Grand Café d'Athènes
Restaurant

Grand Café d'Athènes

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Sans reproduire le traditionnel kafeneio ou kafeneia qui anime depuis toujours la vie sociale des villes ou villages grecs, ce café réussit en plein Faubourg Saint-Denis à distiller cet art de vivre qu'offrent si bien la Grèce et Athènes sur ses terrasses. Celle du Grand Café d'Athènes se montre confortable et élégante comme l'intérieur ne manque pas d'allure avec son bar en marbre blanc, son coin sofa pour les jours moins ensoleillés et son aménagement aux subtiles teintes vert céladon. Sur la carte, difficile de résister à l'appel de la grande bleue, avec toute une sélection de mezzedes, de sandwichs proposés dans un pain pita, de salades, de kebabs ou de desserts réalisés au dernier moment. Produits de premier choix en provenance de Profil grec, de Kalyos pour les olives et l'huile, comme de l'excellente boutique Kilikio (rue Notre Dame-de-Nazareth), ou saveurs vite enivrantes, menthe, coriandre ou origan frais qu'accompagnent souvent les plats à partager ou non, et ce de l'entrée jusqu'au dessert. Chloé Monchalin derrière le comptoir a l'œil sur tout et enchaîne dans la joie et la bonne humeur le service d'assiettes qui rencontrent depuis l'ouverture un succès mérité. Bref, voilà une adresse devenue en quelques semaines incontournable et indispensable au simple bonheur des Parisiens. 


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Maquis (Le)
Bistrot

Maquis (Le)

Un très bon bistrot
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Ne pas se fier au nom de l'établissement (malgré quelques incursions méditerranéennes, les plats n'ont ici rien de corse) ni même à la façade rouge basque dont l'enseigne s'annonce trompeuse (Cave de la Villa, est-il indiqué). En revanche, pas de tromperie dans l'assiette : on confirme ainsi sans retenue toutes les louanges récoltées par ce sympathique bistrot de quartier dont la renommée a largement dépassé les frontières d'un XVIIIe arrondissement de plus en plus gourmand. Dans un décor resté dans son jus - chaises Baumann, banquettes en skaï rouge et appliques rétro, Paul Boudier et Albert Touton, passés par le Chateaubriand (XIe), font merveille à l'heure du déjeuner. La "faute" à leur irrésistible menu à 18 euros (deux entrées, plats et desserts au choix) qui, de harengs escortés de chou rouge et d'une crème de raifort à un crumble aux pommes, en passant par une savoureuse poitrine de cochon à la moutarde, enchantent dans un joyeux brouhaha les vieux habitués comme les jeunes branchés. La belle sélection de vins nature, elle, ne gâche rien. Il faudra maintenant revenir le samedi midi ou à l'heure du dîner pour découvrir une carte plus étoffée et aux tarifs forcément plus élevés (compter une quarantaine d'euros).

 


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Pastore
Restaurant

Pastore

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Dans une ambiance bien dans le vent avec murs bruts, mobilier vintage (superbe luminaire-globe industriel) et vestiges comme cette vieille porte condamnée, cette adresse réjouit les Parisiens depuis son ouverture. Le chef italien passé notamment chez Osteria Ferrara (tout comme la responsable et sommelière), propose une version modernisée de la gastronomie de la Botte. La spécialité des lieux, les spaghettonne au homard, comblent les palais difficiles, tandis que le reste de la carte verse plutôt dans un registre aux saveurs précises et contrastées, et aux ingrédients de choix qui vont jusqu'au café déniché chez un petit torréfacteur romain. C'est l'endroit idéal pour découvrir au mieux les vins italiens avec une belle carte spécialisée.


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Faham (Le)
Restaurant

Faham (Le)

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Après l'école Ferrandi puis le Saint-James à Bouillac où elle a rencontré son mari pâtissier, Kelly Rangama a participé à Top Chef puis à l'animation d'une émission culinaire sur France O pour mettre en avant les épices et les techniques de sa Réunion natale et des DOM-TOM. Ils ont ouvert en juin 2019 un établissement à la charnière de la bistronomie et de la restauration classique dans le quartier des Batignolles. Ils y font découvrir avec enthousiasme une cuisine au goût du jour, en évolution, où les épices toujours présentes ne sont jamais envahissantes. Pavé de légine parfaitement cuit qui joue avec les agrumes et la texture du riz soufflé, pré-dessert délicieux où l'ananas et le sorbet coriandre s'associent délicatement. Le restaurant fait le plein chaque soir de la vingtaine de couverts de la grande salle cosy, moderne et un espace permet d'accueillir une tablée de huit personnes à côté de la petite cave dédiée à des vins judicieusement choisis, bien inscrits dans les tendances nouvelles revendiquées ici. 

 


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So Nat
Bistrot

So Nat

On ne va pas discuter ici du sexe des anges ni de l’origine du nom Buddha bowl (spirituel pour les uns, évocation du ventre rond des statues pour les autres) dont So Nat s’est fait la spécialité sous la houlette de Zohra Levacher. Architecte renégate, elle et son équipe proposent des bols -deux tailles au choix- réunissant légumes crus et cuits, céréales et légumineuses. C’est coloré (comme les ardoises murales détaillant les différents bols  à coup de craies multicolores) et très goûteux. À défaut d’une conversion miraculeuse immédiate au veganisme, c’est une bonne adresse pour flexitarien. Brunch le samedi (20€). Autre adresse: 9 rue de la Borde, 8e. Ouvert de 11 h 30 à 15 h.

 


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Anona
Restaurant

Anona

Thibaut Spiwack s'inscrit bien dans son époque. Ce jeune chef qui a fait ses armes au George V, au One O One à Londres, au Lucas Carton auprès de Jérôme Banctel puis au Jules Verne, a monté son projet de restaurant en veillant à son impact écologique et social. La salle lumineuse et aux murs bleu canard affiche un chic contemporain. À la carte, des plats qui jouent avec les codes du moment et mettent en avant des produits parfaitement "sourcés" avec quelques propositions vegans bienvenues. Dans les assiettes, on navigue du sublime - simple soupe de poissons de roche en amuse-bouche ou magnifique alliance entre paleron de bœuf, anguille fumée et bouillon dashi, - à l'incompréhensible comme ce bœuf de Galice proposé avec fraises, mangue et omelette... Le chariot de desserts, affriolant sur le papier s'avère un peu décevant. Autant de détails, faciles à corriger, qui laissent transparaître une table à suivre indéniablement.


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Oui Mon Général
Bistrot

Oui Mon Général

Un des meilleurs bistrots de la ville
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Bistrot de quartier convivial, chaleureux où l'on vient pour boire comme pour manger. Un endroit à la fois moderne et traditionnel, intemporel et habité par une équipe qui a déjà sévi à plusieurs reprises (Nicolas Bessière et Stéphane Reynaud). La quête du bon produit comme la préparation au service de la seule gourmandise, voilà bien deux principes pour lesquels ce général s'engage à être inflexible : un carpaccio de tête de veau avec ses petits légumes, un lapin à la moutarde bien relevé à l'estragon ou des pruneaux avec orange confite et travaillés comme un crumble lors de notre passage. La carte des vins se montre à la hauteur de l'ambition réunissant grands noms (Dauvissat, Pinard, Minchin, Rayas) et petits nouveaux, faisant part belle à la culture raisonnée ou à la biodynamie. Bon à savoir, l'adresse donne rendez-vous le jeudi et le samedi autour d'un machon matinal (salade de pieds de veau, charcuteries, saint marcellin, tarte à la praline). En fait un petit-déjeuner pour adultes, de préférence consentants. 


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Perroquet vert (Le)
Bistrot

Perroquet vert (Le)

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À l'écart des modes, l'adresse du chef Didier Guy cultive service après service, un goût de la convivialité​ et du bien manger sans jamais faillir. Peinture rouge écarlate, ardoises qui détaillent le menu, et quelques raretés accrochées aux murs comme ces originaux d'Hugo Pratt confinent le client dans une atmosphère un brin baroque où l'on se sent immédiatement à son aise. En hiver, la cheminée certains soirs fonctionne pour le plus grand plaisir de la salle et l'une des dernières flambées de la capitale. La cuisine ne s'embarrasse pas de frivolité, mais va à l'essentiel. Des bases classiques maîtrisées souvent améliorées par une pointe d'exotisme bienvenue. Que ce soit pour le menu déjeuner ou les vins, on peut se faire plaisir ici à vile prix.


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Marso & Co
Bistrot

Marso & Co

Un bon bistrot

Et de trois pour Tomy Gousset ! Après Tomy & Co puis Hugo & Co, ce chef entrepreneur de talent prend la place d'une pizzeria qui était appréciée du quartier. Il a eu la bonne idée de confier les travaux à son ami Kraken, street artist connu pour ses pieuvres aussi gigantesques qu'inquiétantes. C'est donc sous le regard amusé de ces bébêtes étranges que l'on déguste des plats aux influences méditerranéennes marquées. Délicieux poulpe en salade, chorizo flambé comme au Portugal, houmous parfait ou encore des linguine gourmandes, c'est un repas façon croisière au soleil qui est proposé. Belle sélection de vins. 


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Coucou café
Bistrot

Coucou café

Un bon bistrot

À force d'être titillée par la gastronomie en travaillant des années durant dans une maison d'édition culinaire, Pauline Labrousse a franchi le rubicon. CAP en poche, elle décroche un premier poste chez Caillebotte puis, avec ceux déjà à l'origine de Pantruche et de Belle Maison, elle se lance dans ce café moderne. Ouvert du matin au soir, on y vient pour se détendre dans son ambiance immaculée et zen, avec un café, un verre de vin ou un morceau de gâteau maison selon le moment et les envies. Aux heures des repas, c'est une courte carte aux propositions alléchantes qui est proposée. Magnifique vitello tonnato, rillettes bien gourmandes avec des pickles acidulés ou plat du jour à petit prix (au déjeuner) et à la composition réussie, régalent. Les petits couacs au service qui ont été résolus avec bonheur et geste commercial à la clé, n'entament en rien notre enthousiasme pour cette adresse bistrotière moderne et agréable. Carte des vins courte mais avec des références de caractère.


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