Drugstore (Le)
Restaurant

Drugstore (Le)

Adresse mythique s'il en est, sanctifiée pour ses "minets" par Dutronc, ce Drugstore a connu une nouvelle (une de plus ?) mue. Indéniablement, la partie restaurant vise une clientèle haute gamme à la fois par son confort de salle, ses ambitions culinaires (conseillées par Eric Fréchon) et ses prix! Cependant à la lecture de la carte, on frise l'overdose: pas moins de trente propositions de snacking, plus d'une quarantaine pour le restaurant (avec viandes de collection telles que wagyu nippon et angus irlandais), sans omettre les douceurs de l'après-midi et les coupes glacées signées Philippe Faur. On pourra, prudemment, se rabattre sur les "signatures" hors du temps de ce qui fit le Drugstore au départ, hamburger et glaces, mais cependant avec le risque de déception. La carte des vins est exemplaire, sachant proposer des "petits" crus savoureux (Révelette en provence, La Liquière en faugères...), et de belles bombes (Clos des Papes en châteauneuf et meursault de Lafon par exemple). Ah oui, faites un petit tour côté épicerie, il y a là une petite cave illustrée de flacons parfaitement choisis et accessibles à toutes les bourses.


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Arnaud Nicolas
Restaurant

Arnaud Nicolas

Un bon restaurant

Il est des plats tombés dans l'oubli et qui reviennent sur le devant de la scène pour le plus grand bonheur de tous : il aura suffit d'un championnat du monde médiatisé et d'un titre M.O.F. en charcuterie pour que le pâté en croûte retrouve ses lettres de noblesse au cœur de Paris. Les Parisiens en savent gré à Arnaud Nicolas qui les reçoit avec énormément de professionnalisme dans cette calme avenue de l'arrondissement. Et qui, surtout, sublime cette recette par une double cuisson (pâte seule puis avec la farce) servie en médaillon. Tout y passe, de la volaille jaune aux gambas, en passant par les cailles ou le foie gras, et rien n'est trop noble pour ce chef talentueux.

 


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Alan Geaam Restaurant
Restaurant

Alan Geaam Restaurant

Un bon restaurant

Alan Geaam est un citoyen du monde et un chef autodidacte. Il a sillonné de nombreux pays mais s'il en est un qui reste sa terre de prédilection, c'est le Liban. De cet amour pour la cuisine et de cette ouverture d'esprit, est née une gastronomie qui mêle ses différents univers. Dans son restaurant moderne aux tables bien espacées, il passe auprès de chacun pour expliquer comment il a imaginé et conçu chaque plat en s'appuyant sur les patrimoines culinaires libanais et français. Il raconte alors le freekeh, une variété de blé dur surnommé blé vert, la fatouche, une salade de crudités, le soudjouk, une saucisse ou encore le shawarma dont il s'inspire pour construire des assiettes gastronomiques. Il en résulte des créations savoureuses, douces dans lesquelles le turbot, le crabe, le pigeon s'immiscent en toute logique et sans que les univers ne s'affrontent. Le charme opère d'autant que le service sait glisser des propositions de vins au verre issus des vignobles du Pays du Cèdre, histoire de prolonger la découverte.


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Pertinence
Restaurant

Pertinence

Un bon restaurant

Attention, pour un repas ici, il faut accepter de prendre son temps. Le duo Ryunosuke Naito et Kwen Liew, perfectionniste jusqu'en dans les moindres détails de leurs assiettes, souhaite garder leur rythme. Il faut compter 2 h 30 pour le menu en six services, avec le bonheur de faire partie de la douzaine de privilégiés qui ont réservé leur place et ont la chance de goûter à des compositions souvent exceptionnelles. Produits rares et préparés avec soin, dressages nets, goûts puissants et maîtrisés à la perfection avec un don pour les jus et les sauces, la (haute) cuisine française s'agrémente ici aussi avec malice de notes asiatiques. Comme ce foie gras poêlé croustillant à l'extérieur et tendre à l'intérieur avec ses navets daikon, ou la langoustine royale et asperge accompagnées d'un bouillon légèrement gélifié de bonite. Ce midi-là, faute de personnel, c'est le chef qui donnait de sa personne en salle, l'occasion de découvrir un homme passionné et amoureux de ce qu'il fait. La carte des vins s'améliore encore avec de jolies bouteilles que l'on aperçoit depuis l'oculus placé au centre de la petite salle design.


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Plume
Bistrot

Plume

Un très bon bistrot

Chef sympathique et discret, Youssef Gastli, récompensé en 2017 du Lebey de la 1ère installation, continue de soigner la vingtaine de couverts que compte sa chaleureuse salle. Une formule plus accessible au déjeuner et un menu plus ambitieux mais à l'aveugle au dîner permettent de découvrir la grande sincérité de cette cuisine, jamais démonstrative et toujours gourmande. Belle sélection de vins. 


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Shirvan
Restaurant

Shirvan

Sous la houlette d’Akrame Benallal, le Shirvan occupe une place à part parmi les restaurants dits exotiques en proposant une cuisine épicée, métissée, ensoleillée et un joyeux mix d’inspiration, à savoir pays du Levant, Asie centrale ou Inde. La décoration contemporaine et l'ambiance orientale invitent à se poser au comptoir devant la cuisine ouverte ou à s’installer confortablement sur les banquettes colorées. La carte, bien composée, s’offre à tous les goûts. On prend plaisir à choisir un menu ou à se laisser porter par une multitude d’entrées pour composer son propre repas à la façon d’un mezze. Chou fleur rôti, condiment tahiné et fleur d’oranger, chermoulah d’huîtres ou encore home « mous » maison constituent autant de curiosités à accompagner des pains faits mains et cuits au four Tandir. Quant aux plats, ils proposent une belle variété d’assaisonnement azéris de type kabab délicieusement parfumés, sans oublier l’épaule d’agneau en croûte de lait qui connaît de nombreux fidèles ou les accompagnements souvent inédits à Paris, galette de riz Tedec d’iran ou riz rose de Kerala notamment. Parmi les desserts, le millefeuille aux bigaradier monté sur pâte filo, la brioche Lamona et le sorbet de grenade fraîche constituent des incontournables du lieu. A noter le bar tender et une belle offre de cocktails maison.


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Plumes (Aux)
Bistrot

Plumes (Aux)

Un très bon bistrot

Kazuhiro Fujieda, ancien disciple de Passard, officie dans une cantine bistronomique de poche. Au déjeuner, l’incroyable menu à 18€, démarre toujours par un trio d’entrées voyageuses servi dans une rustique cagette et devenu "signature" de l’adresse. Pour accompagner ces fines bouchées, du pain artisanal réalisé par un toqué Francilien (nous ne connaissons que son prénom, Camille). En plat, une mémorable fricassée de poulet fermier aux champignons et trofie (pâte originaire de la Ligurie), accompagnée d'une cassolette de légumes assaisonnée à la vinaigrette japonaise aux douces notes d’umami. En fin de repas, la cagette "star" fait son retour pour un café gourmand à découvrir absolument. Bon point également pour les légumes du marché voisin, de la viande Desnoyer d’à côté, des quilles de la Cave des Papilles à une poignée de mètres, des bières et Kombucha brassées à quelques stations de métro : le locavorisme est ici en action.


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Avant-Comptoir du Marché (L')
Bistrot

Avant-Comptoir du Marché (L')

Un bon bistrot

Le sympathique et médiatique chef d'origine béarnaise, Yves Camdeborde, continue son expansion dans le quartier Saint-Germain pour le bonheur des gourmands qui ne veulent pas se ruiner. Son Avant Comptoir du Marché, décliné aussi en Avant Comptoir de la Mer, a tout bon : sélection de vins abordables, portions façon tapas et coude à coude au long comptoir façon troisièmes mi-temps. Un air de fête comme à Bayonne ou dans le Casco Viejo de San Sebastian, et on fait son choix en levant la tête parmi la cinquantaine d’étiquettes. Les produits de la mer ne sont pas absents (brandade, chipirons, poulpe, crevettes au lait de coco…) mais c’est la viande qui domine et fait de l’œil derrière les vitrines réfrigérées, en particulier le cochon, le noir de Bigorre. C’est le porc qui règne en star aussi dans la déco, en sculpture, en photo de charme, en nature morte…


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Clover Grill
Restaurant

Clover Grill

Un bon restaurant

Chaque établissement de Jean-François Piège se distingue par son registre. Ici, la rôtisserie donne le la.  Elle occupe une place stratégique dans la cuisine ouverte. Et on touche au sublime pour qui aime se délecter d’une viande maturée. Les poissons aussi peuvent passer à la braise, et selon la pêche du jour, vous pouvez partager des bêtes dépassant le kilo. La générosité du chef se traduit dans des assiettes bien garnies, proposées avec trois garnitures (salade, frites et purée bien beurrée façon Robuchon) et la sauce de son choix. Une expérience du partage et de la convivialité poussée jusqu'à la traditionnelle fondue bourguignonne version de luxe (80€ par personne) ce qui relève d’une belle audace dans un restaurant comme celui-ci. Le service bien rodé donne le bon rythme à cette salle décontractée. Jolie carte des vins.


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Petits Princes (Les)
Bistrot

Petits Princes (Les)

Un très bon bistrot

Au déjeuner comme au dîner, ce bistrot-restaurant joue à guichets fermés. Rien d'étonnant à cela : le chef, Rémy Danthez, s'améliore d'année en année et son travail parfaitement relayé en salle par Arnaud Duhem, le maître des lieux, finit de convaincre ceux qui auraient encore des doutes sur la qualité de sa cuisine. Suresnes peut s'enorgueillir d'avoir ici l'une des adresses les plus pertinentes dans le registre bistronomique du département. Rémy, jeune, créatif, défenseur des produits de saison et partisan d'une carte courte, peut aussi compter sur une sélection des vins souvent étonnante et aux jolies surprises comme ce beaujolais blanc de chez Jean-Paul Brun. 


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