesse de son parcours professionnel (Le Meurice, Apicius et La Grande Cascade à Paris, La Mare aux Oiseaux à Saint-Joachim, Anne de Bretagne à La Plaine sur Mer). Son indéniable talent lui permet de concocter des recettes bien ficelées qui surfent entre un certain classicisme et une créativité débridée : tête de veau sauce gribiche ; gambas nantaises au chou-fleur, curry breton et pamplemousse ; noix de Saint-Jacques et gnocchis au parmesan ; ris de veau croustillant, lentilles et citron vert. Ne manquez sous aucun prétexte le succulent millefeuille minute vanille-caramel-cacahuète. Sa dégustation tout juste terminée, vous n’aurez qu’une envie, en commander un autre… Addictif. 


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Omija
Restaurant

Omija

Un bon restaurant

Romain Bonnet, le jeune chef de ce restaurant ouvert en 2019, assume le choix de son enseigne en évoquant la baie coréenne concentrant cinq saveurs qu’il aime marier harmonieusement : l’acide, l’amer, le salé, le piquant et le sucré. Riche de ses expériences dans les cuisines de Pierre Gagnaire à Paris, au Manoir de la Boulaie à Haute-Goulaine et au Manoir de la Régate à Nantes, le cuisinier compose un registre personnel et respectueux des valeurs environnementales : circuits courts, produits de saison, pêche durable, cueillettes sauvages, etc. Même approche pour la carte des vins qui donne la priorité au bio, à la biodynamie, au nature avec plus de 150 références. Derrière une cuisine entièrement vitrée que peuvent admirer les clients, Romain propose des menus à l’aveugle qui permettent de « plonger sans filet » (dixit) dans son univers culinaire où par exemple le céleri rave rencontre le foin, le sarrasin torréfié et une surprenante sauce hollandaise au miso ; l’aubergine japonaise se condimente à la sauce soja cinq ans d’âge et se rafraîchit de mûres sauvages ; le pâté en croûte de sanglier se marine à l’eau de vie de fleur de sureau et s’accompagne d’un céleri rémoulade ; le magret de canard de Challans valse avec des saveurs toniques d’orange et d’épices. Atmosphère résolument moderne et chaleureuse dans les deux petites salles à manger. Service attentionné.


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Mandale (La)
Bistrot

Mandale (La)

Un très bon bistrot

La rue Léon Jamin regorge de petites tables et de bars tendance. Ce bistrot de poche (réservation indispensable surtout au dîner) sort clairement du lot grâce à Léo Huet, un jeune chef qui certes officie dans une minuscule cuisine, mais propose une cuisine du marché percutante et fort bien mitonnée. C’est frais, tonique, sans chichi et actuel. Le menu déjeuner à prix « cadeau » change chaque semaine. Quelques exemples de recettes : encornet, carotte, wakame ; velouté de chou-fleur, noisette et chili oil ; pêche du jour, chou romanesco, persil, salsa verde ; pulled pork, betterave, moutarde de raisin, sauce chimichuri ; riz au lait safrané, crème et nougatine à la pistache. Au dîner, le menu est plus ambitieux : gravlax de truite, Sichuan, coques, lait ribot, cresson ; lieu jaune, tamari, gingembre, pommes de terre, coriandre ; meringue et laitue de mer, olive de Kalamata, curd citron, huile d’olive. Service très cool, mais efficace mené par Maximillien ; décor de bistrot sans prétention ; clientèle plutôt jeune. Belle ambiance. 


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Manoir de la Régate (le)
Restaurant

Manoir de la Régate (le)

Un très bon restaurant
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Lovée sur les bords de l’Erdre, cette demeure bourgeoise abrite une belle histoire familiale. Après plusieurs années à la tête de la maison, Loïc Pérou, le papa, a confié les fourneaux à son talentueux fils Mathieu au cours de l’été 2016. Fort d’un parcours professionnel impressionnant, le jeune chef compose en véritable funambule d’étonnantes recettes créatives grâce à une solide maîtrise technique. Dans la cuisine flambant neuve et qu'il fait bon visiter, trône également le portrait de l’arrière-arrière-grand-mère cuisinière. Nantes compte désormais sa dynastie. Quelques évocations des recettes savourées lors de notre menu-surprise ? Des poissons d'eau douce, ici péchés dans l’Erdre, presqu'aux pieds du restaurant, et devenus si rares dans les grandes tables de l'Hexagone :  de la carpe remarquablement préparée en mousseline et servie avec un délicieux bouillon de queue de bœuf aux herbes aromatiques ; du mulet pêché façon ikejime et posé sur un lit d’herbes et de blettes évoquant une sauce gribiche et accompagné d’un beurre blanc revisité (clin d’œil à la région) ; de la brème, également ikejime, proposé avec un petit cannelloni fourré avec une mousse au cresson et saupoudré de truffe. Au gré du repas, on savoure également les légumes des maraîchers locaux et parfois même ceux du potager du chef, sans oublier de remarquables desserts comme cette tarte chocolat-sarrasin-fenouil. Autre atout, Anne-Charlotte Pérou, la sœur du chef, assure avec brio, gentillesse et professionnalisme le rôle de maitresse de maison. Petites salles à manger à la fois chaleureuses, modernes et élégantes.


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