Ohinéné
Pour avoir écumé nombre de tables africaines dans la capitale, constituées à 99 % de "maquis" (bistrots pour faire plus simple) qui ne sont jamais fiables sur la durée, nous dirons que celle-ci, ivoirienne, sort du lot. Visiblement, la patronne a du métier (cela se sent dans ses desserts) et met en œuvre des produits frais et de qualité. Et pourtant, dans son petit restaurant égayé de doubles-rideaux en tissu africain, il y a toujours quelque chose qui bloque un peu... Le menu du déjeuner par exemple, non présenté; ou encore le prix du poulet, 25 euros, en portion inutilement trop copieuse (on la préfèrerait plus modeste.. mais moins chère), qui nous a semblé aussi un peu timide en épices donc adaptée à nos palais européens (ce que nous avions déjà estimé il y a quelques années). Défauts mineurs auxquels elle pourrait remédier!
Accras de morue aux herbes et gingembre (pâteux) - Kedjenou de poulet fermier et attiéké (semoule de manioc) - Dégué (yaourt à la graine de mil, très agréable).