Douze
C'est à la dernière goutte de café, lorsque le temps est venu de rembobiner le film d'un déjeuner qui n'en finit pas, qu'éclate le talent de Michel Duval. Le directeur du Douze a conçu son lieu comme un piège à gourmand : ça commence par une promenade dans un marché couvert, avec poissonnier, boucher, maraîcher, boulanger et, une bouteille de champagne plus tard, ça finit en festin. L'homme est un revenant : il fait partie des victimes de la "Jeune Rue", cette promesse de gourmandises qui a tourné à l'escroquerie. De cette déception, partagée avec Sébastien Demorand, il a gardé l'âme : le meilleur possible, au plus le plus juste. Au rez-de-chaussée, une table du marché propose des apéros à boire et à manger. Quelques marches plus haut, la cave est ouverte sur une terrasse plein sud et, derrière le comptoir, s'active un vrai chef. En entrée, recommandée par une serveuse aimable et professionnelle, son épis de maîs grillé entier déborde l'assiette et l'amie cahouète lui fait la fête. Encore mieux qu'un bon pop-corn ! L'aubergine longuement confite fait tout un plat, d'autant que le bon pain alvéolé s'imprègne du doux yaourt. On est déjà bien, au soleil ce jour-là, à discuter de table en table, et vient... la pavlova finale : plus aérienne qu'elle en a l'air, acoquinée d'une glace composée des herbes aromatiques ressuscitées plutôt que jetées. Communion surprenante avec la richesse inattendue de l'extra-brut ! Avec un droit de bouchon de 8 euros, l'addition s'avère plus que raisonnable - une bonne excuse pour aller refaire le tour du marché et emporter chez soi l'humeur gourmande aiguisée sur place.
Epis de maïs, gomasio de cacahuète, mayonnaise aux cacahuètes - Aubergine confite, chermoulah, sauce vierge, yaourt grec avec, en accompagnement généreux, panzanella, ratatouille et salade de haricots verts, vinaigrette de sésame noir et œuf mimosa - Pavlova macaron et glace aux herbes.

Nous 4
Une salle sympathique avec son côté chic bohême et une révélation, cette vue panoramique de Paris aussi spectaculaire que soignée dans son trait et dessin et qui occupe tout un mur du restaurant.
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Ébauchoir (L')
Une institution qui colle parfaitement à l'histoire du quartier et de ses artisans qui avaient ici leur rond de serviette.
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Petit Panisse (Au)
Il n'aura pas fallu longtemps pour que ce jeune bristrot soit squatté par une clientèle d'habitués du matin au soir.
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Terre
Il devait ouvrir fin mars, il a du attendre la fin du confinement pour accueillir ses premiers clients.
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BMB Diderot
Parfaitement situé, ce bistrot ne manque pas d'atouts avec sa partie cave et sa sélection en vins naturels.
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