Tempilenti
Bistrot

Tempilenti

Un bon bistrot

Voilà un bistrot "italianisé" comme on les aime : déco sans chichi sauf pour le magnifique carrelage (se tenait ici il y a peu un bar miteux), accueil chaleureux que vous soyez un habitué des lieux ou non, et cuisine brute pleine de saveurs. La cheffe d'origine sarde distille des plats futés et canailles avec des ingrédients originaux où les abats occupent une large place (langue de bœuf, cervelle, joue de porc). Les fromages comme les vins tous italiens valent le détour. 


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Ibrik Kitchen
Restaurant

Ibrik Kitchen

A l’heure du déjeuner, jolie cantine turco-grecque où une clientèle jeune et tendance se précipite pour décrocher une chaise, une banquette, un tabouret au comptoir, une place sur la petite terrasse ou un coin sur la grande table d’hôtes. Les assiettes copieuses arrivent bien pensées et travaillées quand le service se montre alerte. Les recettes souvent originales (caviar de haricots blancs et compotée d’oignons icre de fasole, succulents petits beignets papa-nashi à la crème et la confiture, balkanic avocado toast revisité aux truffes) sont exécutées avec soin par une équipe de cuisine engagée.  Le soir, changement de promesse avec un autre rythme (plus calme), une autre ambiance (plus douce) et une autre carte (plus pointue).


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Astair
Restaurant

Astair

Jolie performance que de lancer une table des plus honorables dans un passage pourtant déjà riche en établissements de belle facture (La Table du 53, Caffè Stern, Racines...) . Visiblement soucieuse de concilier tradition et modernité, cette néo-brasserie dévoile un cadre aussi contemporain que chaleureux, prompt à séduire les cols blancs du quartier comme les touristes de passage, nombreux ce jour-là : plafond en liège, bar à cocktails circulaire, banquettes bordeaux, tables blanches... La grande feuille A3 faisant office de carte promet, elle, une partition plus classique, supervisée par le chef triplement étoilé Gilles Goujon. Tous les standards répondent présent et avec la manière. En témoignent les huîtres, cuisses de grenouilles et autres escargots, préludes à des plats souvent carnés : tartare de bœuf fumé, blanquette de veau, foie de veau déglacé au vinaigre, sans oublier l'inévitable boudin noir de Christian Parra et les grillades. Les desserts - fondant au chocolat, baba au rhum... - sont à l'avenant. On lève le pouce pour l'impeccable menu déjeuner (entrée-plat-dessert à 25 €), même s'il faudra faire preuve de mansuétude à l'égard du service, d'une célérité à toute épreuve certes, mais incapable d'apporter la moindre précision quant aux plats et vins servis ce jour-là.


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Mathusalem (Le)
Bistrot

Mathusalem (Le)

Un bon bistrot

Bistrot bien dans son jus, plafonniers ou lampes façon Galet, nappes à carreaux rouges, comptoir et ardoise du jour. Les assiettes jouent les saisons comme aussi les envies du moment, makis de légumes, ceviche de poissons ou hamburger pommes et foie gras poêlé pour un registre plus contemporain. L'adresse vaut aussi pour sa cave, à l'évidence bien pensée par Rémy Bain avec plus d'une centaine de références à des tarifs restés raisonnables. 


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Korus
Bistrot

Korus

Un très bon bistrot

Korus, anciennement baptisé Iratze jusqu’au départ en 2018 du précédent chef d’origine basque, accueille les convives dans une salle moderne et agréablement décorée, façon loft new-yorkais, aux murs de briques nues et au plancher de bois brut. Un large comptoir d’angle permet la dégustation de petites assiettes et grignotages. Une vraie table d’hôtes réjouira les amateurs de convivialité. Deux menus en plusieurs services facilitent la découverte de plats inventifs, mais sans maniérisme excessif. Les produits sont sélectionnés sur la base de critères de qualité bien sûr, en privilégiant comme il se doit dans cet arrondissement circuits courts, biodynamie ou permaculture. Un nouveau chef vient d'arriver, ancien de Sola. Roberto Valladares délivre des assiettes originales, en format réduit, mais savamment dressées et goûteuses à souhait. Cave maline à base de découvertes hors des sentiers rebattus. Service un peu froid et modalités de réservation perfectibles.


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Petit Panisse (Au)
Bistrot

Petit Panisse (Au)

Un bon bistrot

Il n'aura pas fallu longtemps pour que ce jeune bristrot soit squatté par une clientèle d'habitués du matin au soir. Avec une déco rétro - vieux carrelage au sol, escalier branlant en colimaçon, enseignes d'époque, moulures au plafond et murs grattés avec effet brut - l'atmosphère y est chaleureuse. Pourtant dans l'assiette, rien de vieux ni de conventionnel. Le chef travaille des beaux produits en osant des associations étonnantes : langue de bœuf et hareng fumé, rognons et gingembre ou encore queue de lotte sauce au vin rouge et fraises. Ça remue dans l'assiette comme également dans la salle où le service sympathique et agréable brille par sa diligence. Belle sélection de vins au verre où la nature tient le haut du pavé. Excellent pain de campagne de la boulangerie du quartier.


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Restaurant Double Dragon
Bistrot

Restaurant Double Dragon

Un très bon bistrot

A une centaine de mètres de leur délicieux Servan, les soeurs Katia et Tatiana Levha ont ouvert en août 2018 une seconde adresse qui puise très franchement son inspiration dans leurs racines asiatiques. Si la cuisine arbore une bonne vitesse de croisière, les formules sont un peu flottantes (le menu déjeuner a disparu) et les jours d'ouverture n'étaient pas encore déterminées définitivement lors de notre visite (il était question de fermer au déjeuner). Calée en coin d'un passage pavé, la maison arbore la désormais obligatoire cuisine-comptoir ouverte (avec un original carrelage en dominos) et un niveau sonore assez élevé d'autant que le fond musical en début de service crache du décibel à donf'. Côté assiette, les compositions extrême-orientales tranchent par leur originalité et sont loin de laisser indifférents, car les deux sœurs ont de la ressource et de la créativité. Ah oui, attention, il n'y a pas de réservation!


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Jòia
Bistrot

Jòia

Un très bon bistrot

Devenue une destination gastronomique en soi, cette rue et le quartier en général regorgent de concepts culinaires en tous genres. Joia est la proposition « casual » de la médiatique cheffe Hélène Darroze où se côtoient de bons petits plats bourgeois, des recettes de son cher Sud-Ouest et quelques incartades plus exotiques. Au rez-de chaussée le décor est un peu brouillon : une cuisine ouverte, un petit jardin d’hiver, une table haute et communale et quelques tables rangées sur le côté. C’est de préférence au premier étage qu’il faut s’attabler dans un décor de salon-bibliothèque avec quelques coins canapés. Le semainier permet en deux ou trois temps, d’opter pour une formule accessible et rapide - servie le midi seulement -, la carte, beaucoup plus onéreuse, invite à partager quelques amuse-gueules avant de partager un impressionnant poulpe présenté sur une planche, ou un poulet jaune des Landes servi dans un plat en fonte. De bons produits, des plats gourmands dont on se régale jusqu’au bout en trempant son pain dans la dernière goutte de sauce.  


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Allénothèque
Restaurant

Allénothèque

♥︎

Où s'arrêtera Yannick Alléno ? Le plus loin possible nous l'espérons car là où d'autres donneraient l'impression de s'éparpiller entre mille projets, le natif de Puteaux mène sa barque, ou plutôt sa flotte avec une maestria qui impressionne. Outre le navire amiral du Pavillon Leboyen, qui a vu éclore il y a quelques mois le remarquable abysse pour une plongée en terre nippone, Yannick Alléno a embarqué avec bonheur dans le projet Beaupassage qui regroupe quelques uns des fleurons de la gastronomie française (Anne-Sophie Pic, Thierry Marx en format boulangerie ou encore Pierre Hermé pour ne citer que les chefs de file). Dans cet endroit, Yannick Alléno a conçu avec son épouse, Laurence Bonnel, un espace convivial à la décoration bien de son temps (matériaux bruts, table d'hôte en plus des tables individuelles et cuisine totalement ouverte sur la salle) où se déguste une cuisine très précise et sagement inventive pour faire la part belle aux flacons. Au sous-sol, une très riche cave (700 références de vins et une centaine de spiritueux) peuvent être dégustés sur place ou emportés. Au premier étage, la galerie de Laurence Bonnel permet de prolonger l'expérience. Une véritable réussite que ce lieu complet où l'on peut avoir un aperçu du talent de Yannick Alléno à des prix raisonnables sur une carte courte où tout fait envie. N'hésitez pas à flâner dans le Beaupassage après votre repas pour rapporter une belle pièce de viande de chez Alexandre Polmard ou un fromage de chez Nicole Barthélémy ; vous n'aurez pas perdu votre journée !


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Nouveau Nez (Au)
Restaurant

Nouveau Nez (Au)

Si cette petite cave à vin où il fait bon manger est tenue par trois Italiens à l’accent chantant, n’espérez pas y retrouver tous les archétypes des restaurants transalpins. La déco tout d’abord se partage entre un mur entier de jolies bouteilles de vins nature soigneusement sélectionnées et avant tout français - à consommer sur place avec un droit de bouchon de 7 € ou à emporter - et, de l’autre côté, des pochettes de vieux vinyles. D’ailleurs en guise d’atmosphère musicale, c’est plutôt du côté de la Grande-Bretagne que ça se passe. Seule la cuisine se revendique clairement de la Botte avec de beaux produits comme le caciocavallo de Sicile ou la burrata des Pouilles, et des recettes simples, dont de remarquables lasagnes au ragoût de cochon.


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