Restaurant le Saint Sébastien
Bistrot

Restaurant le Saint Sébastien

Un très bon bistrot

On peut passer devant l'établissement sans le remarquer derrière une façade qui fut flambant neuve à une époque que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître. Changement de style à l'intérieur, on entre en bistronomie une fois la porte franchie et la musique rap que les plus de 50 ans connaissent mal donne l'ambiance. Christopher Edwards, médaille d'argent de l'édition 2021 du Championnat du monde de l'œuf mayo officie depuis un an dans ce restaurant dont il était auparavant le sous-chef. Il fait venir une partie importante de ses produits d'une ferme située à moins d'une heure de Paris. Le maquereau de Saint-Porchaire, orange, navet boule d'or est une entrée puissante en goûts sans être saturante. Elle joue une alliance réussie entre l'acidité et les amers du fond de sauce, relevée par une finale fraîche. La carte des vins aux 300 références surfe sur la mode du vin nature mais propose néanmoins quelques flacons à ceux qui préfèrent des vins aux arômes et saveurs mieux maîtrisés. A noter un excellent pain de chez Ten Belles, rue Bréguet dans le 11ème arrondissement et un service attentif.

 

 

 


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Marsan
Restaurant

Marsan

Un très bon restaurant

Après avoir placé sur orbite sa Joïa rue des jeuneurs avec le succès que l'on connaît, Hélène Darroze revient s'occuper de son adresse historique de la rue d'Assas. Retour à ses racines dans un cadre entièrement rénové qui met à l'honneur des matières nobles. Ici, chaque objet du porte-couteau à l'assiette comme chaque ingrédient de l'amuse-bouche jusqu'aux mignardises semble le fruit de milles histoires intimes de la maîtresse des lieux, qui nous sont distillées tout au long du repas. Une bibliothèque à l'entrée regroupe même une collection de souvenirs retraçant son parcours, véritable petit "ego-musée". Dans l'assiette, la cheffe n'a rien perdu de son mordant et de sa précision en déclinant ses saveurs d'enfance avec tendresse autour de constructions réconfortantes souvent inspirées de son Sud-Ouest. Le service en uniforme noir, déjà bien rôdé, s'efforce d'apporter un brin de fantaisie en jouant volontiers la carte de l'interaction et du jeu comme ce moment où il faut deviner la composition d'une préparation blanchâtre que l'on est invité à tartiner sur un toast chaud. Et on ne vous donnera pas la réponse ! Baptiste Ducassou, couronné en 2017 meilleur jeune sommelier de France, aime faire découvrir des vins souvent peu connus mais toujours pertinents.


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Rigmarole (Le)
Restaurant

Rigmarole (Le)

Un bon restaurant

Un restaurant de petite jauge (une trentaine de places), ouvert uniquement le soir, cinq jours par semaine, à prix doux (le menu à 49 € donne droit à une douzaine de condensés gastronomiques), et où il faut réserver un mois à l’avance... ce mouton à cinq pattes est mené par un chef à deux têtes : le franco-américain Robert Compagnon et la pâtissière américano-taïwanaise Jessica Yang qui, après s’être rencontrés chez Guy Savoy, ont peaufiné de conserve leur formation à la «bistronomitalie» italo-parisienne de Giovanni Passerini puis au Momofuku Ko de New-York où ils s’initient à la cuisson Bichotan (charbon de bois de chêne asiatique à cuisson douce et lente qui, n’émettant ni fumée ni odeur, respecte la saveur des aliments). Installés à Paris pour la qualité des denrées, on pourrait croire leur cuisine celle d’humbles artistes cherchant à simplement exprimer au mieux la qualité des ingrédients. Bien que cela soit vrai, c’est aussi de leur plein engagement qu’il s’agit. Car leurs plats sont le reflet de leur histoire : technique de cuisson nippone, produits saisonniers amoureusement sélectionnés, pâtes faites maison, assaisonnements inventifs et judicieux, audace de certains plats (abats de volaille) — il s’agit là d’un long et passionnant voyage, à travers toute une série de panoramas proposés de coupelles en coupelles, où la Bretagne, la Méditerranée et le Japon ont la part belle, mais où des paysages intérieurs nous sont aussi offerts à visiter.


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Là-Haut
Restaurant

Là-Haut

L'endroit coche toutes les cases pour un moment romantique : à commencer par la vue époustouflante sur la Défense qui se dessine au loin et Paris en sachant que les places au bord de la baie vitrée sont évidemment prises d'assaut. Qu'importe, les tables d'hôtes du carré central se révèlent très agréables aussi, et aux beaux jours la terrasse magnifique. La carte légère et raffinée avec quelques produits nobles glissés de-ci de-là, sonne juste et ne peut que plaire au plus grand nombre. Certains regretteront de ne pas y trouver une cuisine d'auteur mais l'établissement se montre le plus réussi de la galaxie des Bistrots Pas Parisiens (Saperlipopette, Splash, Macaille, Saptristi...) et de son fer de lance médiatique Norbert Tarayre.


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Ochre
Restaurant

Ochre

Un bon restaurant
♥︎

Passé par la case Top Chef en 2019, Baptiste Renouard apporte ce qu'il manquait à Rueil-Malmaison, une table gastronomique. Dans la partie historique de la ville, le natif de Chatou a repris en janvier 2019 l’ancien Patte Noire et l'a métamorphosé en un lieu chic tout en préservant pierres apparentes et poutres. Tables nappées, chaises confortables, terrasse ensoleillée au déjeuner, l'adresse a de quoi séduire avec ses tons bleu et jaune moutarde. L'installation récente d'une salle-à-manger sous les voûtes de la cave rencontre un franc succès auprès des entreprises, amis ou familles qui souhaitent partager une parenthèse gastronomique en dehors de toute contrainte : on vous en laisse la clé, à vous de quitter les lieux quand bon vous semble. Dans l'assiette, des créations aux présentations soignées qui rappellent que le chef a été à bonne école, cinq ans passés chez Robuchon et chez Jacques Faussat. Il excelle dans les classiques avec une mémorable joue de bœuf confite ou dans un registre plus personnel comme les saint-jacques à la cuisson nacrée et accompagnées d'une sauce au lapsong-souchong. Service discret et souriant. Carte des vins au verre assez conséquente, pas moins de dix choix pour les vins blancs.


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À Mi-chemin
Bistrot

À Mi-chemin

Un très bon bistrot
♥︎

Comment ne pas tomber sous le charme de ce bistrot tenus par des passionnés? Virginie et Nordine vous accueillent chez eux, un endroit unique où les murs recouverts de photos, peintures et affiches nous baignent dans une atmosphère très personnelle et dénuée de musique en fond sonore. Détail suffisamment rare et définitivement plaisant qui n'altère en rien l'atmosphère joyeuse et enlevée qui résulte des discussions des habitués du lieu venus se réfugier autour d'une des tables pour apprécier les belles bouteilles de la carte. Dans les assiettes, la cuisine réalise un va-et-vient constant et réussi entre France et Tunisie où l'arrêt à la station Mloukhia - plat rare ici préparé avec du paleron de bœuf et mijoté toute la journée - s'avère hautement recommandable. Les cuissons maîtrisées, les assaisonnements parfaits, le service charmant et le sourire du chef, véritable âme du lieu, font d'A Mi-Chemin un incontournable bistrot de caractère de la Capitale.


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Ribote
Bistrot

Ribote

Un très bon bistrot

Installé dans une ancienne institution neuilléenne - le Chambord -, le restaurant Ribote (ripailler) se dévoile derrière une baie vitrée de style industriel. Salle accueillante et épurée, murs bleu canard et pierres apparentes cohabitent avec justesse mixant contemporain et tradition pour un parti pris réussi et signé des deux associés trentenaires, Benjamin Movermann et Charles Acker. Sur la carte courte et de saison, réalisée maison, tout le monde devrait y trouver son compte, entrées et plats bien pensés avec un choix protéiné ou 100% végétal. Les intitulés sont limpides et l’assiette à la hauteur des attentes avec des préparations réfléchies pour séduire les plus indécis : viande confite et gourmande, poisson à la cuisson adaptée au souhait du convive ou assiette de légumes tous cuisinés différemment (au four, rôti, en purée ou encore en millefeuille comme le fondant de pomme de terre). Les desserts, simples et efficaces, sont dressés minutes avec le choix entre une proposition fruitée et légère ou plus gourmande. On apprécie la carte des vins avec de vraies recherches de vins nature ou en biodynamie, comme le service décontracté et attentionné.


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Gabriel (Le)
Restaurant

Gabriel (Le)

Un des meilleurs restaurants de la ville
♥︎

Retour au Gabriel que récompensaient voici un an trois étoiles. Aux fourneaux, Jérôme Banctel qu’inspire toujours - comme on le verra – ses deux mentors, à savoir Bernard Pacaud à l’Ambroisie et Alain Senderens au Lucas-Carton, et qu’accompagne désormais pour la partie sucrée un chef pâtissier, Jordan Talbot. Un repas éblouissant du début jusqu’à la fin, au rythme soutenu avec des assiettes toutes de haute volée - la raie peut-être moins passionnante car vite linéaire dans sa construction. Une technique maîtrisée à la perfection dans la cuisson du cochon à la peau croustillante et au cœur presque fondant, des associations bien menées dans la rencontre entre l’anguille, le lard et à la bière, et, surtout, une gourmandise exacerbée tel un leitmotiv dans l’ormeau à la salade de lentilles iodées ou dans les sauces, telle celle au ra-yu avec le médaillon de homard entier. D’Alain Senderens, le chef a gardé une insatiable curiosité qui l’autorise à appréhender toutes les cultures ou techniques gastronomiques ; comme de Bernard Pacaud une rigueur qui donne à chaque plat cohérence et pertinence. N’oublions pas que les trois menus constituent le plus bel hommage à sa Bretagne, des mers comme de l’intérieur. Dans une approche vite conquérante car passionnante dans la narration ou la mise en scène. Salle, service et cave participent aussi à cette expérience unique. Et le Breton réputé économe dans ses émotions sait l’être aussi à table avec ici un menu au déjeuner en 4 services à 98 euros. Une véritable aubaine. Pierre-Yves Chupin


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Bonne Franquette (La)
Bistrot

Bonne Franquette (La)

Un bon bistrot

Au cœur de Montmartre, une adresse qui prend au sérieux la défense du bon vivre. Dans les différentes salles qui savent accueillir clientèle individuelle ou groupes, on sert des produits de qualité, travaillés avec application et envie. Et bonne nouvelle, la cave non plus ne lésine ni sur la qualité ni sur la quantité, proposant de jolies références dans tout le vignoble. 


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Giulia
Restaurant

Giulia

Cette adresse d'angle qui, l'été, propose des tables au soleil, est bien plus qu'une "pizza". Les antipasti valent le détour pour la fraîcheur des produits en général et la qualité de la charcuterie en particulier. Les pâtes sont "comme on les aime", cuites un tout peu plus qu'al dente et servies avec des ingrédients sérieusement choisis ou "sourcés". Les pizze doivent beaucoup au pizzaïolo, Matteo, qui confectionne une pâte à base de trois farines bio et de neuf céréales qui lui donnent toute sa saveur.  Les desserts sont de la même veine et la carte des vins est riche den crus "bio" transalpins sélectionnés avec attention. Et puis, il y a le service, absolument adorable. L'addition finalmente n'est pas vraiment donnée, mais on n'a aucun regret et même l'envie de revenir… au plus vite.


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