Ribote
Bistrot

Ribote

Un très bon bistrot

Installé dans une ancienne institution neuilléenne - le Chambord -, le restaurant Ribote (ripailler) se dévoile derrière une baie vitrée de style industriel. Salle accueillante et épurée, murs bleu canard et pierres apparentes cohabitent avec justesse mixant contemporain et tradition pour un parti pris réussi et signé des deux associés trentenaires, Benjamin Movermann et Charles Acker. Sur la carte courte et de saison, réalisée maison, tout le monde devrait y trouver son compte, entrées et plats bien pensés avec un choix protéiné ou 100% végétal. Les intitulés sont limpides et l’assiette à la hauteur des attentes avec des préparations réfléchies pour séduire les plus indécis : viande confite et gourmande, poisson à la cuisson adaptée au souhait du convive ou assiette de légumes tous cuisinés différemment (au four, rôti, en purée ou encore en millefeuille comme le fondant de pomme de terre). Les desserts, simples et efficaces, sont dressés minutes avec le choix entre une proposition fruitée et légère ou plus gourmande. On apprécie la carte des vins avec de vraies recherches de vins nature ou en biodynamie, comme le service décontracté et attentionné.


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Gabriel (Le)
Restaurant

Gabriel (Le)

Un des meilleurs restaurants de la ville
♥︎

Retour au Gabriel que récompensaient voici un an trois étoiles. Aux fourneaux, Jérôme Banctel qu’inspire toujours - comme on le verra – ses deux mentors, à savoir Bernard Pacaud à l’Ambroisie et Alain Senderens au Lucas-Carton, et qu’accompagne désormais pour la partie sucrée un chef pâtissier, Jordan Talbot. Un repas éblouissant du début jusqu’à la fin, au rythme soutenu avec des assiettes toutes de haute volée - la raie peut-être moins passionnante car vite linéaire dans sa construction. Une technique maîtrisée à la perfection dans la cuisson du cochon à la peau croustillante et au cœur presque fondant, des associations bien menées dans la rencontre entre l’anguille, le lard et à la bière, et, surtout, une gourmandise exacerbée tel un leitmotiv dans l’ormeau à la salade de lentilles iodées ou dans les sauces, telle celle au ra-yu avec le médaillon de homard entier. D’Alain Senderens, le chef a gardé une insatiable curiosité qui l’autorise à appréhender toutes les cultures ou techniques gastronomiques ; comme de Bernard Pacaud une rigueur qui donne à chaque plat cohérence et pertinence. N’oublions pas que les trois menus constituent le plus bel hommage à sa Bretagne, des mers comme de l’intérieur. Dans une approche vite conquérante car passionnante dans la narration ou la mise en scène. Salle, service et cave participent aussi à cette expérience unique. Et le Breton réputé économe dans ses émotions sait l’être aussi à table avec ici un menu au déjeuner en 4 services à 98 euros. Une véritable aubaine. Pierre-Yves Chupin


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Bonne Franquette (La)
Bistrot

Bonne Franquette (La)

Un bon bistrot

Au cœur de Montmartre, une adresse qui prend au sérieux la défense du bon vivre. Dans les différentes salles qui savent accueillir clientèle individuelle ou groupes, on sert des produits de qualité, travaillés avec application et envie. Et bonne nouvelle, la cave non plus ne lésine ni sur la qualité ni sur la quantité, proposant de jolies références dans tout le vignoble. 


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Giulia
Restaurant

Giulia

Cette adresse d'angle qui, l'été, propose des tables au soleil, est bien plus qu'une "pizza". Les antipasti valent le détour pour la fraîcheur des produits en général et la qualité de la charcuterie en particulier. Les pâtes sont "comme on les aime", cuites un tout peu plus qu'al dente et servies avec des ingrédients sérieusement choisis ou "sourcés". Les pizze doivent beaucoup au pizzaïolo, Matteo, qui confectionne une pâte à base de trois farines bio et de neuf céréales qui lui donnent toute sa saveur.  Les desserts sont de la même veine et la carte des vins est riche den crus "bio" transalpins sélectionnés avec attention. Et puis, il y a le service, absolument adorable. L'addition finalmente n'est pas vraiment donnée, mais on n'a aucun regret et même l'envie de revenir… au plus vite.


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Piero TT
Restaurant

Piero TT

Un bon restaurant

C'est un beau voyage auquel Pierre Gagnaire vous convie rue du Bac. Ici tout est italien : le décor, le personnel, les fromages, les légumes, la charcuterie, l'huile d'olive (du Lazio, au demeurant excellente). L'endroit est chaleureux, le service décontracté et les assiettes dressées avec élégance. Gianluca vous explique la carte avec bonne humeur et compétence. Ce soir-là la friture de crevettes et légumes était exemplaire, le vitello parfaitement assaisonné (nous n'avons pas pu savoir quel était notamment le poivre utilisé), le risotto léger (presque aérien) et frais. Il faut aussi goûter les bottoni (pâtes en forme de bouton) fourrées à la ricotta et à l'oignon avec leurs feuilles de sauge aromatiques et subtilement croustillantes. A l'image du dîner, le tiramisu, pourtant jamais très éloigné des principes de la recette traditionnelle, étonne ici par sa délicatesse et sa légèreté (les boudoirs ont été remplacés par des tuiles). Le verdict : "eccelente" pour ce registre transalpin allégé et magnifié par la créativité de Pierre Gagnaire. 

 

 

 


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Ave
Restaurant

Ave

♥︎

Vous connaissez le problème récurrent de la pizza ? Arrivé à mi-chemin de la dégust', vous vous retrouvez avec une pâte qui a refroidi, lestée d'une garniture qui devient alors lourdingue. Indigeste! Rien de cela ici, belle salle blanche façon loft, murs râpés, comptoir en console centrale avec four et verrière en fond. Elle est "à la romaine" soit un disque ultra-fin, de diamètre monumental, sortant hyper-croquant du four (et le restant jusqu'à la fin) et du coup respectant la saveur de la garniture. Et passe comme un souffle. Une quinzaine sont proposées et l'on retiendra en outre qu'elles figurent en low cost au déjeuner, en version "pizza popolare", de 6 à 12 €. Bravo.


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Gaya
Restaurant

Gaya

Un bon restaurant

Croisière gourmande et picturale dans une maison récemment relocalisée et rénovée (octobre 2018), généreuse et extrêmement sympathique, avec à la manœuvre le cuisinier coréen Do Hyeon Kim, second du bateau phare du Balzac propulsé judicieusement numéro un du Gaya. Incomparable pamplemousse givré et, surtout, remarquable plateau de fruits de mer qui réunit coquillages et fruits de mer préparés et sublimés par le chef : huître Gaya avec glace concombre, tourteau mayonnaise au wasabi, couteaux associés au poireau, moules d’Espagne, amandes, tartare d’algues sauvages du Croisic, coques daïkon, thon rouge soja mariné, câpres croustillantes, bisque d’oursin au vieux malt… Le sommelier Lucas Frank, assisté ce jour-là de la jeune et passionnée Aimie Meertens, sait parfaitement anticiper vos envies. Une carte plus simple et bien pensée est proposée au bar pour les apéritifs gourmands (boquerones, sardinillas, andouillette de Guéménée fiocchetto...) ou les petites faims en solo (poke bowl de rigueur).


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Bistrot de la Grande Maison (Le)
Bistrot

Bistrot de la Grande Maison (Le)

Un très bon bistrot

Eddy Creuze au parcours exemplaire met à l'honneur dans son ancien relais de chasse qu'entoure un superbe parc et que prolonge désormais une terrasse, des plats de tradition traités façon bistrot. Produits de saison, maîtrise des cuissons et un sens du détail qui fait que le chef confectionne lui-même son pain à base d'un levain à la pulpe de pomme : rien n'est ici laissé au hasard. L'accueil que prodigue Nathalie Creuzé participe aussi au bien-être de la table comme l'équipe toujours efficace et agréable qui l'entoure. La carte des vins fait le tour de tout le vignoble, Bordeaux et Bourgogne bien mis en valeur avec quelques millésimes anciens. 

 


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Monbleu
Bistrot

Monbleu

À peine ouvert, Beau & fort s'agrandit et change de nom pour devenir Monbleu. À côté de la magnifique fromagerie où plus d'une centaine de références sont affinées, la partie restaurant  décline ses spécialités autour de plats simples et roboratifs. Les desserts ne sont pas en reste avec, notamment, un étonnant gâteau au chocolat et gouda vieux. Mais le réel intérêt de l'adresse demeure ses plateaux de fromages qui, à eux seuls, peuvent constituer un repas et qui se dégustent accompagnés de petits vins qui changent régulièrement. 


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Tempilenti
Bistrot

Tempilenti

Un bon bistrot

Voilà un bistrot "italianisé" comme on les aime : déco sans chichi sauf pour le magnifique carrelage (se tenait ici il y a peu un bar miteux), accueil chaleureux que vous soyez un habitué des lieux ou non, et cuisine brute pleine de saveurs. La cheffe d'origine sarde distille des plats futés et canailles avec des ingrédients originaux où les abats occupent une large place (langue de bœuf, cervelle, joue de porc). Les fromages comme les vins tous italiens valent le détour. 


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